Rencontre 1966 in12. 1966. Cartonné. frontispice
Reference : 182035
Bon Etat jauni
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Reference : 851
Paris, in-4, en feuillets, 8 pages. Complet, petites déchirures sans manque, intérieur frais malgré un papier bruni.
Pendant l'Occupation, les illustrés pour enfants ont constitué un enjeu non négligeable. En Zone libre, l'entourage de Pétain a encouragé la parution de journaux dont la majorité appartenait à la mouvance catholique. En Zone occupée, les illustrés cessent de paraître en 1942, mais en 1943 Le Téméraire obtient l'autorisation de paraître. Malgré ce qui a été écrit à ce sujet, ce n'est pas un journal allemand mais toléré par les Allemands, qui a été conçu par Jacques Bousquet, directeur de cabinet d'Abel Bonnard, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sous le gouvernement Laval. En situation de monopole jusqu'à 1944, avec un tirage de 150 000 exemplaires et une bonne présentation, Le Téméraire exerça une influence certaine sur les enfants alors même qu’il distillait une idéologie militariste, autoritaire et parfois raciste. Les principaux dessinateurs de l’après-guerre, et non des moindres, qui signeront après la Libération dans Coq Hardi et Vaillant, dessinaient pour Le Téméraire : Liquois, Poïvet, Érik, Josse, Le Rallic, Matt, Eu. Gire, Jean Ache. (Gilles Ragache, « Un illustré sous l'occupation : le Téméraire », Revue d'histoire moderne et contemporaine, nos 47-4,? 2000, p. 747-767)
Alleur, Editions du Perron, 2007 Broche, couverture carton illustree, 165 x 240mm., 96pp., illustration profonde en couleurs. ISBN 9782871142218.
Liege, novembre 1468. Charles le Temeraire, exaspere par les revoltes repetees des Liegeois qui refusent sa ?« protection ?» et sa puissance, pille la Cite ardente et massacre ses habitants. Il la laisse exsangue. Peu apres, il offrira un admirable reliquaire a ?« monseigneur saint Lambert ?», conserve aujourd'hui au Tresor de la Cathedrale de Liege. Il s'y est fait representer, a genoux. Ce present inestimable serait-il donc un don expiatoire, que le duc de Bourgogne - dont la piete est bien connue - aurait offert a Liege pour se faire pardonner... Contrairement a ce qu'on a longtemps cru, il n'en est rien! Comment comprendre ce paradoxal melange de violence et de sacre chez un homme incontestablement intelligent, courageux, tout empreint d'une culture raffinee, la plus brillante de l'epoque? Comment pareille brutalite peut-elle mener a si grande beaute? Remontons de quelques siecles dans le passe, ecoutons les anciens chroniqueurs, penchons-nous sur la complexite de l'echiquier politique europeen, reflechissons aux libertes que les Liegeois ont si cherement acquises (peut-on deja parler de democratie liegeoise?), examinons dans le detail cette oeuvre admirable, etudions les influences artistiques qui l'ont marquee, et l'evidence apparaitra, aussi limpide qu'inquietante. Charles le Temeraire mourra miserablement lors du siege de Nancy, en 1477. Sa disparition mettra fin a l'hegemonie bourguignonne; Liege peu a peu renaitra de ses cendres. Nouveau livre.
, Brepols, 1997, softcover couverture carton illustree, 220 x 280mm., 391pp., illustration profonde en n/b et en couleurs. ISBN 2 503 50686 0. Trace d'usure au couverture. ISBN 9782503506869.
Willem Vrelant (ou Guillaume Wielant) s'affirme parmi les enlumineurs les plus prolifiques des Pays-Bas meridionaux au XVe siecle. Pres de quatre-vingts manuscrits lui sont attribues, parmi lesquels plusieurs oeuvres marquantes de la miniature du bas moyen age comme le second volume des Chroniques de Hainaut de Jacques de Guise, la Vie de sainte Catherine peinte en "ymaiges de noir et blanc", le Livre des Faits et Conquestes d'Alexandre le Grand compile par Jean Wauquelin, la Legende doree de Jacques de Voragine, l'Epitre d'Othea de Christine de Pisan ou les quatre exemplaires du Miroir historial de Vincent de Beauvais. Originaire d'Utrecht, Vrelant s'installe dans la seconde moitie du XVe siecle a Bruges, ou il adhere a la gilde de Saint Jean l'evangeliste en 1454. Ses clients sont des riches bourgeois, des clercs, des fonctionnaires de haut rang comme Jacques de Bregilles, des prelats comme Ferry de Clugny mais surtout des membres de la noblesse. Des personnalites telles que Louis de Gruuthuse, Antoine, le Grand Batard de Bourgogne, Eleonore de Portugal, Juana Enriquez, la reine d'Espagne, ou Charles de Croy lui ont passe commande. Mais c'est avant tout pour les ducs de Bourgogne, Philippe le Bon et son fils Charles le Hardi, dit le Temeraire, qu'il realise ses travaux les plus remarquables. Le nombre de scenes illustrees dans ces volumes depasse largement la production rassemblee autour des miniaturistes attitres du duc de Bourgogne. Le "corpus Vrelant" est vaste mais surtout complexe. Sur la base d'une nouvelle classification, les manuscrits qui en font partie sont decrits et etudies sur le plan historique, codicologique, textuel et iconographique. En outre, la presente publication tente de degager les lignes maitresses du travail de cet enlumineur dont l'identification a entraine diverses polemiques. De nombreux aspects de sa production sont passes en revue, notamment ses rapports avec d'autres miniaturistes.
Couverture souple. Revue. 32 pages. 2e plat gribouillé au stylo.
Périodique. Editions Artima, 1961.
Couverture souple. Revue. 32 pages. 2e plat gribouillé au stylo. Couverture réparée.
Périodique. Editions Artima, 1961.