Braun 1972 214 pages in4. 1972. Relié jaquette. 214 pages.
Reference : 154004
Bon Etat tranche dessus jaunie haut jaquette rafistolé scotch amateur
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Londres, Jean Norton [Paris], 1609. 1 vol. petit in-8°, parchemin souple, pièce de titre en maroquin La Vallière (usagée) ajoutée postérieurement. Reliure du temps, traces de lacets. 152 pp.; 104 pp., (1) f. Signatures : [A-T]4 [A-M]8 N6. Mouillures dans la seconde partie du volume. Il manque le portrait de jacques Ier qui devrait figurer à la fin du volume.
Première édition très rare de la traduction française du Triplici nodo, triplex cuneus, célèbre ouvrage de controverse dont la première édition avait été imprimée en 1607. La traduction serait l'oeuvre de Jean Loiseau de Tourval. D'après l'ESTC, la mention d'impression "à Londres, chez Jean Norton, Imprimeur du Roy és langues estrangeres" serait fictive et le livre aurait été imprimé à Paris. Suite au complot des poudres en 1605, Jacques Ier avait imposé un serment d'allégeance à ses sujets afin de s'assurer de la loyauté des Catholiques à la couronne. Le pape intervint lui-meme contre ce serment qui renversait l'ordre des allégeances au profit de la couronne d'Angleterre. la controverse s'étendit à toute l'Europe, en témoignent plusieurs éditions dont celle-ci, traduites ou publiées à l'étranger. L'édition parisienne de 1609 comprend le texte du Tripici nodo triplex cuneaus avec une page de titre spéciale, précédé d'une longue préface justificative de Jacques Ier. Desgraves, Controverse, 1013; ESTC, S107671.
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Paris, H. Plon, 1871. 1 vol. in-12 br., couv. illustrée, (2) ff., 149 pp.[D39]
Première édition de la traduction française de cette uchronie écrite au lendemain de la guerre de 1870 qui décrit comment les Prussiens pourraient envahir l'Angleterre...
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Paris, Just Tessier, 1856. 4 vol. in-8°, veau blond glacé, dos lisse orné d'encadrements de doubles filets dorés avec petits fleurons aux angles, encadrement d'une roulette à froid, de filets gras et maigres sur les plats, fleurons dorés aux angles, initiales F.P. gothiques dorées au centre des plats sup., roulette à froid sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliures de l'époque, dos légèrement insolés. 4 cartes h.-t. repliées, (2) ff., 423 pp.; (2) ff., 408 pp.; (2) ff., 410 pp.; (2) ff., 406 pp. Rousseurs éparses.
4ème édition revue et corrigée. Bel exemplaire très bien relié au chiffre indéterminé.
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[Révolution d'Angleterre 1649] Boulay de la Meurthe,JB Salaville, Benjamin Constant, C Millon, J Chas
Reference : 010940
[Révolution d'Angleterre 1649] Réunion d'ouvrages sur le sujet publiés pendant la révolution française : -Boulay de la Meurthe, Essai sur les causes qui, en 1649, amenèrent en Angleterre l'établissement de la république ; sur celles qui devaient l'y consolider ; sur celles qui l'y firent périr. Paris, Baudoui, an VII. [2]-132p. -J.B. Salaville, De la révolution française comparée à celle d'Angleterre ou lettre au représentant du peuple Boulay sur la différence de ces deux révolutions. Paris, Revol & Vatar, an VII. [2]-44p. -Benjamin Constant, Des suites de la contre-révolution de 1660 en Angleterre. Paris, Buisson, an VII. 94p -C Millon, Histoire de la révolution et de la contre-révolution d'Angleterre. Paris, Moutardier, Cordier & Legras, an VII. XVI-240p. -J. Chas, Tableau historique et politique de la dissolution et du rétablissement de la monarchie anglaise depuis 1625 jusqu'en 1702. Paris, Pilardeau, Lefort & Surosne, an VIII. [2]-IV-288p -Anonyme, Adresse à tous les amis de la France sur la brochure de Benjamin Constant [etc.]. Paris, Les marchands de nouveautés, 1799. [2]-33p. Publié dans la foulée de la pièce de Constant. Reliure demi-basane d'époque. Belle réunion, bel exemplaire.
P., Didier et Cie, 1884, in-12, vi-257 pp, 2e édition revue, un fac similé dépliant hors texte, broché, qqs rares rousseurs, bon état
Henriette-Marie est la fille de Henri IV et l'épouse de Charles Ier d'Angleterre. Elle naquit au Louvre le 25 novembre 1609, soit un an avant l'assassinat de son père. Elle était la sixième enfant et la troisième fille d'Henri IV et de Marie de Médicis. Elle épouse sur la volonté de son frère Louis XIII, en 1626, Charles Ier d'Angleterre qui était le petit fils de Marie Stuart. Ce fut Buckingham qui vint chercher la jeune reine à Paris pour la présenter à son mari le roi d'Angleterre qui n'avait pas pu se déplacer. C'est au cours de cette cérémonie qui eut lieu au Louvre que se tissèrent les liens mystérieux entre le duc de Buckingham et Anne d'Autriche, raconté à sa façon par Alexandre Dumas dans “Les trois mousquetaires”. La première partie de la vie d'Henriette-Marie, dont le portrait se trouve à l'ambassade d'Angleterre à Paris, fut assez mouvementée, jusqu'au moment où elle fut obligée de fuir l'Angleterre à cause des rivalités entre son mari et Cromwell qui finira par le faire exécuter. Henriette-Marie, qui a donné son nom à un état des États-Unis, le Maryland, sera obligée de quitter l'Angleterre avec ses deux enfants dont l'un Charles, deviendra Charles II, pour échapper aux poursuites de Cromwell. C'est auprès de son frère Louis XIII, qu'elle vivra cette période chaotique de l'Angleterre qui le fut également pour la France, puisque ce fut celle de la Fronde. C'est un miracle pour elle de survivre à l'assassina de son mari, s'assumer la protection de ses enfants, bravant le dénuement le plus complet. Son fils put gagner l'île de Jersey puis l'Écosse et l'Irlande et réussit après la mort de Cromwell à regagner son trône. Mais ceci ne facilita pas la vie d'Henriette-Marie qui malgré la sollicitude d'Anne d'Autriche, était tiraillée entre les tensions de la cour de France notamment au moment de la Fronde. La mort de Cromwell le 13 septembre 1758, va changer sa destinée et le 29 mai 1660 Charles revient triomphalement à Londres, date coïncidant avec le mariage de Louis XIV avec l'infante d'Espagne, Marie-Thérèse. Henriette-Marie se décide alors, accompagnée de sa fille Henriette à rejoindre son fils à Londres. Elle vécut encore pendant dix ans entre Londres et Paris, assez peinée de voir les dilapidations des finances du royaume d'Angleterre par son fils Charles II. Elle devait mourir le 3 août 1669 à l'âge de soixante ans, un deuil général fut ordonné dans toute l'Angleterre et quarante huit heures plus tard, Bossuet montra en chaire pour prononcer l'oraison funèbre d'Henriette-Marie de France, reine d'Angleterre.