Flammarion 1949 320 pages in8. 1949. Cartonné. 320 pages.
Reference : 215700
Bon Etat
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Cités des livres Paris, Cités des livres, 1931. In-8 broché de XXVIII + 308 pages. Tome I seul. Introduction de Georges Girard. Exemplaire non rogné, Un des 36 exemplaires sur vélin d'arches, n°11.Légères rousseurs en couverture, intérieur frais.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Dans la première lettre, écrite de l’abbaye aux bois après 1813, adressée au général Gérard, elle sollicite un entretien avec ce dernier au sujet de l’un de ses enfants. Elle lui assure sa « parfaite & bien haute estime. C’est l’expression du cœur de la veuve d’un ancien frère-d’armes ».Cette lettre est montée sur papier fort.Dans la seconde lettre, datée du 1er février 1835, elle demande l’assistance d’un baron pour son fils cadet le marquis d’Abrantès « un excellent et parfait sujet ». « Ce jeune homme désirerait vivement aller aux bals particuliers du Roi – Je ne sais comment m’y prendre pour cela et me voilà à vous comme à notre ange Gardien venant vous demander de m’assister encore. » Elle termine en faisant référence à l’un de ses ouvrages : « Je ne veux pas vous retenir à lire mes fatras. J’aurai l’honneur de vous envoyer demain ou après la 4e livraison Des femmes célèbres – Contenant Marie de Médicis - Lady Montague – Christine de Suède et Marie Antoinette. » Cet ouvrage est Les Femmes célèbres de tous les pays : leurs vies et leurs portraits, écrit en collaboration avec Joseph Straszewicz, parut en 1834.Rousseurs.On joint une L.A.S. de la femme de lettres Joséphine Junot d’Abrantès (180.-1888), seconde fille de la duchesse, de juillet 1838, 1 page in-12, sur papier de deuil.Cette lettre fut écrite seulement quelques jours après la mort de la duchesse d’Abrantès. Joséphine demande à son correspondant de lui accorder un instant d’audience : « Je vous en aurais une grande obligation et surtout, s’il vous était possible de prendre comme faisable, la demande que j’ai à vous adresser. »
Paris, Lethielleux 1913. In Paris, Lethielleux 1913. In-16 broché de 125 pages. Collection Femmes de France N°16.
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Société Des Publications littéraires Illustrées Broché D'occasion état correct 01/01/1910 150 pages
Albin Michel, s.d. (1925), 4 vol. in-8°, 312, 315, 311 et 320 pp, introduction par Albert Meyrac, reliures demi-chagrin vert, dos à 4 faux-nerfs guillochés ornés en long, décor doré et à froid, têtes dorées, pièces de titres basane vermillon, couv. illustrées conservées (rel. de l'époque), bon état
Édition complète en 4 volumes. — Née en 1784, Laure de Saint Martin Permon (1784-1838) se trouve, dès l'enfance, mêlée aux événements tragiques de la Révolution. Élevée à la manière de l'Ancien Régime par un père et une mère attachés aux traditions, elle devient à seize ans l'épouse d'un général républicain, Junot, aide de camp et favori de Napoléon Bonaparte que sa famille et elle-même ont intimement connu dès sa jeunesse. Tour à tour, épouse du Gouverneur militaire de Paris, ambassadrice au Portugal aux côtés de Junot fait Duc d'Abrantès par l'Empereur, témoin direct des horreurs de la guerre d'Espagne, maîtresse de Metternich, ambassadeur d'Autriche à Paris, elle vit au plus près chaque instant de l'épopée consulaire et impériale. Veuve et ruinée à la chute de l'Empire, elle n'en joue pas moins un rôle éminent sous la Restauration. Elle se met alors à écrire et ses mémoires, parus de 1831 à 1835, connaissent un succès prodigieux. Toujours le destin l'a placée ou il le fallait, et, vingt ans plus tard elle restituera ce vu et ce vécu en un récit touffu, décousu, passionnant. Avec un dédain superbe de la chronologie, elle va, vient, vagabonde, anticipe, retourne en arrière, ressuscite le passé. Témoin irremplaçable de l'épopée consulaire et impériale, elle plante le décor, brosse une fresque immense, fourmillante de petits faits pris sur le vif, de détails piquants, de portraits malicieux qui donnent le ton de l'époque et lui restituent sa saveur première. Il faut dire qu'à presque chaque page s'y profile la silhouette de Napoléon. Elle l'a vu penché sur son berceau, elle a suivi de près son ascension, elle lui doit sa fortune, sa gloire, son nom même. Qui mieux qu'elle pouvait peindre Napoléon ? — “Célèbres mémoires qui doivent beaucoup à Balzac et dont Chateaubriand, Victor Hugo et Alexandre Dumas firent grand cas. C’est dire le prestige de ces souvenirs riches en anecdotes curieuses et en portraits piquants.” (Tulard, 5) — "Les travailleurs appliqués à l'histoire du Consulat et de l'Empire savent le crédit qu'il faut accorder aux Mémoires de la duchesse d'Abrantès – ou plutôt qu'il ne faut pas leur accorder, mais ce n'est point à eux que s'adresse la présente édition, destinée, semble-t-il, à un public qui apprécie surtout dans l'histoire, les historiettes d'alcôve." (Jean Bourdon, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1929)