Berger-levrault 1935 286 pages in8. 1935. Broché. 286 pages.
Reference : 154819
Etat Correct pages uniformément jaunies
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Précieux exemplaire provenant des bibliothèques Cambacérès, Jean Lhomer et Docteur Lucien-Graux. Paris, Léopold Collin, 1807. In-8 de (4) ff., xvi pp., 390 pp., 2 planches dépliantes (Vue de la ville de Palma, Autel des druides) et 1 planche à pleine page (Femmes des Iles Baléares). Cartonnage maroquiné, plats ornés d’une roulette dorée, «A. S.A.S. Monseigneur le Prince Cambacérès Archi Chancelier de l’Empire» frappé en lettres d’or sur le plat supérieur, non rogné, charnières fendillées. Reliure de l’époque. 217 x 135 mm.
Édition originale dédicacée au prince de Talleyrand ornée de 3 planches gravées dont 2 dépliantes: vue de Palma, costume des femmes des îles Baléares, autel des Druides. «Je me suis efforcé d’acquérir un nouveau titre à la bienveillance du public par des recherches suivies sur la topographie, les richesses physiques des îles Baléares et Pithiuses, et sur le caractère, les mœurs, l’industrie et le commerce de leurs habitans. Je me suis attaché à donner une description, la plus exacte et la plus détaillée qu’il m’a été possible des côtes et de l’intérieur de ces îles. Après avoir donné, dans des chapitres particuliers, la description détaillée de chacune des îles, j’ai réuni dans des chapitres généraux, tout ce qui est relatif au caractère, aux mœurs, aux usages, à l’industrie, au commerce, aux costumes et au langage des habitans de toutes ces îles. J’ai consacré un chapitre aux antiquités qui s’y sont trouvées, ou qui y existent encore. Je termine enfin, par un aperçu historique.» «Pour donner un tableau complet de ces îles, il fallait non seulement y avoir voyagé et résidé plusieurs années, il fallait encore y avoir été revêtu d’un caractère qui autorisât l’auteur à se procurer tous les renseignements possibles sur le pays et sur ses habitants; il fallait posséder l’esprit d’observation propre à tirer avantage de ces documents. M. Grasset de Saint-Sauveur a réuni ces avantages, et nous devons à ces laborieuses recherches sur les îles Baléares et Pithiuses, des lumières aussi étendues que celles qu’il nous avait procurées sur les îles vénitiennes. Son ouvrage est divisé en dix-neuf chapitres: il renferme I) La situation des îles Baléares et Pithiuses, l’origine de leurs noms, leur étendue, leur figure; la situation, les côtes et les mouillages de l’île Majorque et de Cabrera, 2) La description de l’île Majorque, qui comprend le tableau de son climat, les qualités, la culture et les productions de ses terres, 3) La description de la ville de Palma, 4) La situation, l’étendue, les côtes et les mouillages de l’île Minorque, 5) La description de la ville de Mahon et de son territoire, 6) Des observations sur le climat, les qualités et les productions des terres et côtes de l’île de Minorque, 7) La situation, l’étendue, les côtes et les mouillages des îles de Minorque, 8) Une description particulière de l’île de Formentera, et des canaux que forment entre elles les îles Pithiuses, 9) Le tableau du caractère et des mœurs, de l’industrie et du commerce des habitans des îles Baléares et Pithiuses, 10) Des recherches sur leur idiome et sur leur costume, 11) Les antiquités des îles Baléares, 12) Enfin, un aperçu historique sur les îles Baléares et Pithiuses. Dans tout le cours de l’ouvrage, de curieuses et d’instructives recherches, des remarques utiles ou piquantes, des rapprochemens heureux, font oublier l’aridité de quelques détails topographiques…» (Journal général de la littérature de France, vol. 9). Précieux exemplaire relié pour Cambacérès, imprimé sur grand papier vélin. Jean-Jacques-Régis Cambacérès, fils aîné de Jean-Antoine, conseiller à la Cour des comptes et maire de Montpellier, et de Marie-Rose Vassal, né dans cette ville le 18 octobre 1752, devint conseiller à la même Cour le 16 novembre 1774, puis conseiller au Parlement de Toulouse en 1783; favorable aux principes révolutionnaires, bien que d’origine noble, il fut nommé président du tribunal criminel de l’Hérault, puis fut élu en septembre 1792 député à la Convention, où