Fleuve noir 1984 183 pages poche. 1984. broché. 183 pages.
Reference : 121439
ISBN : 2265027766
Etat Correct (1er et 4e plat frotté dos couverture frotté)
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Bruxelles, Wouters et Cie, 1844.Deux tomes reliés en un seul volume (14,5 x 22 cm) de 279 et 296 pages, et in fine une très grande carte dépliante avec une petite déchirure à la charnière sans gravité. Reliure demi chagrin violine, dos lisse très orné, titre doré. Reliure légèrement usée avec quelques épidermures, sinon bel exemplaire à l'intérieur en parfait état.
21 In-8° pour le texte et in-4° pour les atlas. Demi-veau havane. Dos lisse souligné par des paires de filets dorés. Auteur, titre, tomaison et n° du voyage dorés. Plats décorés de papier marbré. Frottements timides çà et là. Coins légèrement émoussés. Intérieur très frais. Tampon encré aux initiales d'un ancien propriétaire à la 1ère garde du tome I du 1er voyage : M de J. Édition des trois voyages du capitaine Cook, dans une reliure homogène vers 1820. Les trois volumes d'atlas (un par voyage) avec les planches au format in-4° s'ajoutent à cet exemplaire, ce qui est loin d'être toujours le cas. Complet de toutes les cartes et planches à savoir : Atlas 1er voyage : 50 planches Atlas 2e voyage : 66 planches Atlas 3e voyage : 87 (portrait-frontispice de Cook compris ; erreur de numérotation : 2x la n°52) + 1 planche non numérotée relatant la mort de James Cook Soit au total 204 planches. Beaux tirages (marges parfois courtes pour les voyages 1 et 2). Paris, Nyon et Mérigot, 1789, 8 volumes ; Paris, Mérigot, 1792, 6 volumes ; Paris, Raymond, 1819, 4 volumes ; + 3 volumes d'atlas in-4° (l'atlas consacré au 1er voyage daté 1774 (année de la 1ère édition) et l'atlas consacré au 3e voyage imprimé à Paris, Hôtel de Thou, 1785). Soit 21 volumes au total.
Très bon état
L'illustration. 9 juin 1923. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 111 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte. Etiquette collée sur la couverture. Dos abimé.. . . . Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon
Sommaire : Le département du Nord, Le Nord et ses monuments historiques, Le nord pendant la guerre, Le Nord agricole, l'effort du paysan du nord, La reconstitution agricole du nord, Les semences du nord, La betterave a sucre et les sucreries, Le lin du nord Classification Dewey : 70.4417-L'illustration / Figaro salon
Hachette, 1976, in-8°, 250 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"La région du Nord qui recouvre approximativement la Picardie, l’Artois, le Hainaut et la Flandre a connu, au XIXe siècle, une mutation économique sans précédent, avec ce qu’il est convenu d’appeler la première révolution industrielle : celle du charbon, de la machine à vapeur, du chemin de fer. Cependant, on ne peut dire que la vie quotidienne, pour la majorité des gens du Nord, soit alors fondamentalement bouleversée. Sans doute, la manufacture et la mine rompent avec les rythmes ancestraux, mais le travail à domicile reste largement pratiqué et dans les deux mille villages du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme, la vie rurale se modifie peu. De plus, si l’économie s’emballe, elle n’entraîne pas la masse hors des limites de la pauvreté et si elle sécrète, tardivement, le « problème social », elle n’entame guère les mentalités. Riche ou misérable, la maison du Nord est toujours le refuge de familles nombreuses et accueillantes. La rue conserve son pittoresque. La civilisation, même marquée par un travail assujettissant, reste éminemment festive. Quant à la vie spirituelle, elle est comme autrefois le produit de l’indissociable alliance de la foi chrétienne et de la superstition, du goût de la vie et de la terreur de la mort." (4e de couverture) — "L'excellente collection consacrée par Hachette à la vie quotidienne vient de s'enrichir d'un volume traitant du Nord de la France pendant le XIXe siècle. Son auteur, Pierre Pierrard, avait déjà brossé, et fort bien, un tableau de la vie ouvrière à Lille sous