Ouvrier libraire 1802 320 pages in8. 1802. Broché. 320 pages.
Reference : 194753
en l'état texte propre couverture abimée et amateur
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
NAPOLEON BONAPARTE & Jean Charles Tristan MONTHOLON & Gaspard GOURGAUD
Reference : 8825
(1823)
1823 À Paris, chez Firmin-Didot père & fils & Bossange frères, Paris 1823-1825, 6 volumes in-8° (12,5 x 19,5 cm). Édition originale. Vol. I: Notes et mélanges. Tome deuxième. Écrit par le général comte de Montholon. [8] + 423 + [1 bl] + [4] pages. Mémoires de Napoléon: 1806 1814. Vol. II: Mémoires. Tome deuxième. Écrit par le général Gourgaud. [8] + 327 + [1 bl] + [2] pages. Mémoires de Napoléon: 1799-1801. Vol. III: Mémoires. Tome troisième. Écrit par le général comte de Montholon. [8] + 409 + [1 bl] pages. Mémoires de Napoléon: 1793 1796. Vol. IV: Mémoires. Tome I. Écrit par le général comte de Montholon. [10] + 436 + [1] + [1 bl] pages. Mémoires de Napoléon: 1796 1797. Vol. V: Notes et mélanges. Tome cinquième. Écrit par le général comte de Montholon. [2] + VXII + [8] + 355 + [1 bl] pages. Napoléon: Précis des guerres du maréchal de Turenne. Vol. VI: Mémoires. Tome sixième. Écrit par le général comte de Montholon. [8] + 479 + [1 bl] pages + 4 cartes et plans dépliants. Mémoires de Napoléon: 1797-1798. Reliure en demi-basane havane, dos lisse avec décoration florale et pièce de titre orange et lettres dorées; plat avec monogramme couronné C doré sur le plat: probablement Carl de Mecklenburg. Tranches Vertes Coins émoussés, autrement ouvrage en bel état.
Langue
A Strasbourg, chez J.G. Treuttel, Libraire, et se trouve à Paris, chez Onfroy Libraire, rue St. Victor N° 11, 1791, 13 volumes in-8 de 210x130 mm environ, Mémoires du Règne de Louis XIV : Tome I. xxviii-220 pages, - Tome 2. 194 pages, - Tome 3. 192 pages, - Tome 4. 282 pages, - Tome 5. 258 pages (les cahiers L et M sont mélangés, sans manque), - Tome 6. 262 pages, - Mémoires de la Régence : Tome 7. 1. 252 pages, - Tome 8. 2. 260 pages, - Histoire des Hommes illustres : 9. I. 5ff. ( faux-titre, titre, table)-240 pages, - Tome 10. II. 4ff. (faux-titre, titre, table)-205 pages, - Tome 11. III. 4 ff. (faux-titre, titre, table)-207 pages, - Tome 12. IV. 4ff. (faux-titre, titre, table)-231 pages, - Tome 13 Traité de Politique : 4ff. (faux-titre, titre, table)-273 pages, demi basane havane, dos à 5 nerfs portant titres et tomaisons dorés, gardes marbrées, tranches finement mouchetées.Des rousseurs et pages brunies, quelques mouillures par endroits, petits défauts de marge sans atteinte au texte, frottements sur le cartonnage, cuir avec taches et galeries et petits trous de ver, un double du cahier N du tome 3 des Hommes illustres est relié par erreur entre les p. 190 et 191, les cahiers L et M sont mélangés (tome 5). Contient un tableau dépliant, sans le frontispice.
Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon, est né à Paris le 16 janvier 1675 et mort le 2 mars 1755. Duc et pair de France, courtisan et mémorialiste, « espion sagace et fantasque de Versailles et des coulisses du pouvoir », c'est un témoin essentiel de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris Didot 1756 3 10x17 maroquin Trois volumes in-12° (171 x 104 mm) de [4]+395+[1] / [18]+332 / [8]+270+227+[1] pages. Reliures en plein maroquin rouge, triple filet doré sur les plats, dentelles sur les coupes, tranches dorées, plats frappés aux armes de Maria-Feodorovna, née princesse Sophie-Dorothée de Wurtemberg-Montbéliard (1759 1828), seconde épouse en 1776 du tsar Paul Ier de Russie (1754 1801), mère des tsars Alexandre Ier (1777 1825) et Nicolas Ier (1796 1855): à droite les armes des Romanov, à gauche celles des Wurtemberg, au centre celles de lEmpire russe, le tout ceint du cordon de lordre de Sainte Catherine (reliure de la fin du XVIIIe siècle). Sur les trois contre-plats de tête, un ex-libris rectangulaire de la bibliothèque du Palais de Pavlovsk (Saint-Pétersbourg), de la seconde moitié du XIXe siècle.