il s’occupa surtout des questions juridiques; il en devint le président le 7 octobre 1794; il présida aussi le conseil des Cinq-Cents du 22 octobre 1796 au 20 mai 1797 et fut nommé ministre de la Justice en août 1799. Bien que n’ayant pas pris part au coup d’Etat du 18 brumaire, il fut choisi par Bonaparte comme second consul le 13 décembre 1799. Devenu empereur, Napoléon nomma Cambacérès archichancelier en 1804, président perpétuel du Sénat, officier civil de la maison impériale, membre du conseil privé, président de la Haute Cour, membre de l’Institut, où il était déjà entré en 1796, grand-aigle de la Légion d’honneur en 1805, grand commandeur de la Couronne de fer et duc de Parme, prince de l’Empire, le 24 avril 1808. Administrateur remarquable, esprit modéré, de jugement sûr, Cambacérès, dont le Code civil et le Code de procédure étaient en grande partie l’ouvrage, réorganisa l’administration judiciaire et dirigea l’organisation intérieure pendant tout l’Empire. Après avoir vécu dans la retraite pendant la première Restauration, il reprit ses fonctions d’archichancelier avec l’intérim du ministère de la Justice pendant les Cent-Jours et présida la Chambre des pairs dont il avait été créé membre. Il renonça toutefois à son titre de duc de Parme le 26 mars 1815. Exila pendant la seconde Restauration comme régicide, ce qui n’était d’ailleurs pas exact, il résida à Bruxelles et à Amsterdam, mais il fut autorisé à rentrer en France par ordonnance royale du 23 mai 1818. De retour à Paris, il vécut de nouveau dans la retraite et mourut d’apoplexie dans cette ville le 8 mars 1824. Cambacérès possédait une très belle bibliothèque, composée surtout d’ouvrages de droit et de science reliés en maroquin vert ou rouge. Tous les livres de l’archichancelier étaient marqués soit à son chiffre, soit à ses armes; les uns avaient été reliés pour son compte personnel, d’autres lui avaient été offerts somptueusement présentés. Provenance: Cambacérès, Jean Lhomer, Docteur Lucien-Graux.
Perrin, 1908, fort in-8°, 437 pp, 12 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"En 1908, Pierre Vialles, un historien montpelliérain qui a déjà fait paraître un ouvrage sur la cour des Comptes de Montpellier, publie cette biographie importante. L'auteur a disposé de documents inédits sur sa carrière à Montpellier. Il insiste aussi sur le rôle de chef d'Etat qu'a tenu Cambacérès en 1794 et 1795." (Laurence Chatel de Brancion) — "L'œuvre de M. P. Vialles est solide, exacte, intéressante. Il nous fait mieux connaître l'intéressante figure de ce petit conseiller à la Cour des Aides de Montpellier que la Révolution porta jusqu'aux plus hautes charges de l'Etat. On a coutume de l'y voir briller au second rang, comme second consul ou archi-chancelier de l'Empire. L'un des mérites de ce livre est de nous rappeler que Cambacérès sut occuper dignement le premier rang, puisqu'il fut, depuis Thermidor jusqu'à la fin de la période conventionnelle, le véritable chef du gouvernement, comme président des Comités de législation, de sûreté générale et de salut public. Le livre de M. V. mérite plus particulièrement d'être signalé ici pour le long chapitre (pp. 12-66) consacré à la vie de Cambacérès à Montpellier jusqu'au début de la Révolution. On y trouve de précieux détails sur l'administration municipale du père de Cambacérès, qui fut maire de Montpellier durant de longues années (1753-1756 et 1761-1778), et sur la célèbre querelle de la Cour des Aides et des Etats de Languedoc. On a l'impression que dans ces conflits entre la noblesse terrienne, la noblesse de robe et la noblesse administrative doit résider la cause déterminante qui fit, dès les premiers jours de 1789, de hardis révolutionnaires d'hommes aussi éminemment modérés et amis de l'ordre que le président Bonnier ou le conseiller Cambacérès..." (L.-J. Thomas, Annales du Midi, 1910) — "M. Vialles a écrit un livre consciencieux, intéressant, souvent même amusant, et par certains endroits légérement scabreux, sur celui qui fut le grand jurisconsulte de la Convention, le second consul de la République et l'archichancelier de l'Empire. La tâche était rendue difficile par la disparition de documents importants tels le dossier Cambacérès qui a existé dans les papiers de la police générale jusqu'en 1814, et la collection des lettres que l'archichancelier envoyait quotidiennement à l'Empereur absent, et qu'il semble avoir brûlées dans la nuit du 29 au 30 mars 1814, avant de partir pour Blois avec Marie-Louise. Quarante et une de ces intéressantes lettres envoyées par Cambacérès à Napoléon pendant la campagne de France, du 25 janvier au 28 février 1814, échappées au feu et conservées aux Archives nationales, ont été réimprimées en annexe par M. Vialles." (André Fribourg, Revue de synthèse historique, 1908)
