Marsilio Pub 1995 21 26x3 07x28 96cm. 1995. Broché.
Reference : 100125924
Très Bon Etat de conservation intérieur propre bonne tenue
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Paris, Adrien Le Clère, 1834. In-8 de XII-420 pp., frontispice, fac-similé, veau blond glacé, dos orné à nerfs, filets dorés d’encadrement sur les plats, pièce de titre en maroquin noir, tranches marbrées (Bauzonnet).
Édition originale. Exemplaire avec deux lettres autographes signées Quatremère de Quincy et Antonio Canova.Étude et hommage de l'archéologue et député Quatremère de Quincy (1755-1849) à son ami Antonio Canova (1757-1822) publié douze ans après la mort du célèbre sculpteur dont l'influence fut considérable sur l’art et l’architecture en France.En 1783, Canova installé à Rome, se lia avec Quatremère de Quincy, théoricien du retour à l'antique, qui devint son ami et mentor. Après la conquête de la ville et de l’Italie par les Français, Canova, opposant au nouveau régime, réalisa néanmoins de nombreux portraits de Napoléon et de sa famille. « Canova est invité à Paris au nom du Premier Consul par l’ambassadeur de France, François Cacault, en 1802. (…) Il a pour commande de réaliser un buste et une statue grandeur nature du Premier Consul. Il a un a priori négatif sur son modèle mais admet que son sujet a une tête « antique ». Ils parlent. Et dans leur conversation, Canova rappelle audacieusement au Premier Consul la saisie d’oeuvres d’art en provenance d’Italie, se référant non seulement aux chevaux de bronze de Saint-Marc, mais également à un article du « brillant » Quatremère de Quincy – un très vieil ami de Canova – qui écrit sur le sujet dans des lettres rebaptisées et publiées en 1836 sous le nom de « Lettres à Miranda ». Avant de retourner à Rome, Canova est emmené par Quatremère à un « déjeuner » avec Jacques-Louis David dans la villa du beau-frère du Premier Consul, Joachim Murat, à Neuilly. Prêt en septembre 1803, le buste de Napoléon arrive à Paris, tout droit venu de Rome, en février 1804. La même année, Quatremère publie un article faisant l’éloge de la statue de son ami Canova, le « Pugilateur », dans une revue intitulée Archives littéraires de l’Europe ; il y répertorie également les œuvres récentes du sculpteur vénitien, dont deux statues napoléoniennes, à savoir la fameuse sculpture de Pauline Bonaparte en Vénus victrix – « le modèle en grand et idéalement ajusté de la princesse Borghèse », d’après ses mots – , désormais dans la collection de la Villa Borghèse, mais aussi la « statue colossale » de Bonaparte, célèbre statue nue de Napoléon en Mars Pacificateur (…) Canova ne revient à Paris qu’en 1810 : il finalise cette fois les travaux préparatoires de son portrait sculpté de l’impératrice Marie-Louise. (…) Canova était réputé à l’époque pour faire une synthèse parfaite d’un original classique mais avec une immédiateté moderne. Le Mars de Canova est un nu d’inspiration classique – tous les modèles antiques de ce genre sont dévêtus – mais Napoléon était réticent à cet égard, soucieux de sa dignité. Les deux hommes finissent par s’entendre : une statue équestre sera préférable, car les originaux classiques de ce type n’étaient pas nus. » [Peter Hicks, Canova et Napoléon : deux fortes têtes].Portrait sur chine de Canova en frontispice « d'après son portrait colossal sculpté par lui-même en 1812 », fac similé d’une lettre datée 1803 ; suivi de (pages 361-416) : Appendice contenant un choix de lettres adressées par Canova à l’auteur (22 mars 1803 au 1er décembre 1821).Reliées en tête :- lettre autographe signée de Quatremère de Quincy datée 18 janvier 1834 sans le nom du destinataire : Monsieur et très honoré confrère, je profite de la publication d’un nouvel écrit sur la vie et les ouvrages de Canova pour vous adresser dans cet envoi, l’excuse tant bonne que mauvaise, du retard que j’ai mis jusqu’à ce jour à ‘acquitter de ma promesse sur les thermes de Julien. Vous qui avez pu éprouver les soins et embarras d’une publication qu’on veut obtenir correcte dans les plus petits détails, vous aurez peut-être la bonté d’agréer ma justification. Du reste je vous prie de croire, que je viens de mettre sous mes yeux vos deux dessins des Thermes et qu’ils ne désempareront pas de mon bureau que je leur aie donné l’accompagnement du texte que vous avez eu la bonté de me demander. Je ne veux plus vous porter d’excuses que le petit manuscrit en main. Quatremère de Quincy.- lettre autographe signée de Canova datée Rome 9 mai 1822 à Madame la Marquise d’Abercorn, Poste restante à Florence, accompagnée de sa traduction de l’italien en français sur papier séparé, rédigée d'une autre main à l’encre du temps : Je suis obligé de partir pour Naples dans deux ou trois jours mais, mon absence de Rome ne devra pas excéder dix ou douze jours, au plus. Je me crois dans le devoir de vous faire connaître une telle circonstance pour que vous n’ayez pas à l’apprendre d’un autre que moi. J’espère que mon voyage sera heureux et je suis impatient de pouvoir vous annoncer mon retour. Si pendant ce temps arrive à Florence la duchesse de Devonshire qui m’écrivit de Genève, je vous prierais de lui offrir mes hommages respectueux. Conservez-moi votre précieuse bienveillance et comptez sur l’inviolable estime et attachement que je vous ai voués. S’il vous plaît rappelez moi à Mademoiselle Bugnat et agréez les respects de l’abbé et croyez moi de tout coeur Votre Canova.Provenance : baron Jules de Lesparda avec ex-libris (neveu par alliance du peintre et collectionneur Lancelot-Théodore Turpin de Crissé). Pâles rousseurs.Bel exemplaire à grandes marges, relié en veau fauve glacé signé Bauzonnet.
Charles Douniol, éditeur, Paris, 1865. In-12, broché, 106 pp. Préface - I. Parallèle entre Napoléon et Canova II. Douleur que cause à Canova la chute de Venise III. Betta Biasi, amie d'enfance de Canova IV. Accueil que fait Pie VII à Canova à Rome - Napoléon l'invite à faire ...
Rare. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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1993 Ghedina & Tassotti Soft cover Fine 1st Edition
Canova e l'incisione (Italian Edition) couverture souple, 295 x 215 mm, 343 p, avec beaucoup illustrations, en bon condition,
Venezia, Alfieri 1978 In-8 24,5 x 22,5 cm. Reliure éditeur noire, jaquette noire, 337 pp., plus de 400 illustrations en noir & blanc, notes, bibliographie, table des matières. Exemplaire en bon état.
Texte en italien. Bon état d’occasion
Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, 1983. In-8, broché sous couverture illustrée, 153 pp. Canova et Paris, par Gérard Hubert - introduction, par Fernando Rigon - Dessins de Canova, par Carlo Giulio Argan - Des dessins en marbre à travers l'instinct et la raison, par Franco Barbieri - Les dessins de Canova du musée ...
Nombreuses planches en noir et blanc. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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