le Second Empire dans une thèse publiée voici plus de dix ans. Dans le présent ouvrage, il évoque avec une chaleur communicative les "riches heures" de l'existence populaire dans les campagnes et les villes de la région du Nord comprenant en la circonstance les départements du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme alors qu'intervient et se développe la première révolution industrielle. Rien n'échappe à l'érudition et à la perspicacité de P. Pierrard : les liens de la famille et la place de l'enfant, l'attrait de la maison, l'animation de la rue en temps ordinaire et lors des liesses collectives, les servitudes du travail à tous les niveaux sociaux, les loisirs au cabaret, les croyances associant la foi chrétienne et la superstition. Cet examen approfondi des mentalités d'hier par un historien particulièrement informé n'a pas seule valeur rétrospective ; il éclaire le présent dans une région marquée, plus que d'autres, par les pesanteurs sociologiques." (Firmin Lentacker, Hommes et Terres du Nord, 1977) — "Ce volume est probablement un de ceux qui apportent dans cette collection les renseignements les plus précis et les plus abondants sur l'histoire sociale d'une région qui, pendant longtemps, demeura la plus peuplée de France, le seul département du Nord dépassant encore celui de la Seine sous la Monarchie de Juillet. L'auteur a su aussi bien suivre les diverses étapes de la vie des hommes marquée, trop souvent dès l'origine, dans toutes les classes sociales, par une mortalité infantile aux chiffres hallucinants, que par un labeur acharné dans une am biance souvent pénible. Les nuances régionales ou locales sont soulignées avec soin, mettant fin aux généralisations abusives qui trop souvent d'hypothèses en généralisations hâtives, ont donné une fausse idée de l'infinie diversité de ces pays du Nord au sens large du terme. Et il y a plus que des nuances entre la Picardie et l'Artois, ou même dans la seule Flandre entre la plaine intérieure et le littoral. Même sur la côte, les différences sont sensibles entre les gens de Dunkerque et ceux de Boulogne. Le XIXe siècle est aussi celui où les progrès de l'industrie trans forment de façon spectaculaire une région longtemps demeurée vouée à l'agriculture et aux seules industries domestiques ou artisanales d'un textile traditionnel. L'essor des manufactures de coton, la crois sance vertigineuse du monde de la mine, gagnant des zones de plus en plus étendues des départements du Nord et du Pas-de-Calais firent de la région en quelques décennies, un des ensembles d'avant-garde de l'industrie française, avec tout ce que cela suppose de phénomènes d'adaptation des hommes aux nouvelles conditions de travail, et fait comprendre la place tenue dans la chronologie qui figure en fin de volume, par les étapes de cette évolution, de la création de la première filature moderne de coton à Esquermes, près de Lille en 1803 à l'introduction en 1878 de la moissonneuse-lieuse en Picardie, ou au sanglant premier mai de Fourmies en 1891. Une bibliographie complète ce volume qui rendra de réels services à tous ceux qu'intéressent les aspects sociaux de l'histoire de la France du XIXe siècle." (Jean Vidalenc, Revue d'histoire économique et sociale)
Hachette, 1987, in-8°, 250 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"La région du Nord qui recouvre approximativement la Picardie, l’Artois, le Hainaut et la Flandre a connu, au XIXe siècle, une mutation économique sans précédent, avec ce qu’il est convenu d’appeler la première révolution industrielle : celle du charbon, de la machine à vapeur, du chemin de fer. Cependant, on ne peut dire que la vie quotidienne, pour la majorité des gens du Nord, soit alors fondamentalement bouleversée. Sans doute, la manufacture et la mine rompent avec les rythmes ancestraux, mais le travail à domicile reste largement pratiqué et dans les deux mille villages du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme, la vie rurale se modifie peu. De plus, si l’économie s’emballe, elle n’entraîne pas la masse