Plon, 1943 fort in-8°, xxxi-536 pp, un portrait en frontispice, une carte dépliante hors texte, sources et biblio, index, broché, bon état
Etienne Hubert Cambacérès (1756-1818), né à Montpellier, était le frère du Second Consul, puis Prince Archichancelier de l’Empire, Jean-Jacques Régis Cambacérès qui lui assura aide, protection et promotion. Ordonné prêtre en 1780, il devint en 1788, Grand Vicaire de l’Évêque de Montpellier. Protégé par son frère il ne fut pas inquiété pendant la Révolution et c’est grâce à l’appui de ce même frère qu’il fut nommé Archevêque de Rouen le 9 avril 1802 et fait Cardinal le 1er février 1805. Lors du conflit de l’Empereur avec le Pape, il chercha une voie médiane. Déjà Sénateur depuis 1805 il fut appelé à siéger à la Chambre des Pairs des Cent Jours, mais observa une prudente réserve. Il mourut à Rouen en 1818 à son poste d’Archevêque sans avoir été inquiété par la Seconde Restauration. — "Le sujet traité est avant tout « la réorganisation d'un diocèse français au lendemain de la Révolution ». Il ne s'agit donc pas simplement ni même principalement d'une monographie du cardinal Cambacérès. Sans doute, il occupe la place d'honneur, dans ce copieux exposé de la mise en marche du Concordat, dans l'archidiocèse de Rouen. Mais ce qui intéresse le lecteur, c'est moins sa personnalité, en somme sans grande envergure, que l'oeuvre de restauration religieuse à laquelle il préside avec une certaine rudesse, mais aussi avec une constante dignité. Du cardinal Cambacérès, la légation du Saint-Siège en France portait ce jugement, dont M. Ledré nous assure qu'il n'était marqué ni d'excessive rigueur ni, certes, de flatterie : « C'était un homme de talent médiocre, mais un ecclésiastique exemplaire, de principes excellents et qui ne manquait pas de fermeté » (p, 508). Donnons une idée du riche contenu de l'ouvrage. Après une abondante bibliographie dont tout le livre atteste qu'elle n'est pas là seulement pour la parade, et une introduction à la fois géographique et historique, le volume se divise en deux parties. La première, qui comprend environ 160 pages, (p. 15-175), nous décrit le lamentable état du clergé et de la religion en Seine-Inférieure, vers 1801. (...) La seconde partie de l'ouvrage s'intitule « le Cardinal Cambacérès ». Elle comprend 340 pages. C'est là que se trouve à proprement parler exposée la mise en marche du Concordat. (...) En une série de chapitres fortement documentés, il nous est présenté dans l'organisation des paroisses, dans la solution des problèmes financiers (traitements des curés, casuel, réparations des églises, frais du culte, etc.), dans la direction de la discipline ecclésiastique, dans la création des séminaires et la restauration des congrégations. C'est dire toute la richesse de cette étude. (...) On notera les qualités de fond, documentation impeccable et précise, exposition lumineuse et exacte, impartialité et sérénité parfaites..." (Léon Cristiani, Revue d'histoire de l'Église de France, 1943)
1999 PERRIN Soft cover
Mémoires inedits ,Eclaircissements publiés par Cambaceres sur les principaux événements de sa vie politique, 2 volumes couverture broché , 240 x 155 mm, avec boîte Tome 1 : La révolution, le consulat :792 pp Tome 2 : L'empire : 533 pp en bon état
Perrin 1999 Perrin, 2 volumes, 1999, 792 et 533 pp, "reliures" souples éditeur, environ 245x160mm, tranches salies, bon état pour le reste et intérieurs bien propres.
Préface de Jean Tulard. Présentation et notes de Laurence Chatel de Brancion. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.