Plon 1924 133 pages in12. 1924. Broché. 133 pages.
Reference : 159099
Bon Etat
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Paris, Ladvocat, [1825]. 1 vol. in-8. Faux-titre, titre, 16pp, [1]f. Plein veau brun orné d’un décor polychrome en cuir repoussé sur chacun des plats, le portrait de Charles X sacré, sous un soleil et une colombe et encadré de deux anges jouant clairon au plat supérieur, au second plat, un oiseau portant une urne, encadré d’une fleur de lys et des même anges au clairon, dos lisse avec de faux nerfs frappés à froid, titre et auteur dorés, tête dorée, filet doré sur les coupes, guirlande dorée en encadrement sur les contreplats, gardes et doublures de moire brune. Reliure signée en bas du décor du second plat [L. DÉZÉ]. Dos légèrement insolé.
Page de titre avec un fleuron et un encadrement en bleu. Notes des pages 11 à 16. Imprimerie de J. Tastu. Édition originale de ce long poème en alexandrin rendant hommage à Charles X, qui fut sacré à Reims, le 29 mai 1825. Le catalogue de la librairie Ladvocat précise que cette plaquette aurait été éditée par souscription à 300 exemplaires. Le feuillet non chiffré portant au recto une épigraphe en latin avec sa traduction en français a été relié en fin d’ouvrage.Superbe reliure parlante de Louis Dézé. Elles sont plus rares en format in-8 et encore davantage en couleur polychrome. Le poème se termine ainsi «Dieu ! garde à jamais ce Roi qu’un peuple adore ! / (...) Mets deux anges à ses côtés !» Dézé applique ainsi religieusement la prière de Victor Hugo. E. Bertin, Chronologie des livres de Victor Hugo imprimés en France entre 1819 et 1851, n°18. Vicaire, IV, 239.
Petit In-4. Sans date. Demi-Chagrin grenat avec le dos orné de motifs dorés. Edition illustrée sans nom d'éditeur ni date. Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie - Actes et paroles - Avant l'exil - Pendant l'exil
Etat correct. Reliure en bon état peu frottée. Intérieur avec rousseurs laissant une lecture agréable
Delagrave 1943 VIII-696 pages in-8. 1943. Cartonné avec dos toilé et pièce de titre. VIII-696 pages. Avec 52 illustrations documentaires
Etat correct
Nice, A l'enseigne du Chant des Sphères , s.d.; petit in-4, cartonnage de l'éditeur. Les 6 volumes. En très bon état - 1ere serie - Traduction de F. Victor Hugo - Illustrations de Jean Gradassi Premiere serie en 6 volumes Tome I La mégère apprivoisée / Roméo et Juliette. Tome II : Hamlet / Le songe d'une nuit d'été. Tome III Le marchand de Venise / Othello. Tome IV Mac Beth / Le Roi Lear. Tome V Coriolan / Les joyeuses commères de Windsor. Tome VI Richard III / Henry VIII.traduction de F. Victor Hugo, illustrations de Jean Gradassi le miniaturiste.Reliure éditeur sous emboitages édition numéroté - superbement colorées au pochoir et réhaussées à l'or et au palladium.Première série ( Tomes I à VI ) :parfait état ph.a.i
Poulet Malassis & De Broise | Paris 1859 | 11.50 x 18 cm | relié
Édition originale, dont il n'a été tiré que 500 exemplaires. Portrait de Théophile Gautier gravé à l'eau forte par Emile Thérond en frontisipice. Importante lettre préface de Victor Hugo. Reliure en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris baudelairien de Renée Cortot encollé sur la première garde, couvertures conservées, tête dorée. Pâles rousseurs affectant les premiers et derniers feuillets, bel exemplaire parfaitement établi. Rare envoi autographe signé de Charles Baudelaire?: «?à mon ami Paul Meurice. Ch. Baudelaire.?» Un billet d'ex-dono autographe de Victor Hugo adressé à Paul Meurice à été joint à cet exemplaire par nos soins et monté sur onglet. Ce billet, qui ne fut sans doute jamais utilisé, avait été cependant préparé, avec quelques autres, par Victor Hugo pour offrir à son ami un exemplaire de ses uvres publiées à Paris, pendant son exil. Si l'histoire ne permit pas à Hugo d'adresser cet ouvrage à Meurice, ce billet d'envoi, jusqu'à lors non utilisé, ne pouvait être, selon nous, plus justement associé. Provenance?: Paul Meurice, puis Alfred et Renée Cortot. * Cette exceptionnelle dédicace manuscrite de Charles Baudelaire à Paul Meurice, véritable frère de substitution de Victor Hugo, porte le témoignage d'une rencontre littéraire unique entre deux des plus importants poètes français, Hugo et Baudelaire. Paul Meurice fut en effet l'intermédiaire indispensable entre le poète condamné et son illustre pair exilé, car demander à Victor Hugo d'associer leurs noms à cette élégie de Théophile Gautier fut une des grandes audaces de Charles Baudelaire et n'aurait sans doute eu aucune chance de se réaliser sans le précieux concours de Paul Meurice. Nègre de Dumas, auteur de Fanfan la Tulipe et des adaptations théâtrales de Victor Hugo, George Sand, Alexandre Dumas ou Théophile Gautier, Paul Meurice fut un écrivain de talent qui se tint dans l'ombre des grands artistes de son temps. Sa relation unique avec Victor Hugo lui conféra cependant un rôle déterminant dans l'histoire littéraire. Plus qu'un ami, Paul se substitua, avec Auguste Vacquerie, aux frères décédés de Victor Hugo?: «?j'ai perdu mes deux frères ; lui et vous, vous et lui, vous les remplacez ; seulement j'étais le cadet ; je suis devenu l'aîné, voilà toute la différence.?» C'est à ce frère de cur (dont il fut le témoin de mariage au côté d'Ingres et Dumas) que le poète en exil confia ses intérêts littéraires et financiers et c'est lui qu'il désignera, avec Auguste Vacquerie, comme exécuteur testamentaire. Après la mort du poète, Meurice fondera la maison Victor Hugo qui est, aujourd'hui encore, une des plus célèbres demeures-musées d'écrivain. En 1859, la maison de Paul est devenue l'antichambre parisienne du rocher anglo-normand de Victor Hugo, et Baudelaire s'adresse donc naturellement à cet ambassadeur officiel. Les deux hommes se connaissent assez peu mais partagent un ami commun, Théophile Gautier, avec lequel Meurice travailla dès 1842 à une adaptation de Falstaff. Il est donc l'intermédiaire idéal pour s'assurer la bienveillance de l'inaccessible Hugo. Baudelaire avait pourtant déjà brièvement rencontré Victor Hugo. à dix-neuf ans, il sollicita une entrevue avec le plus grand poète moderne, auquel il vouait un culte depuis l'enfance?: «?Je vous aime comme on aime un héros, un livre, comme on aime purement et sans intérêt toute belle chose.?». Déjà, il se rêvait en digne successeur, comme il lui avoue à demi-mot?: «?à dix-neuf ans eussiez-vous hésité à en écrire autant à [...] Chateaubriand par exemple?». Pour le jeune apprenti poète, Victor Hugo appartient au passé, et Baudelaire souhaitera rapidement s'affranchir de ce pesant modèle. Dès son premier ouvrage, Le Salon de 1845, l'iconoclaste Baudelaire éreinte son ancienne idole en déclarant la fin du Romantisme dont Hugo est le représentant absolu?: «?Voilà les dernières ruines de l'ancien romantisme [...]
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