Héloise d'ormesson 2014 250 pages in8. 2014. Broché. 250 pages.
Reference : 214371
ISBN : 2350872858
Très Bon Etat annotation page garde (dédicace auteur?)
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
VACCINE et VARIOLE. VARIA. ( titre au dos) RECUEIL factice de QUATORZE PLAQUETTES in-8, demi- percaline bleu-foncé, dos à faux-nerfs à froid, titre doré (reliure de l’époque ; bel exemplaire, sans, ou avec peu, de rousseurs, sauf mention expresse). Tous ces textes possèdent un cachet de la « Bibliothèque de la Ville de Pau », apposé sur le titre, un autre p.51, le cas échéant. (manquent les photos des n° 11 et 13) MED 085-1 ROUGIER (Dr Casimir) : De la vaccine et de la supériorité de la vaccination animale. Marseille, Typ. et Lith. Barlatier-Feissat père et fils, 1869. 24pp. [dont faux-titre et titre]. « Mémoire lu à la Société Impériale de Médecine de Marseille le 11 décembre 1868 ». « Il y a toujours, au commencement de l’application d’une méthode nouvelle, des tâtonnements, des incertitudes que l’usage finit par surmonter » (p.6). In fine, cette conclusion… étonnante (n°10/12, p. 24) : « La vaccination de la vache à l’homme est la seule qui présente toutes les garanties de succès et de sécurité, et elle dégage la responsabilité du médecin ». MED 085-2 [« ANTIVAX »] - VILLETTE de TERZÉ (Gabriel-Claude) : La vaccine. Ses conséquences funestes Démontrées par les Faits, les Observations, l’Anatomie pathologique et l’Arithmétique. Réponse au questionnaire anglais relatif à la vaccine Adressé aux Académies par la Chambre des communes d’Angleterre. Paris, Germer Baillière, Londres [et] New-York, H. Baillière, Madrid, Bailly Baillière, 1857. (2) ff. [faux-titre, titre]-160 pp. (rousseurs éparses). Sur l’auteur (Paris, 1800- ?, 1876), voir « ClioTexte11 » Dès la préface , le ton est donné : l’auteur, « ami sincère de la vérité, indépendant par position, impartial par caractère, dévoué à l’intérêt de l’humanité », et « bien que [sa] brochure soit purement dogmatique, que la polémique ne soit pas [son] rôle », ne peut que constater « l’influence du vaccin sur la dégénérescence de l’espèce humaine, sur la mortalité et sur la population ». Malgré cela, l’Académie a donné « un petit prix, une petite couronne [à un] jeune prosélyte qui a montré du zèle et des sentiments dociles (…) moyen détourné de prouver aux vaccinomanes découragés qu’elle soutenait encore leur cause » (il s’agit de la thèse d’Eugène BERTIN : « Essai historique et critique sur les attaques dirigées contre la vaccine », Paris, 1856). On retiendra surtout la charge contre BERTILLON (voir n° MED 031-1) « qui a l’aplomb de se présenter chargé d’un fatras de statistiques officieuses, d’un amas confus de chiffres fantastiques, dont il est impossible de vérifier l’authenticité » ; son livre n’est pas une œuvre de science mais « un ramassis de statistiques réunies ou fabriquées en faveur de la cause qu’elles veulent soutenir. (…) Œuvre d’un jeune étourdi, mal conseillé mais ambitieux : « il débute : or, les chemins sont difficiles, surtout quand on débute à Montmorency [en italique dans le texte]». In fine, résumé des positions de l’auteur, martelées et assénées en vingt-deux « Maximes et Aphorismes » (pp. 151-155), dont : VIII- « La petite-vérole n’est pas une maladie, c’est une crise physiologique ». IX- « La vaccine est un délit commis contre la nature ». X- La vaccine amoindrit chez l’homme, les avantages dont le Créateur l’a doué en naissant (…) ». XIII- « L’homme contracte dans les vingt premières années de sa vie, une dette envers la société qui le nourrit et l’élève gratuitement ; s’il meurt au moment d’acquitter sa dette, son existence n’a été qu’une charge pour son pays (…) ». XV- « (…) l’homme [est] le chef-d’œuvre de la création.(…) celui qui a eu la malencontreuse idée de le perfectionner en greffant sur lui le virus d’un cheval (*) ou d’une vache (*), ne ressemble-t-il pas à un barbouilleur qui voudrait corriger un tableau de Raphaël ». [(*) en italique dans le texte. Centaure et Minotaure, même combat]. XVII- « La vaccine a plus fait de borgnes que la petite vérole n’a fait d’aveugles », qu’on peut immédiatement lui renvoyer : « L’optimisme est dangereux lorsqu’il touche à l’aveuglement » (maxime XXII et dernière). (*) faire note avec dessin de SERRE MED 085-3 WARLOMONT (Dr Évariste) : De la vaccination animale et de l’utilité des revaccinations à tous les âges de la vie. Bruxelles, Librairie de H. Manceaux, 1865. Sans faux-titre, (1) f.[titre]-22pp. Communication faite à l’Académie royale de médecine de Belgique le 24 juin 1865. (Extrait du Bulletin de l’Académie (etc.), deuxième série, tome VIII, n°6). E. Warlomont (Aubel, Pays-Bas)- 1820-Bruxelles, 1899), était membre de l’Académie de Médecine de Bruxelles. Titre inconnu à la BNF. Premier jet ( ?) d’un important « Traité de la vaccine et de la vaccination humaine et animale » (Paris, J.-B. Baillière et Bruxelles, Veuve Manceaux, 1883).
