Flammarion 64 pages in8. Sans date. Broché. 64 pages. nombreuses photographies noir et blanc
Reference : 123302
intérieur assez frais coiffes frottés
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Tirage de tête. L'exemplaire de Jean-Paul Belmondo Paris, Plon, (mars) 2021. 1 vol. (225 x 320 mm) de 413 p. et [2] f. Cartonnage toile éditeur, sous étui bordé. Édition originale. Tirage de luxe, entièrement hors commerce et réservé à l'auteur : 200 exemplaires sur papier Munken. Ces exemplaires, recomposés en grand format, sont illustrés de dessins in et hors texte par Alain Bouldouyre, avec une lithographie originale signée en couleurs, sous une reliure toile de l'éditeur. Exemplaire n° 1, justifié par l'auteur. Envoi signé : «Pour Jean-Paul Belmondo, ce petit safari sur les traces des [Grands Fauves], cet autre 'itinéraire d'enfants gâtés', en remerciements sincères et en hommage respectueux. Ch. Labarde, 20 juillet 2».
Claude Bébéar n'avait curieusement jamais fait l'objet d'aucune biographie. Pour pallier ce manque, Christophe Labarde, ex-journaliste au Figaro et longtemps patron des Alumni d'HEC, a choisi un biais original : raconter l'épopée d'Entreprise et Cité, le club qui rassemblait, autour du fondateur d'Axa, tous « les grands fauves ». Entreprise et Cité, c'est le pionnier des think tanks, ces clubs de réflexion qui animent la vie politique française depuis une trentaine d'années. C'est en 1983 que Claude Bébéar, alors en passe de transformer sa petite mutuelle d'assurance en un champion mondial du secteur, décide de créer avec quelques amis ce petit groupe de débats, qui ne dépassera jamais une trentaine de membres. Tous des hommes. Ensemble, ils se réunissent pour travailler sur la relation qui doit unir entreprise privée et engagement public : les droits, les devoirs, les objectifs de la première vis-à-vis de la société dans son ensemble. Sans logo ni locaux, ils se réunissent de façon informelle autour d'un match de rugby, d'une bonne table ou d'une virée entre amis. Pendant près de vingt-cinq ans, ils vont chasser en meute, menée par Bébéar qui y convie ses proches amis, tous patrons ou presque : Michel Pébereau (BNP), André Lévy-Lang (Paribas), David de Rothschild (Rothschild et Compagnie Banque), Bernard Arnault (LVMH), Didier Pineau-Valencienne (Schneider), Jean-René Fourtou (Rhône-Poulenc), Vincent Bolloré (Bolloré Technologies), Serge Kampf (Capgemini), Pierre Dauzier (Havas), Michel François-Poncet (Paribas), Thierry Breton (France Télécom), Philippe Midy (Poulain), Christian Blanc (RATP/Air France), Noël Forgeard (Matra, Airbus), Gérard Mestrallet (Suez), Pierre Bellon (Sodexo)... Tous ceux « qui comptent » dans le paysage économique se retrouvent autour de la table - au sens propre comme au figuré -, celle autour de laquelle « on peut dire sans exagérer que, pendant vingt-cinq ans, le capitalisme français se faisait et se défaisait », répétera à plusieurs reprises Vincent Bolloré. On verra qu'il n'exagère pas : une étonnante et passionnante apnée dans un capitalisme de bande, à la fois égoïste et partageur, soliste et polyphonique, gribouille et boute-en-train, porté par l'appétit sans bornes de monstres d'ambition et de convivialité. « Tous parlaient anglais plus mal les uns que les autres écrit, Christophe Labarde, mais cela ne les a pas empêchés de devenir des géants mondiaux, avec le rugby chevillé au corps et au coeur pour philosophie. » Des itinéraires d'enfants gâtés ? Pas vraiment, mais il est piquant de présenter ici l'exemplaire destiné à Jean-Paul Belmondo, offert quelques semaines avant sa disparition (le 6 septembre 2021). « Bebel » n'aura sans doute jamais eu l'occasion de fréquenter la table d'Entreprise et Cité, mais le monde des affaires ne lui était pas totalement étranger : au cinéma, mais aussi dans la vie privée. Ses cachets et investissements variés lui ont assuré un train de vie sans encombre, culminant notamment avec la vente du Théâtre des Variétés en 2004.
Paris Flammarion 1989 In-8 Broché Dédicacé par l'auteur
EDITION ORIGINALE dont il n'pas été tiré de grand papier. Photo de Collard en quatrième de couverture. Sur le faux-titre ENVOI autographe signé de l'auteur « Pour Christian Giudicelli, " LES NUITS FAUVES " corps à corps entre chien et loup. Cordialement ». Inséré le feuillet d'information presse pour l'ouvrage. ---- Célèbre roman autobiographique de Cyril Collard, son deuxième livre après CONDAMNE AMOUR paru deux ans plus tôt, LES NUIT FAUVES connut sa véritable notoriété par l'adaptation cinématographique que l'écrivain réalisa lui-même et où il tenait son propre rôle. Véritable fait de société, Collard décrit dans l'ouvrage et le long-métrage son parcours amoureux bisexuel et sa séropositivité, dévoilant au grand public et notamment auprès des jeunes la réalité de la maladie. Livre et film générationnel, LES NUIT FAUVES marquèrent un tournant dans la compréhension du Sida et son adaptation fut unanimement salué, le film remportant à Cannes le 8 mars 1993 la palme du meilleur film, la palme de la meilleure première oeuvre et celle du meilleur espoir féminin pour Romane Bohringer qui jouait le rôle de Laura. Cyril Collard ne connut pas cette gloire : il disparaît le 5 mars des suites du sida à l'âge de 35 ans. Très bon 0
Tirage de luxe avec une lithographie originale signée. Paris, Plon, (mars) 2021. 1 vol. (225 x 320 mm) de 413 p. et [2] f. Cartonnage toile éditeur, sous étui bordé. Édition originale. Tirage de luxe, entièrement hors commerce et réservé à l'auteur : 200 exemplaires sur papier Munken. Ces exemplaires, recomposés en grand format, sont illustrés de dessins in et hors texte par Alain Bouldouyre, avec une lithographie originale signée en couleurs, sous une reliure toile de l'éditeur.
