Editions Le Cavalier Bleu 2005 127 pages 18x10x1cm. 2005. Poche. 127 pages.
Reference : 177265
ISBN : 2846701210
Bon Etat légèrement jauni
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
S.l.n.d. (vers 1780) in-4, [2] ff. n. ch., en feuille.
Très rare. Les noms des administrateurs avaient été laissés en blanc, et ils ont été dans notre exemplaire renseignés à la plume : le nom du baron d'Ogny, intendant général des Postes (il fut nommé par Louis XVI le 25 janvier 1780 en survivance de son père) donne un terminus a quo.Suivi du Mémoire des titres qu'il est nécessaire de produire à Monsieur le Président d'Hozier, juge de la noblesse de France, pour les preuves de noblesse des demoiselles que l'on désire faire recevoir dnas la Maison royale de l'Enfant-Jésus.Fondée en 1724 par Languet de Gergy, alors curé de Saint-Sulpice, cette institution (appelée aussi Maison de l'Enfant Jésus, ou Hôpital de l'Enfant Jésus) était sise rue de Vaugirard, et accueillait des filles de la noblesse pouvant prouver au moins 200 ans de noblesse du côté paternel seulement, en sus de ses fonctions d'assistance proprement dites. C'est dans ses bâtiments que fut fondé en 1802 l'Hôpital des Enfants malades, premier site fondé en Europe pour l'hospitalisation des jeunes enfants, et qui fusionnera avec l'Hôpital Necker dans les années 1920.Aucun exemplaire au CCF. Absent de Saffroy. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, E. de Soye et fils, (1884) in-8, 31 pp., dérelié, couv. cons.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
I. [PAEZ, Gaspar / MENDEZ, le Père Alphonse] II. [KIRWITZER, Wencelas Pantaléon] III. [ANDRADE, Antonio de]
Reference : LCS-8124
Rare réunion de trois lettres jésuites écrites d’Ethiopie, de Chine et du Tibet. Exemplaire d’une grande pureté conservé dans son vélin de l’époque. Paris, Sébastien Cramoisy, 1629.Soit 3 ouvrages reliés en 1 volume in-8 de : I/ (4) ff., 262 pp. mal chiffrées 252, (1) f.bl. ; II/ (2) ff., 102 pp., (1) f.bl. ; III/ (4) ff., 104 pp. Plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 168 x 108 mm.
I/ Première édition de la traduction française de ces relations écrites par les jésuites Gaspar Paez (pour 1624 et 1625) et Alphonse Mendez (pour 1626) envoyés en mission en Éthiopie. Sommervogel, Bibliothèque de la compagnie de Jésus, V, 258 ; Carayon 906. Inconnu à Chadenat, Brunet et Barbier. II/ Première édition de la traduction française de ces lettres adressées de la Chine au Père Mutio Vitelleschi, général de la Compagnie de Jésus. Cordier, Bibliotheca Sinica, 815 ; Chadenat 4896. En raison du soutien qu’il apporte aux missions jésuites en Extrême-Orient, c’est pendant le « mandat » de Vitelleschi que les jésuites connaissent leur âge d’or en Chine. Les lettres présentes dans ce recueil, rédigées par un religieux, exposent ce qui s’est passé dans les missions jésuites en Chine en 1624. L’auteur de cette relation est probablement Wencelas Pantaléon Kirwitzer car il a signé la dernière des lettres. Mais le présent ouvrage a parfois été attribué au Père Darde ou au Père Jean-Baptiste Machault. Les deux premiers chapitres donnent une vision globale de la situation politique de la Chine et des progrès de la religion chrétienne dans ce pays à l’époque. Les autres lettres témoignent de la situation des diverses missions établies à travers tout le pays. Kirwitzer est un astronome et un mathématicien qui entra chez les jésuites en 1606. Il partit en mission en Asie avec d’autres jésuites en 1618, séjourna à Goa et en Chine, où il mourut en 1626. « Curieux et rare recueil » (Chadenat). « Je crois pouvoir attribuer cette traduction au Père Darde… Elle pourrait cependant être du P. J.