Georges crès et cie 1915 280 pages in12. 1915. Broché. 280 pages.
Reference : 272874
Bon Etat texte frais
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
DANTY (N)Traité de la preuve par témoins en matière civile,contenant le commentaire latin & français avec plusieurs nouvelles questions tirées des plus célèbres jurisconsultes & décidées par les Arrêts des Cours Souveraines. Et des Observations sur l'Article 55. de l'Ordonnance de Moulins, & sur le Titre vingtième de l'Ordonnance de 1667. Le tout conféré avec l'Edit Perpetuel des Archiducs, les Ordonnances, statuts & Coutumes de Milan, de Bologne la Grasse, de Naples, de Portugal, & des autres païs qui ont rapport à l'usage du Droit français sur cette Matière ; avec le traité de la preuve par comparaison d'écrituresParis, Montalant, 1738. In-4°, reliure plein cuir (abimée, manques importants), [26]-699 pp., intérieur assez bien conservéAssez rare
Catherine Puigelier (sous la direction de), La Preuve, Economica, collection Etudes juridiques, 2004, actes du colloque organisé au Sénat les 13 et 14 février 2004, 16 cm X 24,1 cm, 246 pp, couverture souple. Broché
Envoi de l'autrice à un ami philosophe. Bords un peu frottés. Petite trace de pliure sur les coins. Très bon état par ailleurs. Intérieur frais.
A Paris, chez de Nully / Vincent / Despilly / Vatard Fils, 1752. Un fort vol. au format in-4 (262 x 203 mm) de 1 f. bl., 14 ff. n.fol., 699 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de pleine basane marbrée havane, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, jeu de petits filets obliques dorés sur les nerfs, caissons d'encadrement dorés, filets verticaux dorés, filets en pointillés horizontaux dorés, fleurons dorés, semis de petits fleurons dorés, palette dorée en tête et queue, double filet doré sur les coupes, tranches saumon.
Edition en partie originale. ''Ce n'est pas seulement parce que l'édition du Commentaire de Jean Boiceau sur l'article 54 de l'Ordonnance de Moulins devient rare, que cette nouvelle édition paraît au jour : mais aussi parce que depuis un siècle que cette Ordonnance a été publiée, il est survenu plusieurs changements dans la Jurisprudence sur la preuve par témoins en matière civile qui méritaient des observations particulières''. Pour une édition antérieure : Camus & Dupin, Bibliothèque choisie des livres de Droit, 1213 - Brunet VI, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 2805. Abrasions et petits manques superficiels épars affectant la reliure. Pièce de titre absente. Petites perforations affectant la première contre-garde ainsi que la marge des derniers feuillets. Premier feuillet (blanc) désolidarisé. Présence de quelques rousseurs ou petites tâches claires dans le corps d'ouvrage. Petit manque angulaire affectant un feuillet. Du reste, bonne condition.
1769 basane mouchetée, dos à n. , tr. rouges. in-4, (14ff.), 699pp., P. de Nully 1769,
Contient le Traité de la preuve par comparaison d'écritures de Le Vayer de Boutigny.
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1 lettre autographe signée de 2 ff. (format 21,5 x 16cm ) avec cachet de cire et cachet postal "Dijon" : [ Belle L.AS. datée du 11 mai 1790, adressée à Madame Brenet Religieuse Bernardine a l'Abbaye du Lieu-Dieu à Beaune ] "Dijon, 11 mai 90. Il ya déjà longtemps que je ne t'ai donnée de nouvelles tu penses peut-être que je suis indifférent à en recevoir des tiennes [... ] J'avais des affaires comme tu le sais je t'apprendrai que lundi 3 de ce mois j'ai soutenu mon dernier examen. Tu va me dire que je m'en suis tiré avec les Etrivières, pas du tout ma petite poule j'ai été complimenté et comblé d'éloges si bien que sans délibérer et sans me faire retirer on m'a prodigué des louanges. Il faut avouer que l'on a bien peu ménagé ma modestie. Quoiqu'il en soit, ces messieurs ont eu la bonté d'être content de la preuve que je leur ai donné de mes talents il n'y a eu que moi de mécontent [ ... ] Je serais très fâché de n'avori pas encore une thèse à soutenir pour me dédommager. Cette thèse sera publique à l'hôtel-de-ville en présence de tous les officiers municipaux de cette ville. Juge si je vais la travailler [...] J'appris de Moissey lorsque j'y allai que ma tante Thérèse avait fait une donation [... il explique ensuite que de son côté il n'a fait aucun arrangement avec son père "parce qu'il ne veut s'engager à rien" : ] "il a bien eu tort car il est presque sans le sou à présent et j'ai bien eu des maux pour me faire aggréger cette année au collège des médecins de Dijon. J'oublie de te dire que mon père et mon frère l'aîné viendront à ma thèse. Je voudrais que depuis Dijon ils voulussent faire le voyage de Beaune ; je tâcherai de les y décider. On songe actuellement à la formation des départements et cette semaine on aura une confédération de toute la [ milice ? ] de Bourgogne : la ville sans cela [ serait de reste ? ] presque tous les gens riches et aisés se sont [... ] à leur Campagne, il y avait évidemment deux partis celui des Enragés ou démagogues outrés a été le triomphant tout cela je l'avoue n'est pas amusant quoique je sois neutre fort heureusement. Je suis cependant faché de bien des choses. Adieu ma petite donne moi de tes nouvelles et ne m'oublie pas auprès de Mde [ ... ] et et Mde sa soeur [ ... ]. Ton ami Brenet"]
Très intéressante lettre attribuable au médecin et futur député Henry Catherine Brenet (1764-1824). Né à Moissey près de Dôle, Henry Brenet avait suivi les cours de la faculté de Besançon, il vint achever ses études médicales à Paris, où il fut reçu docteur en médecine avec l'éloge de ses maîtres Louis, Vicq d’Azyr et Portal. S’étant établi en 1790 à Dijon, ainsi qu'il le précise dans sa lettre, il s'opposera aux Montagnards, et sera enfermé pendant la Terreur au château de Dijon. Dans la présente lettre, il se présentait prudemment comme "neutre" mais dénonçait les Enragès et les "Démagogues outrés". "Son insouciance apparente trompa ses gardiens, et il profita de la sécurité qu’il avait su leur inspirer pour s’échapper en escaladant une muraille" ; mais, informé qu’une épidémie venait de se manifester dans les hôpitaux de Dijon, il n’hésita pas à soigner les malades, et cette action lui valut la liberté. "Dès lors Brenet fut placé par l’opinion au rang des premiers praticiens de Dijon" (Michaud, V, 472). Abbaye cistercienne de moniales dite "abbaye du Lieu-Dieu" était située sur le territoire de la commune de Marey-lès-Fussey (au nord de Beaune). Bon état (la signature de Brenet visible sur le reste de papier contrecollé au cachet de cire).