Claude Bébéar n'avait curieusement jamais fait l'objet d'aucune biographie. Pour pallier ce manque, Christophe Labarde, ex-journaliste au Figaro et longtemps patron des Alumni d'HEC, a choisi un biais original : raconter l'épopée d'Entreprise et Cité, le club qui rassemblait, autour du fondateur d'Axa, tous « les grands fauves ». Entreprise et Cité, c'est le pionnier des think tanks, ces clubs de réflexion qui animent la vie politique française depuis une trentaine d'années. C'est en 1983 que Claude Bébéar, alors en passe de transformer sa petite mutuelle d'assurance en un champion mondial du secteur, décide de créer avec quelques amis ce petit groupe de débats, qui ne dépassera jamais une trentaine de membres. Tous des hommes. Ensemble, ils se réunissent pour travailler sur la relation qui doit unir entreprise privée et engagement public : les droits, les devoirs, les objectifs de la première vis-à-vis de la société dans son ensemble. Sans logo ni locaux, ils se réunissent de façon informelle autour d'un match de rugby, d'une bonne table ou d'une virée entre amis. Pendant près de vingt-cinq ans, ils vont chasser en meute, menée par Bébéar qui y convie ses proches amis, tous patrons ou presque : Michel Pébereau (BNP), André Lévy-Lang (Paribas), David de Rothschild (Rothschild et Compagnie Banque), Bernard Arnault (LVMH), Didier Pineau-Valencienne (Schneider), Jean-René Fourtou (Rhône-Poulenc), Vincent Bolloré (Bolloré Technologies), Serge Kampf (Capgemini), Pierre Dauzier (Havas), Michel François-Poncet (Paribas), Thierry Breton (France Télécom), Philippe Midy (Poulain), Christian Blanc (RATP/Air France), Noël Forgeard (Matra, Airbus), Gérard Mestrallet (Suez), Pierre Bellon (Sodexo)... Tous ceux « qui comptent » dans le paysage économique se retrouvent autour de la table - au sens propre comme au figuré -, celle autour de laquelle « on peut dire sans exagérer que, pendant vingt-cinq ans, le capitalisme français se faisait et se défaisait », répétera à plusieurs reprises Vincent Bolloré. On verra qu'il n'exagère pas : une étonnante et passionnante apnée dans un capitalisme de bande, à la fois égoïste et partageur, soliste et polyphonique, gribouille et boute-en-train, porté par l'appétit sans bornes de monstres d'ambition et de convivialité. « Tous parlaient anglais plus mal les uns que les autres écrit, Christophe Labarde, mais cela ne les a pas empêchés de devenir des géants mondiaux, avec le rugby chevillé au corps et au coeur pour philosophie. »
Amiot-Dumont Broché 1950 Deux volumes in-8 (16 x 21,5 cm), brochés, bien complets des jaquettes, 287 et 178 pages, photographies en noir et blanc hors texte ; jaquettes usées (frottements aux mors et sur les bords, traces aux quatrièmes plats, frottements aux premiers plats), pliures aux dos, intérieur bruni, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, Adam Biro Editeur, 2008, 24,5 x 27, 263 pages cousues sous couverture souple illustrée. Iconographie noir & blanc et couleurs. Catalogue publié à l'occasion de l'exposition présentée à Céret, au Cateau-Cambrésis et à Dijon entre le 21 juin 2008 et le 15 juin 2009. "Le désir des jeunes artistes hongrois au début du XXe siècle était d'aller chaque hiver étudier à Paris - même s'ils devaient y vivre dans la misère -, puis de peindre en été à Nagybanya, et d'exposer à l'automne à Budapest. Les peintres comme Berény, Czobel, Perlrott Csaba ou Bornemisza fréquentent les académies Julian, Colarossi et, entre 1908 et 1910, l'académie Matisse. Ils découvrent les musées, les galeries Durand-Ruel et Vollard, ainsi que Gauguin, Seurat et Van Gogh. Surtout, ils sont mêlés à l'aventure des artistes fauves français, exposent au célèbre Salon d'automne de 1905 dans la salle contiguë à celle des fauves et reviennent dans leur pays avec des peintures qui provoquent une véritable " révolution " parmi les autres peintres hongrois. Les tableaux explosent de couleurs vives, éclatantes, " fauves ". Les artistes conquièrent une liberté d'expression qu'ils associent à la tradition naturaliste hongroise. L'art hongrois s'ouvre à une nouvelle créativité."
Très bon état.