Les Éd. de la Taillanderie 1986 124 pages 30x21x1cm. 1986. Relié. 124 pages. illustrations noir et blanc
Reference : 284113
ISBN : 2876290006
Bon Etat général couverture un peu frottée intérieur propre uniformément jauni
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
A Edimbourg, , 1745-1746. In-4 de (2)-41 pp. Suite des réflexions libres et désintéressées ou Problême politique sur le parti que doivent prendre les Hollandois et les autres souverains de l'Europe alliés du roi Georges, touchant l'envoi d'un secours de troupes que ce prince leur demande dans les circonstances présentes. Traduit de l'Anglois. A Carlisle, 1746. In-4 de (2)-37-(1) pp.Seconde suite des réflexions libres et désintéressées ou Plaidoyer en faveur de la maison de Brunswick-Hanovre concernant ses prétentions sur la couronne de la Grande-Bretagne. A Lancaster, 1746. In-4 de (2)-32 pp. Troisième suite des réflexions libres et désintéressées, ou Réplique au plaidoyer fait en faveur de la maison de Brunswick-Hanovre concernant ses prétentions sur la couronne de la Grande-Bretagne par le défenseur de la maison royale des Stuards. Traduite de l'Anglois. A Manchester, 1746. In-4 de (2)-54 pp.Quatrième suite des réflexions libres et désinteressées ou Plaidoyer de M. l'avocat général du grand Committé de la Nation Britanique concernant les droits respectifs des prétendants à la couronne de la Grande-Bretagne, avec les conclusions. Traduit de l'Anglois. A Darby, 1746. In-4 de (2)-54 pp.5 parties en 1 vol. in-4, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale très rare. Dialogue épistolaire fictif en cinq parties sur « les droits respectifs des illustres compétiteurs » de la Couronne d'Angleterre soit la Maison de Hanovre et la Maison de Stuart - publié tandis que le roi Georges II doit affronter la Seconde Rébellion Jacobite, communément appelée le Quarante-cinq (pour 1745).Barbier (IV, 132) l'attribue à l'abbé Daneau de Laroque, répertorié pour cette seule publication « prêtre de l'Eglise anglicane réuni à l'Eglise catholique, bibliothécaire du Cardinal de Noailles ». Relié en tête : Exposé touchant les 16000 Hanoveriens entretenus à la solde de la Grande-Bretagne, avec des réflexions sur l'état présent de l'Europe. Publié à Londres en 1743 à la fin de janvier. Traduit par M.P.D.M. S.l.n.d. (1745). In-4 de 40 pp. Édition originale anonyme contre la Maison de Hanovre et son expansion en Europe du Nord.Très bon exemplaire. Quelques feuillets restaurés en marge, pâle mouillure dans la marge supérieure. Barbier, IV, 132 ; Conlon, 46 : 455.
ABEILLE (Louis-Paul) & MONTAUDOIN DE LA TOUCHE (Jean-Gabriel).
Reference : 5826
(1760)
A Rennes et à Paris, chez Jacques Vatar et chez la Veuve de B. Brunet, 1760-1762. 2 vol. in-8 XXXVIII-38-284 pp. et VIII-392-(8) pp., veau havane marbré, dos à nerfs orné de fleurs de lys et d'hermines, tranches rouges, pièce de titre en maroquin rouge et de tomaison en maroquin vert, armes sur les plats (reliure de l'époque).
Édition originale. Rapports établis par Louis-Paul Abeille, inspecteur général des manufactures, physiocrate convaincu et J.-G. Montaudoin, avocat à Nantes. La Société d'Agriculture, de Commerce et des Arts de Bretagne, la première société de ce genre en France, fut fortement influencée par les idées de l'économiste physiocrate J-C. M. Vincent Gournay ; ses membres avaient pour mission de dresser un état des lieux de l'agriculture, du commerce et de l'industrie dans les Etats de Bretagne, et s'engageaient à rendre publique les résultats de leurs travaux. Ces quatre années furent les seules publiées.Ouvrage en grande partie technique, mais où s'annoncent déjà les préoccupations démographiques et économiques d'Abeille, notamment la nécessité de la liberté dans le commerce des grains.Un frontispice et trois planches gravés par C. Baquoy, figure gravée au titre du second tome. Trace de mouillure marginale sur les cinq premiers feuillets du tome II.Bel exemplaire, aux armes des États de Bretagne.INED, 1-2 et 3243-44 ; Einaudi, 48-49.