Reference : MED085
MED 085-8 HAMEL (Louis) : Du rash variolique (Variolous rash des anglais) [éruption variolique). Paris, Adrien Delahaye, 1870. (2) ff. [faux-titre, titre]-100pp.-(1) f. [table]. Retirage de la thèse de l’auteur, parue la même année (Paris, Pillet. Thèse n° 126). Ouvrage construit à partir de trente-deux observations, la plupart de l’auteur. Sont passés en revue, différents types de « rash » (= exanthème = éruption cutanée) : d’origine bactérienne (érysipèle, scarlatine) ou virale (variole, varioloïde, roséole, rougeole, rubéole, varicelle), maladies parfois bénignes, parfois mortelles ; presque toutes les combinaisons sont possibles… Sur le titre, EAS de l’auteur « A mon excellent Maître le professeur Depaul. Dr Hamel (à Nogent [-le-] Rotrou 8 juin 1870 ». MED 085-9- [CALZA (Dottore, relatore)] : Le prime prove della vaccinazione animale [ajout manuscrit à l’encre : in Venezia]. Comunicazione del Comitto promotore al Comitato medico veneziano. Venezia, 1870—Tip. Ripa monti-Ottolini [au verso du titre]. In-12 (cm 11x16), sans faux-titre, 23[dont le titre]-(1) pp. Absent dans les bibliothèques publiques françaises (BNF, CCfr), B.N.Italie. ( ?). In Google.play, un titre numérisé, avec le même ajout manuscrit. Conclusions (traduction Google) : «1.° La vaccination animale a été créée à Venise par le comité de promotion, et avec des résultats satisfaisants 2.° Il est hautement souhaitable que non seulement la classe de médecins, mais aussi la représentation communale, [doit] accompagner et favoriser l'extension en coopérant pour améliorer la pratique, afin que, une fois les difficultés écartées, elles accroissent nos succès favorables ». E.A.S. « A M. Depaul ». Paru sans couverture : sur la dernière page, restes d’un cachet postal « Italia ». MED 085-10- [ROSE (Charles)] : A safe, speedy, and certain cure for Small-pox : with cases illustrative of its efficay in every stage of the disease, in preventing disfigurement, &c. &c. [Un remède sûr, rapide et certain pour la variole : avec des cas illustrant son efficacité à chaque stade de la maladie, pour prévenir la défiguration]. « Facts are stubborn things » [Les faits sont des choses têtues). Hertford, John Rose, London, Kent & Co, 1863. Sans faux-titre, 16pp.[ dont le titre]. Attribution à Charles ROSE, signataire de la préface, est confirmée par l’ Université of Glasgow, Library et la Library of Congress (« www.loc.gov ») .
MED 085-11 DE SOUZA UCHÔA (João Raulino ) : Vaccinaçāo animal modo de obte-la e de applica-la. Paris, Typographia de A. Parent, 1870. Sans faux-titre, 16 pp. [dont le titre]. Dédicace imprimée « A M. le Dr Depaul ». Petit exposé qui s’appuie essentiellement sur les publications du Docteur Depaul MED 085-12 BLANC(Henry) : Compulsory vaccination. An Inquiry into the present unsatisfactory condition of vaccine lymph, and a remedy proposed. (Vaccination obligatoire. Une enquête sur l'état actuel insatisfaisant de la lymphe vaccinale, et un remède proposé) [traduction Google]. London, John Churchill & Sons, 1869. Sans faux-titre, 32pp. [dont IV (titre et préface)]. Henri-Jules BLANC [de BELMONT] (Londres, 1831-Paris, 1911), Docteur en Médecine à Montpellier eut une carrière chaotique ; assistant-chirurgien à Bombay en 1859, participe à la guerre de Chine en 1860 ; en 1867 il prend part à l’expédition d’Abyssinie : présent au siège de Magdala. Prisonnier durant deux années, il fut libéré, moyennant une rançon de 2000 £ ; puis il retournera à Bombay ; enfin, vers 1887, on le retrouve médecin –consultant… à Cannes. Il était partisan de la vaccination obligatoire, que l’on doit (p.32) « améliorer, et non abandonner, achever le grand travail de Jenner et redonner à son immortelle découverte toute son utilité, sa gloire et son prestige d’antan » (traduction Google). Sur le titre, E.A.S. « avec les compliments de l’auteur », au Docteur De Paul. MED 085-13 GINTRAC (Henri) : Épidémie de variole arrêtée dans sa marche par des vaccinations et des revaccinations générales. Bordeaux, A. Gounouilhou, Imprimeur de l’Ecole de Médecine, 1857. Sans faux-titre, 17[dont le titre]-(1) pp. « Extrait d’un Mémoire auquel l’Académie impériale de Médecine de Paris a décerné une médaille d’or dans sa séance publique du 16 décembre 1856 ». Il s’agit de « la commune de Gujan, canton de La Teste [Gironde], qui devint le théâtre d’une épidémie sérieuse de variole » (p.4). Précision in fine : « Extrait du Journal de Médecine de Bordeaux ». Henri Gintrac (Bordeaux, 1820-1878), lauréat de l’Acad. Impér. de Méd. de Paris (1850-1856) était prof.