-B. de Machault » (Sommervogel). III/ Première édition française de la lettre écrite du Tibet par antonio de Andrade, datée du 15 août 1626. Streit V, 310; Cordier BS 2901. Antonio de Andrade, né en 1580 à Oleiros (Portugal) et mort (empoisonné) le 19 mars 1634 à Goa était un prêtre jésuite portugais, missionnaire en Inde et au Tibet. « Il se fit remarquer dès l’origine par la finesse de son esprit et la maturité de son jugement ; c’est du moins ce que nous dit Barbosa. Bientôt il passa dans les missions de l’Inde, et il arriva à Goa dans la première année du dix-septième siècle. Nommé supérieur de la résidence du Mogol, il apprit là qu’il existait au Thibet certains vestiges du christianisme ; ou plutôt il eut connaissance de ces formes extérieures du culte de Boudha, qui ont frappé d’une surprise si grande plusieurs voyageurs par leur analogie avec notre culte. Antonio de Andrade n’hésita pas à entreprendre un voyage immense ; et, revêtu de l’habit mogol, il se dirigea vers le Thibet. Ce qu’il eut à souffrir de privations dans ce voyage difficile serait trop long à raconter : il suffira de dire que, dans les contrées montueuses qui séparent l’Inde du Thibet, il eut à braver un froid assez vif pour que les doigts de ses pieds fussent gelés complètement. Il parvint enfin à Caparanga en 1624, cité qui était alors la résidence du chef militaire du Thibet. On affirme qu’il y prêcha l’Evangile, et qu’il put même édifier un temple à la Vierge, dans la construction duquel les grands de la cour se faisaient un devoir de l’aider : ce qu’il y a de certain, c’est qu’il retourna dans le Mogol, qu’il y alla chercher de nouveaux ouvriers évangéliques, et qu’il pénétra une seconde fois au Thibet, où il fut reçu avec autant d’empressement qu’il l’avait été la première fois. Ce fut alors qu’il fut élu provincial de la résidence de Goa, puis député du saint office. Barbosa prétend que les juifs de Goa lui administrèrent un poison subtil, dont il mourut. » (Biographie générale, II, 545). Antonio de Andrade fut donc le premier européen à traverser l’Himalaya, en 1624. Il faudra attendre deux siècles avant qu’un autre européen pénètre à nouveau dans la ville de Caparangue. Il fonda en 1626 la mission jésuite au Tibet et édifia alors la première église chrétienne du Tibet. Il date sa relation du 26 août 1626, date à laquelle la construction de l’église fut achevée. Il décrit dans son récit les mœurs religieuses et sociales du Tibet de l’époque, ainsi que les cérémonies bouddhistes. Carl Ritter écrivait dès 1833: "Special value attaches to the artless and candid narrative from the fact that the book is rare, that the enterprise was remarkable, and that this geographical source has been left unused for two hundred years; it opened up a mountain region, which recently has had to be scientifically rediscovered." (Die Erdkunde von Asien).Précieux exemplaire de cette réunion de trois lettres jésuites de la plus grande rareté, écrites Éthiopie, de Chine et du Tibet, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.
Édition originale de la plus grande rareté de cette relation de la mission entreprise en Perse par le Père Alexandre de Rhodes. Paris, Jean Henault, 1659.In-8 de (1) f.bl., (6) ff., 115 pp., (1) p., (1) f.bl. Relié en plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit en tête. Reliure de l’époque. 162 x 116 mm.