, , 1786. 4 vol. grand in-folio (45 x 31 cm) manuscrits de 821, 785, 1056, 1084 pp., basane fauve granité, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin blond, tranches rouges (reliure de l'époque).
Une pièce d’archives remarquable sur la seigneurie d’OrgèresCe précieux ensemble documentaire, relatif à la seigneurie d’Orgères en Ille-et-Vilaine, constitue une source incontournable pour l’histoire féodale bretonne. Érigée successivement en châtellenie en 1640, puis en baronnie en 1664 et en 1774, la seigneurie reflète les évolutions sociales, économiques et politiques qui marquèrent la région de la fin du Moyen Âge jusqu’à l’Ancien Régime.Une organisation méthodique des archives. Le fonds se divise en plusieurs volumes, chacun contenant la transcription minutieuse de trois ou quatre « boîtes », elles-mêmes subdivisées en « liasses ». Ces sections abordent les différents fiefs, villages et paroisses associés à la baronnie, tout en recensant les actes d’aveux, contrats d’acquêts, et afféagements effectués par les habitants du XVe au XVIIIe siècle. Chaque acte est accompagné de détails sur les noms, professions, et biens immobiliers des individus concernés, constituant ainsi un véritable état des lieux socio-économique de l’époque.Vol. 1 (Boîtes 1-5) : Ce volume couvre les fiefs de Montenay et de Laleu, ainsi que divers villages de la paroisse d’Orgères, tels que La Landelle, La Haie Longue, et La Roussais. On y trouve également des informations sur des terroirs comme La Mandonnais et des lieux comme Les Basses Premellières.Vol. 2 (Boîtes 6-8) : Cette section s’intéresse aux fiefs du Plessix Charue et à leurs dépendances, incluant des villages comme La Blanchetais, Du Bas Plessix, et Forjoualle. Des aveux sans dénomination de village y sont également consignés.Vol. 3 (Boîtes 9-12) : Ce volume se concentre sur les paroisses de Bourgbarré et d’Orgères, ainsi que sur des fiefs comme celui du Châtenay. Les mentions des villages de Vezin, La Moissonnaie, et La Frogeraye enrichissent cet ensemble.Vol. 4 (Boîtes 13-16) : La dernière section examine notamment les paroisses de Laillé et leurs villages, comme Caran et La Touche, ainsi que des fiefs tels que celui de Fourgeray.Histoire dynastique de la seigneurie d’Orgères. La seigneurie d’Orgères apparaît pour la première fois dans les sources historiques bretonnes à la fin du XIIe siècle. Originellement détenue par la famille éponyme, elle passe, après l’extinction de cette lignée au XIIIe siècle, aux Moraud, par le mariage de Perrine d’Orgères avec Jean Moraud. La seigneurie est ensuite vendue à Jean Bouëdrier, un chanoine de Rennes, au XVe siècle, avant d’échoir à la famille de Bourgneuf.En 1640, Henri de Bourgneuf obtient l’érection de la seigneurie en châtellenie, puis en baronnie sous Louis XIV en 1664. Cependant, à sa mort, les lourdes dettes de succession entraînent une vente judiciaire en 1713. La seigneurie est alors acquise par Guy Déniau, dont la descendance, par alliance, conduit à son intégration dans les patrimoines des familles de Cornulier, Hay de Nétumières, et Bonescuelle. Yves Blaise de Bonescuelle, officier de dragons, fut titré baron d’Orgères en 1774 et comte en 1777.Une richesse documentaire exceptionnelle. Outre les actes féodaux, ces volumes incluent des tables détaillant terres, vassaux, et fiefs, constituant un outil d’analyse unique pour la recherche historique. Cet ensemble, mentionné dans la Revue de Bretagne (1909), illustre les complexités administratives et les transformations sociopolitiques de la Bretagne seigneuriale, à travers une micro-histoire exemplaire.Précieux manuscrit XVIIIe d'une parfaite lisibilité. Reliures partiellement épidermées, coiffes abimées.
