Larousse 1984 160 pages in4. 1984. Cartonné. 160 pages.
Reference : 196539
ISBN : 2035131219
Très Bon Etat
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Genève, Editions Paul Trembley, 1932. Un volume in-folio, de 190-[6] pages montées sur onglets, plein parchemin blanc, ornements orange et dorés, titre doré au premier plat.
Les photographies ont été prises par Fred Boissonnas au cours des années 1929 et 1930, qui a assumé la direction artistique de l'ouvrage. Elles ont été imprimée en héliogravure et tirées à la presse à bras taille-douce, et 40 sont en hors-texte, sous serpentes légendées et 195 in-texte. Les bandeaux, lettrines, vignettes et culs-de-lampe ont été spécialement dessinés en deux couleurs par Henri Boissonnas, artiste peintre (fils de Fred). Et une carte de l'Égypte. Édition originale en très belle condition. Tiré à 338 exemplaire, numérotés et signés par Fred Boissonnas et l'éditeur, celui-ci un des 37 numérotés en chiffres romains, n° 11, nominatif. Imprimé sur un beau papier de Hollande, fabriqué spécialement à la cuve, au format du volume, par Van Gelder Zonen à Amsterdam et filigrané au nom de l'ouvrage "Égypte" ainsi qu'à la marque de l'éditeur. En 1929, Fred Boissonnas réalisa, sous le haut patronage et avec l'appui de sa majesté le roi Fouad, un volume sur l'Égypte qui suivrait le format qui l’avait rendu si populaire auparavant: en 1910, En Grèce par monts et par vaux ; puis en 1919 Des Cyclades en Crète au gré du vent. L'impression commencera en 1930, et s'achèvera en novembre 1932: le livre donne " une image précise et vibrante de l'Égypte et de son histoire millénaire", grâce aux textes d'accompagnement rédigés par des spécialistes de l'histoire, de l'archéologie et de la géographie du pays et, surtout, des illustrations photographiques de Fred Boissonnas. E. Sohier, N. Crispini: Usages du monde et de la photographie p. 217.
Paris, Desenne et Vollard, 1787. 2 volumes in-8 de XVI-383 et VIII-458-[4] pages, demi-veau brun à coins, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre et tomaison beige et noire, coins frottés, pâle auréole d'humidité à la fin du second volume. Tampon de propriété: "Fs. Sautter, Pasteur, Ch.[evali]er de la légion d'honneur".
Orné de deux cartes géographiques dépliantes au vol. premier (Egypte et Syrie) et 3 vues dépliantes au second volume. Seconde édition de ce voyage qui connu un grand succès, et gagna des éloges aussi bien de Catherine II que de Napoléon. François Sautter, pasteur à Marseille, fut reçut chevalier le 1 mai 1821. Hage Chahine 5090, Boucher de La Richarderie, IV, 393 pour la 3ème édition.
Paris, Chez Onfroi, 1785, 1786. 3 volumes in-8 de X-395-[3]; [2]-310; [2]-310 pages. plein veau moucheté brun, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titre et tomaison beige, tranches rouges.
Illustré de 3 cartes géographiques dépliantes, et une grande vue de l'intérieur de la grande pyramide, dépliante aussi. Édition originale. Les deux premiers volumes constituent la relation de son voyage ; le dernier est consacré à l’étude de la religion et de la mythologie, d’après les textes arabes. Ces lettres, adressées à son ami Lemonnier, eurent d’abord une vogue prodigieuse et tous les journaux en firent le plus grand éloge. Parti en 1776 pour l'Égypte, et après avoir séjourné successivement à Alexandrie, Rosette, et au Caire, il en rapporte une description vivante faite au contact quotidien avec la population. Parlant l'arabe, son récit offre un contraste frappant avec l'austère description que fit Volney deux ans plus tard. C'est l'un des premiers voyages littéraires en Égypte, plus d'un siècle après François Savary de Brèves mais longtemps avant Chateaubriand, Lamartine ou Flaubert. (Wiki). Ex-libris XVIIIe non identifié. Auréole dans l'angle inférieur des 15 dernières pages du premier volume.
Paris, Onfroi, 1788. In-8 de [4]-362-[2] pages, demi-basane beige, dos lisse orné de filets dorés, pièces de titre beige et verte (manque de peau en haut du dos uniformément épidermé).
Illustré d'une carte de l'Asie mineure et des îles de la Grèce que l'auteur a visitées et d'un planche dépliante figurant le labyrinthe de Crète. Edition originale. Après avoir séjourné en Egypte, Savary restera deux ans sur plusieurs îles de l'archipel grec dont 15 mois en Crète. "Ses lettres sur la Grèce sont d'un très grand intérêt et restituent les conditions de vie des lieux qu'il visita ainsi que le caractère de leurs habitants plutôt que l'approche archéologique adoptée pour les lettres sur l'Egypte. Ces lettres perpétuent le sentiment anti-turc et le goût romantique exprimés auparavant par Guys et Choiseul-Gouffier" (Blackmer, Greece and the Levant, 1493).
Paris, Ducollet, 1840 - 1841. 2 volumes in-8 de XII-456p. et [4]-612p., demi-veau glacé vert, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés. Quelques pâles rousseurs marginales. Bel exemplaire.
Historien et journaliste propagandiste au Moyen-Orient. Sa formation doit suivre celle de son frère aîné Jean-Joseph-François (1808-1880), qui étudie à Aix-en-Provence avant de « monter » à Paris faire carrière. C’est leur relation commune avec Joseph-François Michaud (1767-1839), chargé pendant l’Empire d’une synthèse sur les Croisades, qui les propulsent à six ans d’intervalle aux quatre coins des territoires ottomans. Tandis que son frère accompagne Michaud en Syrie en 1830 - la fameuse Correspondance d’Orient (1831) est la publication de l’échange de leurs lettres -Baptistin part en 1836 pour un Voyage à Constantinople, dans l’Asie mineure, en Mésopotamie, à Palmyre, en Syrie en Palestine et en Egypte (1840) afin de compléter le travail documentaire de ses prédécesseurs. Ses connaissances assez fines de l’histoire de l’Empire ottoman font de ses descriptions un témoignage valeureux, si l’on fait la part du mépris général qu’il a pour l’Islam et pour les Ottomans. Ses observations sur la guerre qui sévit alors en Syrie avec l’avancée des Egyptiens constituent un témoignage de choix sur une période et des évènements peu explorés. Témoin de l’appauvrissement de la population pressée notamment par les méthodes de l’armée des Egyptiens, il ne suit pas ses compatriotes dans l’admiration qu’ils prônent pour Mohamed Ali Pacha: il ne voit dans le « Bonaparte du Nil » qu’un despote « occupé à couvrir avec le masque de la civilisation sa face de tyran ». Sylvain Cornac, in Dictionnaire des orientalistes de langue française.