Construit entre 1782 et 1786 pour le futur Paul Ier, le Palais de Pavlovsk fut sa résidence favorite et resta occupé par sa veuve jusquà sa propre mort en 1828. Une partie des collections et des livres du palais fut vendue en Occident à partir de 1928 par le gouvernement soviétique, pour se procurer des devises. Première édition collective des mémoires de Charles de Valois duc dAngoulême (1573 1650), de ceux de François-Annibal duc dEstrées (1573 1670), déjà parus anonymement en 1668, de ceux de Gaston dOrléans (1608 1660), dus en réalité à Etienne Algay de Martignac (1620 1698) et déjà publiés en 1683, et de ceux de Claude Guichard Déageant (1574 1645), publiés pour la première fois en 1668.Un ouvrage dune provenance exceptionnelle, dans un état irréprochable. Barbier II, 232. Langue
Vers la fin du XVIIIe siècle Cahier In 4 en couverture souple, « J.J Proa _ Mes mémoires » écrit à l’encre brune sur le plat supérieur. Manuscrit rédigé au net, certainement par un membre de la famille de J.J. Proa vers la fin du XVIIIe siècle. Manuscrit rédigé à l’encre violette très joliment calligraphiée. 1bl, 113ff, 2bl
J.J. Proa (1757-1825) natif de La Rochelle, très tôt orphelin, s’embarque dès l’âge de 14 ans, dès son troisième voyage, il prend la direction de l’Afrique sur un navire Négrier : le commerce triangulaire est réputé le plus lucratif de l’époque. Sans aucun état d’âme pour « la marchandise » Jean Jacques Proa raconte comment les négriers organisent le voyage, les circonstance de l’achat des êtres humains, hommes femmes et enfants selon des barèmes et des tarifs alléchants … D’un ton alerte et enjoué l’auteur se met en scène au milieu de cette catastrophe humaine. Il raconte la douceur de vivre aux Antilles, les périls de la « collecte », l’agencement du bateau, afin de se prémunir des révoltes. Ce récit est un des très rares témoignages qui nous soit parvenu racontant dans le détail la sinistre besogne des négriers, rendant ce manuscrit particulièrement précieux. Édité en partie en 1993 et en 2004, sans aucun accompagnement critique ni mise en situation historique ces mémoires, qui sont un témoin unique de cette sinistre période. Quelques extraits de son premier voyage : Troisième voyage et premier en Afrique en 1777, Le bateau négrier, Le Duc de Laval, va appareiller en direction de l’Afrique, dirigé par le capitaine Bridon dont Proa fait la description suivante : « Il était dans la fleur de l’âge et nouvellement marié, il avait l’âme tendre et le cœur sensible »« Après avoir embarqué les vivres et les marchandises, nous nous disposâmes à partir pour les cotes d’Afrique, y faire emplettes de nègres esclaves pour les aller revendre à Saint Domingue. »« Notre cargaison consistait en fer, toiles de coton bleu, eau de vie, fusils, quincailleries de toutes espèces : miroir couteaux ciseaux etc, draps blancs et rouge, toile blanche de Suisse etc… il faut aussi beaucoup de tabac (…) l’on donne ces marchandises en échange des noirs ; un nègre coute en Afrique a peu près 3 à 400 francs, on le revend en Amérique 1600 à 1800 francs, ce qui est un gros bénéfice ! Aussi ce sont des voyages très lucratifs, et où le capitaine seul gagne souvent 30 000 francs. Nous devions traiter 400 nègres. » « Après une escale au Portugal le bateau se dirige vers l’Afrique à Sama puis Juida (actuelle Ouidah) où le troc débute Le capitaine Mr Bridon proposition d’un logement et d’un magasin pour y recevoir les marchandises et les nègres achetés. Les marchandises sont débarquées à Grégoué où se trouvent les forts.»Une grande partie des esclaves y sont stockés mais le compte n’y est pas, le jeune Jean Jacques doit se rendre Épée « afin d’y résider et de finir d’acheter les nègres qui nous étaient nécessaires ». Après plusieurs péripéties l’expédition arrive à son terme, le bateau transformé pour le transport des esclaves et la sécurisation de l’équipage (canons) est terminée, le bateau appareil en direction de Saint Domingue. Après une digression savante sur le bénéfice dégagé par l’opération : 450 nègres à 1500 francs pièces en moyenne (hommes femmes et enfants) ôtés les frais de fonctionnement, et les pertes inévitables, les gains sont considérables. « Aussitôt le départ le capitaine les officiers et parties de l’équipage choisissent parmi les négresses celles qui leur conviennent les mieux ; elles nous servent à table, et au lit et d’ordinaire ce sont celles qui se portent le mieux et se vendent le mieux parce que souvent on leur fait faire bonne chair et on les diverti. » Arrivés à Fort au Prince, Jean Jacques Proa touche l’argent de mes parts « tête de nègres » il achète quatre barriques de café pour y faire quelques bénéfices en France. Sur la fin du manuscrit Jean Jacques Proa qui en 1806 a 49 ans, dresse un bilan de son existence : « Je fais sur ma vie trois réflexions : 1. j’ai trop sacrifié au moment présent et négligé ma fortune.2. L’envie de me marier m’a pris trop jeune et m’a trop dominé. 3. Enfin j’ai laissé la mer dans un temps ou je pouvais y faire le plus de bénéfices. »
Tallandier Mémoires Essentiels 1982 Tallandier, Coll. Mémoires Essentiels, 12 volumes, 1982, reliures éditeur, environ 21x15cm, tranches supérieures dorées, bon état.
"La reliure, aux armes de Pierre de l'Estoile, a été dessinée et gravée par Michel Vincent pour cette édition, d'après la reliure crée par Thouvenin pour Charles Nodier en 1829, à partir d'un exemplaire du XVIIe siècle, et dite reliure à la fanfare." Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.