A Paris, chez Augustin Courbé, 1661. 2 parties en 1 vol. in-folio de (20)-348 pp. ; (4)-370-(44) pp., veau brun, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition posthume, augmentée d'une seconde partie inédite. L'édition originale a paru en 1649.On lit dans le Privilège du roy (1661) : « Notre bien aimé Jacques Saint Clair de Roselin nous a fait remontrer avoir la suite de l'Histoire des Troubles de la Grande Bretagne, écrite et corrigée par le défunt sieur Mentet de Salmonet, laquelle suite il desire faire imprimer avec la premiere partie de ladite Histoire. » Robert de Mentet de Salmonet (parfois orthographié Mentheit, 1603?-1660?), gentilhomme écossais, était attaché à la maison du cardinal de Retz à l'époque où ce dernier n'est encore que coadjuteur de Paris - l'ouvrage est dédié A Monseigneur l'Archevesque de Corinthe, coadjuteur en l'Archevesché de Paris. Au commencement de la Fronde, Mentet fut chargé de rédiger et imprimer l'histoire récente des révolutions d'Angleterre afin de dégager une marche à suivre dans les troubles parisiens qui s'annonçaient (Tome I, depuis l'année 1633 jusques à l'année 1646 ; tome II, depuis l'année 1646 jusques à l'année 1649). Mentet est l'auteur à la même époque (1652) d'une célèbre mazarinade proche de son Histoire des troubles, Remontrance très humble au sérénissime prince Charles II, roi de la Grande Bretagne, sur la conjoncture présente des affaires de Sa Majesté. Relié à la suite : [RIORDAN DE MUSCRY (D.)]. Relation des véritables causes et des conjonctures favorables qui ont contribué au restablissement du roy de la Grand' Bretagne. Paris, A. Courbé, 1661. In-folio de (4)-46 pp. Édition originale. Exemplaire à grandes marges, orné du portrait de l'auteur en frontispice gravé par Lochon d'après Mignard ; titre imprimé en rouge et noir pour chaque partie, orné d'une large vignette (marque typographique) ; petite note manuscrite à l'encre du temps sur la garde supérieure.Large et pâle mouillure feuillets BBb, coiffes, caissons de tête et de pied manquants, mors partiellement fendus, coins usés. Michel Francisque, Les Écossais en France et les Français en Écosse (1862), II, p. 300.
A Paris, chez Augustin Courbé, 1661. 2 parties en 1 vol. in-folio de (20)-348 pp. ; (4)-370-(45) pp. [RIORDAN DE MUSCRY (D.)]. Relation des véritables causes et des conjonctures favorables qui ont contribué au restablissement du roy de la Grand' Bretagne. Paris, A. Courbé, 1661. In-folio de (4)-45-(1) pp. Ensemble 1 vol. in-folio, basane brune, dos orné à nerfs (soleil surmonté du monogramme IHS répété entre les nerfs), roulette à froid d'encadrement sur les plats, soleil surmonté du monogramme IHS aux angles des deux plats, grand soleil surmonté du monogramme IHS au centre des plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Édition posthume, augmentée d'une seconde partie inédite. L'édition originale a paru en 1649. On lit dans le Privilège du roy (1661) : « Notre bien aimé Jacques Saint Clair de Roselin nous a fait remontrer avoir la suite de l'Histoire des Troubles de la Grande Bretagne, écrite et corrigée par le défunt sieur Mentet de Salmonet, laquelle suite il desire faire imprimer avec la premiere partie de ladite Histoire ». Robert de Mentet de Salmonet (parfois orthographié Mentheit, 1603?-1660?), gentilhomme écossais, était attaché à la maison du cardinal de Retz à l'époque où ce dernier n'est encore que coadjuteur de Paris - l'ouvrage est dédié A Monseigneur l'Archevesque de Corinthe, coadjuteur en l'Archevesché de Paris. Au commencement de la Fronde, Mentet fut chargé de rédiger et imprimer l'histoire récente des révolutions d'Angleterre afin de dégager une marche à suivre dans les troubles parisiens qui s'annonçaient (Tome I, depuis l'année 1633 jusques à l'année 1646 ; tome II, depuis l'année 1646 jusques à l'année 1649). Mentet est l'auteur à la même époque (1652) d'une célèbre mazarinade proche de son Histoire des troubles : Remontrance très humble au sérénissime prince Charles II, roi de la Grande Bretagne, sur la conjoncture présente des affaires de Sa Majesté.Portrait de l'auteur en frontispice gravé par Lochon d'après Mignard ; titre imprimé en rouge et noir pour chaque partie, orné d'une large vignette (marque typographique).Reliure de l'époque exécutée pour le collège des jésuites de Strasbourg, remise en prix à Franciscus Adrian Marinvillanus. Ex-libris manuscrit Veuve Houillon. Quelques restaurations (coins et mors). Michel Francisque, Les Écossais en France et les Français en Écosse (1862), II, p. 300.