La renaissance du livre 230 pages in12. Sans date. Broché. 230 pages.
Reference : 148357
Bon Etat
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Paris, Adolphe Delahays, Bibliothèque Gauloise, 1858. In-12 de XXVI-510-[2]-52 (catalogue de l'éditeur) pages, pleine percaline verte, titre doré au dos, filets, roulettes et encadrements à froid. Tranches et gardes jaunies, dos passé avec petits plis, intérieur frais exempt de rousseurs.
"Les Cent Nouvelles nouvelles, dites du roi Louis XI, recueil de contes, composés de 1456 à 1461 à la cour du duc de Bourgogne Philippe le Bon, pendant le séjour que fit au château de Genappe le dauphin Louis, fils de Charles VII. Pour distraire les ennuis de l'exil du dauphin, chaque seigneur à son tour faisait un joyeux récit [...] Un secrétaire recueillit et rédigea ces histoires qui égayaient la cour de Bourgogne. [La tradition] s'accorde à reconnaître aux Cent nouvelles nouvelles un auteur unique qui donna au livre sa forme et son style. A n'en pas douter, cet auteur est Antoine de La Sale, à qui l'on doit encore Les quinze joyes du mariage et l'Histoire du petit Jehan de Saintré." Imago Mundi.
Paris, Au Moulin de Pen-Mur, 1948, En feuilles sous chemise et emboitage., Oeuvres complètes. 12 vols. Poésies: 1. Contes d'Espagne et d'Italie, Poésies diverses, Poésies complémentaires; 2. Un spectacle dans un fauteuil, Namouna, Poésies posthumes, 3. Poésies nouvelles; Prose: 1. Contes & nouvelles; 2. Contes & nouvelles; 3. Romans & nouvelles; 4. La confession d'un enfant du siècle; 5. Littérature & critique; Théâtre: 1. Lorenzaccio, André del Sarto, Les caprices de Marianne; 2. La nuit vénitienne, On ne Badine pas avec l'amour, Barberine, Le chandelier, Il ne faut jurer de rien; 3. Fantasio, Caprice, Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, Louison, On ne saurait penser a tout, Carmosine; 4. Bettine, Théatre complémentaire, Théatre posthume, Fragments. Bel exemplaire, frais. Justification : Edition tirée à 1200 ex. sur les presses de Viglino. Les illustrations ont été rehaussées au pochoir par Renson fils. La décoration typographique est de Roger-Schardner. Un des 400 ex. sur chiffon O.C.F. des Papeteries de France. (n°970)
Paris, Pierre-Jacques Bienvenu, 1722. Deux volumes in-12, frontispice, portrait et sept figures. [7]ff., 473p. +[3]ff., 483p., [2]ff., plein maroquin vert, quintuple filet d’encadrement doré sur les plats, dos à nerfs ornés, coupes & coiffes ornées, triple fil. dor. int. Reliure signée R. P. Ginain, un des meilleurs ouvrier de la période romantique dont Charles Nodier disait: « M. Ginain est un de ses artistes consommés auxquels les amateurs peuvent confier leurs livres les plus précieux avec une assurance qui ne sera jamais trompée. La solidité de sa construction, le bon goût de ses ornements, la netteté et l’élégance de son exécution, la modération de ses prix le recommandent depuis longtemps à la librairie de luxe et aux propriétaires de collections choisies».
Jolie édition bien établie de ce recueil de six nouvelles. Segrais fait de brillantes études au collège des Jésuites de Caen, où il compose entre l'âge de dix-huit et vingt ans plusieurs oeuvres poétiques, un roman et une tragédie. En 1647, entraîné par le fils de la gouvernante de la duchesse de Montpensier, il se rend à Paris et demeure pendant vingt-quatre ans au service de « la grande Mademoiselle ». Il accompagne la duchesse à Saint-Fargeau, en 1652 et fréquente l'académie de Habert de Montmor. Oubliant l'état ecclésiastique auquel on le destinait, il traduit Virgile et compose des poèmes pastoraux. En 1656, il publie un recueil de nouvelles fait d'historiettes et de portraits de femmes de la cour, Les Nouvelles françaises, dont l'atmosphère galante évoque celle des fêtes données chez la duchesse au temps de la Fronde. Ami de Paul Scarron, Gilles Ménage, Pierre-Daniel Huet, Paul Pellisson et Nicolas Boileau, Segrais est élu membre de l'Académie française en 1662. En 1670, s'étant brouillé avec la duchesse pour avoir désapprouvé son mariage avec Lauzun, il entre chez Madame de La Fayette. Devenu son secrétaire, il participe avec La Rochefoucauld à la composition de ses premiers romans et publie sous son nom les premières éditions de La Princesse de Montpensier, Zaïde et La Princesse de Clèves. Après trente ans passés dans la capitale, lassé du tourbillon de la cour, Segrais retourne dans sa contrée natale, qu'il appelle « ma célèbre patrie, et ma première amour» et dont il a gardé l'accent toute sa vie. Lui-même se jugeait « quoique Normand, sans fraude et sans finesses. » Voltaire, tout en corrigeant un mot de la duchesse de Montpensier, renchérit : « Mademoiselle l’appelle une manière de bel esprit : mais c’était en effet un très bel esprit et un véritable homme de lettres. ».
Genève, Éditions Albert Skira; éditions Pierre Cailler, 1942-1958. Collection complète en 26 volumes soit : Nouvelles I : 3 vol. br. in-4. Caricatures : 11 volumes brochés in-8 à l'italienne. Le presbytère : 2 vol. br. in-4. Rosa et Gertrude : 1 vol. br. in-4. Voyages en zigzag : 7 vol. br. in-8 à l'italienne. Mélanges sur les beaux-arts : 2 vol. br. in-4. Toute la série a en commun les couvertures rempliées et le fait d'être en très belle condition et non coupée.
Richement illustré de dessins de Töpffer in et hors-texte, bien entendu, mais aussi de divers documents, certains contrecollés. Frontispices. Monumentale publication dite édition du centenaire qui se compose ainsi: au format grand in-8, 3 volumes de Nouvelles, 3 volumes de Romans, 2 volumes de Mélanges sur les Beaux-Arts, avec plusieurs documents inédits pour chacune des séries. Au format in-8 oblong, il y a 11 volumes de caricatures et sept pour les Voyages en zigzag. Pour les Voyages, il y a de nombreux voyages inédits. Tiré à 1230 exemplaires numérotés, nôtre collection fait partie des 100 exemplaires numérotés de I à C (XXXVIII); sur vélin biberist pour Nouvelles, Caricatures, Le presbytère, Rosa et Gertrude et Mélanges sur les beaux-arts, et sur papier mat gélatiné pour les Voyages en zigzag, le 7e vol. de ces derniers étant en outre justifié et signé par l'éditeur, Pierre Cailler. Très bel ensemble.
A Neuchâtel, chez Mme Fauche, née Borel, Au Locle, chez Mrs. Girardet, frères et soeurs et à la Chaux-de-fonds chez l'auteur, 1808. In-8 broché de XV-[1]-335 pages, couverture de papier gris-bleu, titre manuscrit au dos.
Illustré d'un frontispice figurant un "Décimètre ou Palme de grandeur naturelle". Bel exemplaire tel que paru de cet publication promouvant l'usage du système métrique, qui n'était alors pas encore partout en usage en Suisse. L'ouvrage est imprimé sur un papier fort, légèrement bleuté. Les trente dernières pages sont légèrement marquée d'une auréole d'humidité. Nom de propriétaire Borrel-Mayor répété sur la couverture, le faux-titre et le titre.