Hatier 1967 205 pages poche. 1967. Poche - Broché. 205 pages.
Reference : 243678
Très Bon Etat
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
broché - 16 x 24 - pages 105 à 207 - 32 ème année - N°126 - revue trimestrielle 15 janvier 1990 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
Exemplaire conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Paris, Delaunay et Pelicier, 1817. In-8 de 366 pp., (1) f. d’errata. Plein veau havane, filet noir encadrant les plats, dos lisse avec pièce de titre de maroquin olive, tranches marbrées, charnières légèrement frottées. Reliure de l’époque signée de Doll. 201 x 126 mm.
Édition originale, très rare. C'est dans cet ouvrage qu'apparaît pour la première fois, imprimé sur la page de titre, le pseudonyme "M. de Stendhal". Vicaire, I, 452; Fléty, p. 60. «Rare». Clouzot, 256. «Ouvrage rare et important». Carteret, II, 346. Fruit des divers voyages de l'auteur en Italie, ce livre est le premier ouvrage signé du nom de Stendhal, pseudonyme auquel il devait conférer tant d'éclat (Martineau).Pour la première fois, H. Beyle utilisait le pseudonyme à consonance germanique à l'abri duquel il pouvait, en « hussard de la liberté » multiplier les critiques sur les fâcheuses conséquences du Congrès de Vienne pour le destin de l'Italie (Stendhal et l'Europe, catalogue de l'exposition à la Bibliothèque nationale, 1983, n°162).La préface n'a pas été reproduite dans les éditions postérieures. «Œuvve que Stendhal publia en 1817 ; l’auteur, ‘officier de cavalerie’, ‘qui a cessé de se considérer comme Français depuis 1814’, y prend le pseudonyme sous lequel il devait devenir célèbre. Le récit s’attache à l’itinéraire fictif d’un voyage que l’auteur aurait fait en 1816 et 1817, de Milan à Bologne, Florence, Rome, Naples, et par la suite de Rome à Florence, Bologne, Ancône, Padoue, Venise et Milan. En réalité, Beyle vit Padoue et Venise en 1813 et en 1815… L’Italie de ce temps permettait au jeune auteur de croire qu’il allait au-devant du bonheur : le magnifique développement des arts, la légèreté et tout à la fois le caractère absolu des sentiments, haine ou amour, les habitudes d’une société galante et pleine de vie le rendent intensément attentif au présent et curieux de cette civilisation séculaire. Rome, Naples et Florence lui semblent être les trois villes de l’esprit, pour la liberté des entretiens, l’activité des peintres et des musiciens, et la beauté des femmes. En proie aux transports d’un hédonisme raffiné, Stendhal passe avec ravissement d’un lieu à un autre, des lacs lombards aux rives de l’Arno, et au Vésuve, ne celant point son dédain pour les ‘âmes sèches’ qui ne comprennent pas la beauté de la création artistique et l’agréable vie d’une société qui n’a de compte à rendre qu’à elle-même et qui aspire aux plus hautes destinées. Et c’est dans son éloge de Milan que le livre atteint à une parfaite originalité, sur le plan littéraire. Plus tard, Stendhal devait compléter ce brillant aperçu sur l’Italie au XIXe siècle par ses ‘Promenades dans Rome’ ». Dictionnaire des Œuvres, V, 823. Précieux exemplaire de cette rare édition originale de Stendhal conservé dans sa pleine reliure de l’époque signée de Doll, condition des plus rares. Provenance: Auguste Lambiotte (n° 96 de la 4e vente Lambiotte de décembre 1977).
broché - 16 x 24 - pages 1 à 104 - 32 ème année - N°125 - revue trimestrielle 15 octobre 1989 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
broché - 16 x 24 - pages 194 à 264 - 33 ème année - N°131 - revue trimestrielle 15 avril 1991 - revue publiée avec le concours du centre national des lettres " BEAUREGARD" 3, montée Maurice GIGNOUX 38000 GRENOBLE.
Ouvrage atypique, l'Histoire de la peinture en Italie fut écrite et publiée en 1816 par Stendhal pour oublier ses soucis matériels, ses déceptions morales et politiques, mais resta inachevée. Elle méritait toutefois de revoir le jour accompagnée des reproductions des œuvres dont il fait la description, l'éloge ou qu'il rejette. Parmi les œuvres évoquées par Stendhal on retrouvera celles faisant partie du "Musée Napoléon", que l'auteur (Henri Beyle) connaissait tout particulièrement pour avoir été chargé des œuvres réquisitionnées par l'empereur, dont nombre de chefs-d'œuvre de la peinture italienne. Cette Histoire de la peinture en Italie n'est pas une histoire méthodique de l'art italien ; elle est davantage un ouvrage où se mêlent des souvenirs personnels, à la fois politiques et moraux, et des considérations artistiques. En revanche, les œuvres commentées par Stendhal constituent une véritable galerie de peinture que l'auteur dresse pour le plaisir de toute "âme sensible". Cet essai reflète autant le magnétisme puissant que l'art italien exerce encore sur ses contemporains que ses propres choix esthétiques. Stendhal se révèle ici un guide hors du commun, hostile à l'érudition, mais très sensible à l'image, et, dans ses descriptions où perce un sens historique aigu, Michel Ange trouve une place singulière. L'auteur l'affectionne autant pour ses qualités d'artiste que pour sa position morale, nous brossant le portrait d'un vrai héros romantique. Il accorde également sa reconnaissance à des artistes comme Guido Reni, le Corrège, et surtout à Léonard, "maître du genre noir et majestueux". En conclusion, cet ouvrage se révèle par bien des aspects audacieux et sa liberté de conception est encore tout empreinte des rêves d'un monde nouveau que l'auteur a partagés un moment avec Napoléon. Même si Stendhal n'est pas un critique d'art professionnel, force nous est de reconnaître que la plume hardie de l'écrivain a su traduire de façon bien souvent admirable les émotions de tout amateur éclairé Révision du texte et préface par Henri Martineau, complet en deux vols brochés, 15x10, très bel état, 435, 348pp. Exemplaire numéroté sur vergé Lafuma 238/1800 Le lire du Divan 1929 ref/269