-adjoint à l’École de Méd. de Bx. Pour lui, la vaccine a une vertu préservatrice souvent absolue ; néanmoins, la revaccination doit lui prêter son appui, puisque, « même en temps d’épidémie, elle jouit d’une complète innocuité » (p.17). MED 085-14 JALABERT: Rapport présenté à MM. Les membres du Comité central de Vaccine le 16 mars 1870 par M. le Dr Jalabert, secrétaire, sur les vaccinations pratiquées dans le département de l’Aude pendant l’année 1869. Sans lieu, sans nom d’éditeur, sans nom d’imprimeur, sans date. 16 pp., sans faux-titre ni titre. Travaux et statistiques de l’année, se terminant … par une demande de subvention. POUR LES GÉNÉRALITÉS ET LES PROVENANCES, merci de consulter la fiche « MED999 »
[Imprimerie Emile Flouret] - DE LA BATUT, Jeanne et Pierre
Reference : 44471
(1900)
1 cahier d'écolier, Imprimerie Emile Flouret, Bergerac, 7 pages manuscrites, s.d. (circa 1900-1930 ?) [ Témoignage détaillé sur la mort de Decamps ]. [ ... ] "Un jour Decamps invité [chez ] Napoléon III ne voulait s’y rendre qu'avec une femme et ses filles et son épouse refusant d'y aller, fit habiller en Amazone son fils qui avait une jolie figure efféminée. Personne ne s'aperçut de la supercherie, et chacun se demandait quel était cette jeune inconnue que Decamps accompagnait ainsi. Mais cela fit un scandale énorme et le lendemain toute la ville en parlait ; et le peintre s'en amusait beaucoup car il se souciait peu de l'opinion des autres. Enfin un ami qu'on avait mis dans la confidence raconta l'histoire et les potins s'apaisèrent, chacun disant : « C'est bien une idée d'artiste »." [...] "Decamps fit son premier tableau à l'huile de vers l'âge de 14 ans et le donna à une cousine [...] La scène était très animée et recelait déjà réel talent. Musard, l'introducteur des cafés-concerts en France, ayant vu ce tableau : « le jeune homme qui l'a fait, s'il continue, fera certainement son chemin ». Cela n'empêcha que le père de deux camps s'opposa longtemps à ce que son fils soit peintre ; il voulait en faire un notaire comme lui." [...] Il était très indépendant. Traité avec ses amis, éléments à s'amuser en compagnie, il avait, cependant un fond de mélancolie incurable." [...] « Les amis de ma femme ne sont pas mes amis », disait mon grand-père Dentu.[...] "M. Emile Gaboriau avait pour maîtresse une blanchisseuse. Il l'épousa après avoir été soigné par elle durant une maladie, mais sa mère ne lui pardonna pas. [...] Gambetta, ayant gagné (à la bourse, je crois) 4 millions et ne voulant pas qu'on le sache car un républicain milliardaire est toujours suspect s'acheta l'île de Porquerolles mais au nom de M. E. De Roussen, son secrétaire. Gambetta étant mort rapidement sans avoir le temps de régulariser la situation, M. de Roussen conserva, sans scrupules, l'île de Porquerolles. Sa femme, directrice d'une maison de correction dans l'île, se fit remarquer par sa brutalité, sa cruauté et fut d'ailleurs condamné de ce chef." [...] "Ma bisaïeule Mme Caumartin, veuve d'un avoué, propriétaire d'un hôtel particulier au coin de la rue Caumartin et du boulevard des Italiens vendus 2 millions au Crédit Lyonnais, versa 1 million pour libérer son gendre, Dentu, de prison où il se trouvait à la suite de polémiques dans le drapeau blanc. Sans doute pour payer ses amendes. Cette somme fut déduite de l'héritage de Mme Dentu afin que les soeurs de cette dernière n'en supportent pas les conséquences." [...] Decamps avait un ours. Il le prêta un ami qui le mena au bal de l'opéra où on le prit pour un déguisé. Puis il le laissa pour danser et l'ours, s'en fut coucher dans une loge où il s'endormit. Après le bal, une ouvreuse vint lui taper sur l'épaule et pensa mourir de frayeur quand elle s'aperçut que c'était un ours véritable." [ Notes sur Mme Gonzalez, femme du romancier, mère d'Eva Gonzalez, élèvre de Berthe Morizot ; notes sur la famille de Ponson du Terrail ]
Intéressant recueil d'anecdotes diverses, rédigé d'après les témoignages de la tante Angèle Lair par Jeanne Dentu ou par son fils Pierre de La Batut.