hors des limites de la pauvreté et si elle sécrète, tardivement, le « problème social », elle n’entame guère les mentalités. Riche ou misérable, la maison du Nord est toujours le refuge de familles nombreuses et accueillantes. La rue conserve son pittoresque. La civilisation, même marquée par un travail assujettissant, reste éminemment festive. Quant à la vie spirituelle, elle est comme autrefois le produit de l’indissociable alliance de la foi chrétienne et de la superstition, du goût de la vie et de la terreur de la mort." (4e de couverture) — "L'excellente collection consacrée par Hachette à la vie quotidienne vient de s'enrichir d'un volume traitant du Nord de la France pendant le XIXe siècle. Son auteur, Pierre Pierrard, avait déjà brossé, et fort bien, un tableau de la vie ouvrière à Lille sous le Second Empire dans une thèse publiée voici plus de dix ans. Dans le présent ouvrage, il évoque avec une chaleur communicative les "riches heures" de l'existence populaire dans les campagnes et les villes de la région du Nord comprenant en la circonstance les départements du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme alors qu'intervient et se développe la première révolution industrielle. Rien n'échappe à l'érudition et à la perspicacité de P. Pierrard : les liens de la famille et la place de l'enfant, l'attrait de la maison, l'animation de la rue en temps ordinaire et lors des liesses collectives, les servitudes du travail à tous les niveaux sociaux, les loisirs au cabaret, les croyances associant la foi chrétienne et la superstition. Cet examen approfondi des mentalités d'hier par un historien particulièrement informé n'a pas seule valeur rétrospective ; il éclaire le présent dans une région marquée, plus que d'autres, par les pesanteurs sociologiques." (Firmin Lentacker, Hommes et Terres du Nord, 1977) — "Ce volume est probablement un de ceux qui apportent dans cette collection les renseignements les plus précis et les plus abondants sur l'histoire sociale d'une région qui, pendant longtemps, demeura la plus peuplée de France, le seul département du Nord dépassant encore celui de la Seine sous la Monarchie de Juillet. L'auteur a su aussi bien suivre les diverses étapes de la vie des hommes marquée, trop souvent dès l'origine, dans toutes les classes sociales, par une mortalité infantile aux chiffres hallucinants, que par un labeur acharné dans une am biance souvent pénible. Les nuances régionales ou locales sont soulignées avec soin, mettant fin aux généralisations abusives qui trop souvent d'hypothèses en généralisations hâtives, ont donné une fausse idée de l'infinie diversité de ces pays du Nord au sens large du terme. Et il y a plus que des nuances entre la Picardie et l'Artois, ou même dans la seule Flandre entre la plaine intérieure et le littoral. Même sur la côte, les différences sont sensibles entre les gens de Dunkerque et ceux de Boulogne. Le XIXe siècle est aussi celui où les progrès de l'industrie trans forment de façon spectaculaire une région longtemps demeurée vouée à l'agriculture et aux seules industries domestiques ou artisanales d'un textile traditionnel. L'essor des manufactures de coton, la croissance vertigineuse du monde de la mine, gagnant des zones de plus en plus étendues des départements du Nord et du Pas-de-Calais firent de la région en quelques décennies, un des ensembles d'avant-garde de l'industrie française, avec tout ce que cela suppose de phénomènes d'adaptation des hommes aux nouvelles conditions de travail, et fait comprendre la place tenue dans la chronologie qui figure en fin de volume, par les étapes de cette évolution, de la création de la première filature moderne de coton à Esquermes, près de Lille en 1803 à l'introduction en 1878 de la moissonneuse-lieuse en Picardie, ou au sanglant premier mai de Fourmies en 1891. Une bibliographie complète ce volume qui rendra de réels services à tous ceux qu'intéressent les aspects sociaux de l'histoire de la France du XIXe siècle." (Jean Vidalenc, Revue d'histoire économique et sociale)