Rarissime édition originale de cette relation rédigée à partir des notes du Père Alexandre de Rhodes, de la mission jésuite établie en Perse au milieu du XVIIe siècle. Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, V, p. 255; Carayon, Bibliographie historique de la Compagnie de Jésus, 987. Inconnu de Chadenat, Brunet, … Le missionnaire français Alexandre de Rhodes (Avignon, 1591- Perse, 1660) fut admis chez les Jésuites en 1612. Il prêcha l’Evangile dans de nombreux pays tels Goa, Macao, la Cochinchine, le Tonquin… «En 1648, il traversa tout le royaume de Perse, rencontra chemin faisant Le Gouz de La Boullaye, et se rendit par l’Anatolie et l’Arménie à Smyrne, où il mit la voile pour Gênes. Trois années d’un paisible séjour à Rome ne le guérirent pas de la passion des voyages; il alla faire à Paris les préparatifs de sa dernière entreprise, et partir pour la Perse à la tête d’une nouvelle mission. On s’accorde à dire qu’il a donné sur les pays qu’il a parcourus des détails généralement exacts.» (Biographie générale, 41, 104). «La permission du Provincial, Jacques Renault, dit que cette Relation du P. de Rhodes a été dressée par le P. Jacques de Machault». (Sommervogel) Le Père Jacques de Machault (1600–1680) est un littérateur français qui entra chez les Jésuites à 18 ans. Il professait les humanités et la philosophie dans divers collèges jésuites. Il devint recteur à Alençon, à Orléans et à Caen. C’est lui qui composa le présent ouvrage sur les notes prises par Alexandre de Rhodes lors de son séjour en Perse. Séduisant exemplaire conservé dans sa première reliure en vélin de l’époque. Nous n’avons pu localiser aucun exemplaire sur le marché public depuis le début des relevés.
Paris, aux bureaux du Magasin pittoresque, 1861-1863 4 tomes en 2 forts vol. grands in-8, vj pp., un f. n. ch., 392 pp., vj pp., un f. n. ch., 440 pp. ; vj pp., un f. n. ch., 424 pp., viij pp., 506 pp., très nombreuses illustrations en noir dans le texte, demi-chagrin bouteille, dos à faux-nerfs ornés de filets et caissons dorés, encadrements à froid sur les plats de toile chagrinée, fers de lycée et armes impériales poussées au centre des plats supérieurs [Cours d'adultes. Prix décerné à l'instituteur], tranches mouchetées (reliure de l'époque). Coins frottés, abondantes rousseurs.
La première édition est de 1854-1855.Il s'agit de bien mieux qu'une compilation, mais d'un choix assez judicieux des relations de voyage jugées les plus intéressantes et les plus importantes pour la découverte (par les Occidentaux en général ; quelquefois par les Orientaux) des différentes parties du monde. Ainsi, pour l'Antiquité, ont été sélectionnés les textes de Hannon, Hérodote, Ctésias, Pythéa, Néarque, César, Pausanias et Fai-Han ; pour le moyen âge : Cosmas Indicopleustes, Arculphe, Willibald, Benjamin de Tudèle, Jean de Plan Carpin et Marco Polo ; puis, pour l'époque moderne : Jean de Béthencourt, Colomb, Vespucci, Vasco da Gama, Magellan, Cortez, Cartier, Drake, Barents, Mendana, Pyrard de Laval, Bougainville, Cook et La Pérouse.A la fois journaliste et politique, ancien du Globe comme du Magasin pittoresque, passé par le saint-simonisme dans sa jeunesse, Edouard Charton (1807-1890) s'occupa spécialement pendant le Second Empire à la confection d'instruments pédagogiques destinés à l'éducation des classes moyennes. Ses productions (dont la célèbre Bibliothèque des merveilles, lancée en 1864 chez Hachette) sont remarquables en ce qu'elles allient accès facile et rigueur, ne sacrifiant pas à la simplification ou à la facilité. Que son Histoire de France illustrée (donnée en 1859 avec Henri Bordier) ait reçu les félicitations du difficile Bulletin de l'Ecole des Chartes indique assez la mesure d'un niveau de vulgarisation qui ne sera pas forcément suivi par ailleurs. A tous égards, une figure à redécouvrir. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT