Editions de l'Homme 1979 174 pages 10x10x10cm. 1979. Broché. 174 pages.
Reference : 100071023
ISBN : 2761900243
Bon état intérieur frais cependant couverture défraîchie une tâche sur le premier plat
Un Autre Monde
M. Emmanuel Arnaiz
07.69.73.87.31
Conformes aux usages de la librairie ancienne.
Exemplaire d’une grande fraicheur et à très grandes marges. [Venice, Iacomo Paulini, ca 1580-1600]. In-4 oblong, titre gravé et 15 planches. Basane mouchetée, dos lisse. Reliure ancienne. 191 x 260 mm.
Manifestement la première impression de cette célèbre série de gravures ornithologiques. Copenhage/Anker 14; Ellis/Mengel 533 (later ed.); McGill/Wood (later ed.); Nissen, IVB 199; Ronsil 616. Collaert a gravé ces planches à Anvers, mais elles ont manifestement été envoyées en Italie pour y être publiées. « Pour des bourses modestes, on édita aux Pays-Bas à la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe de petits albums de planches sur les fleurs et sur les animaux. Un des plus remarquables est le petit livre d’oiseaux en deux volumes du graveur sur cuivre flamand Adriaan Collaert (Anvers, ca. 1560-1618). De lui personnellement, on connaît peu de chose: on sait qu’il fut reçu dans la Guilde St-Luc et qu’il épousa en 1586, la fille de Philippe Galle, graveur sur cuivre et éditeur d’estampes, dans l’atelier duquel il débuta. Sous les titres « Avium vivae icones » et « Avium iconum edition secundo » paraissent, exécutées de la main de Collaert respectivement en 1580 et aux environs de 1600, deux séries de 16gravures d’oiseaux. Dans la première, chaque oiseau est pourvu d’un nom latin. La plupart des figures représentent des espèces indigènes, comme la pie, le geai, l'étourneau, le moineau, la mésange charbonnière, le jaseur d’Europe, etc. On y voit aussi quelques espèces sélectionnées d’animaux domestiques : le coq, le pigeon, etc., ainsi que des oiseaux exotiques : l’autruche, la grue couronnée, la pintade et le perroquet. La deuxième série numérotée de 1 à 16 (page de titre comprise), n’est pas une réédition de la première, comme le titre le laisserait supposer, mais une suite. Après quelques oiseaux indigènes, qui figuraient déjà dans le premier recueil, le choix s’étend aux oiseaux plus rares, aussi bien indigènes qu’exotiques. Le plus souvent, on trouve deux sujets présentés sur une seule planche, mais le rapport de grandeur d’une espèce à l’autre n’est pas respecté. Par contre, les oiseaux semblent en majeure partie dessinés sur le vif. Leur attitude, par exemple celle du perroquet qui manie des cerises, est très naturelle. En opposition avec ses devanciers, Collaert présente ses oiseaux dans un paysage et place au premier plan, sur la plupart des planches, une plante ou un arbre facilement reconnaissable. Sans vouloir trouver en lui un précurseur de ceux qui ont représenté l’habitat, on peut, en tout cas, soutenir que sa nouvelle façon de présenter les oiseaux est à l’origine des plus belles illustrations ornithologiques postérieures. «Les planches d’oiseaux d’Adriaan Collaert ont de surcroît une grande valeur scientifique. A. C. Oudemans voit dans l’Avis indica d’A. Collaert, la seule représentation connue de la Laguatia gigantea Schlegel, que les marins néerlandais avaient ramenée vers 1599 ou 1600 de l’île Maurice et qui avait été exposée dans le jardin du comte van Solms sur le Boitenhof à La Haye. Dans les Voyages et aventures de François Leguat et de ses compagnons en deux îles désertes des Indes orientales (Londres, 1708, p. 171), on rencontre la description de cette bécasse que Schlegel baptisa Leguatia, parce qu’il croyait que la gravure de Leguat était la seule image de cette espèce éteinte. On peut donc dire que la planche de Collaert est l’unique bonne représentation de cet oiseau disparu. Si Schlegel l’avait connue, il aurait peut-être donné au Géans le nom de Collaersia» (Catalogue d’exposition de la Bibliothèque Royale de Belgique « En toute sorte de plume », 1968). Les éditions «De l’Avium vivae icones» données par la bibliothèque royale de Belgique sont les suivantes: Avium vivae icones, in aes incisae et editae ab Adriano Collardo, 16 pl. titre compris, 8° obl. Antverpiae, s.d. [ca. 1580 selon Engeilmpan), et non 17 feuillets indiqués par Nissen (199). Avium iconum editio secunda. Adrianus Collaert fecit et excudit. 16 pl. Antverpiae, s.d. 4° obl. Avium vivae icones, in aes incisae et editae ab Adriano Collardo et Theodaro Galineo. 8° obl. 32 pl. s. loc. [Antverpiae], s.d. [1637]. Avium vivae icones, Adriano Collardo inventore, excisae apus C. J. Visscher. Anno 1625. [Antverpiae]. Suivant Nissen 18 pl. Casey Wood signale aussi un Avium vivae icones, Anumtissima imitatio earum atiae incisea et edige sunt... édité par G. B. Rossi, Piazza Navona, [Roma]. 16 pl. (frontispice inclus). Puisque Hollstein, qui, jusqu’à présent a dressé l’inventaire le plus complet de l’œuvre de Collaert, ne la signale pas, il n’est donc pas sans intérêt de joindre ici une description de cette édition italienne, d’après l’exemplaire de la McGill University Library : « one of the artist’s earliest and best album of bird life. Evidently first states of the plates and before all letters (except the systematic natures of the birds). A very clean, clear copy. Very rare in this condition. Enfin Clauss Nissen signale encore une édition contenant 30 illustrations chez F. de Witt, à Anvers, aux environs de 1640.» «This little collection of plates possesses considerable charm, the birds being pictured in a lively fashion and many of the back grounds including not only carefully drawn botanical specimens but also scenes of human activities and habitations» (Ellis/Mengel). Exemplaire d’une grande fraicheur et à très grandes marges. Provenance: étiquette de bibliothèque A/27 sur le titre.
Chacun des volumes s'ouvre sur un joli frontispice gravé signé Desenne et Ashby dans la plaque. Paris, chez Treuttel et Würtz, 1826. 4 tomes en 4 volumes in-8 de: I/ 1 frontispice gravé, xx pp., 404 pp.; II/ 1 frontispice, (4) pp., 422 pp., (1) f.; III/ 1 frontispice gravé, (2) ff., 439 pp.; IV/ 1 frontispice, (2) ff., 536 pp. Quelques rousseurs éparses plus marquées en début et fin de volumes. Demi-veau blond à coins, dos à nerfs ornés à la grotesque, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et noir, tête dorée, non rognés. Reliure signée Petit succ. de Simier. 217 x 133 mm.
«Une chose très remarquable sur ce Roman, c'est qu'il a été traduit et imprimé dans plusieurs langues, mais qu'il n'avait jusqu'alors jamais été publié dans sa langue originale». Vicaire, VI, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 1180. Le Roman de Renart est un poème allégorique et satirique fort célèbre au Moyen âge. Les héros en sont Renart ou Goupil (le renard) et Isengrin ou Ysengrin (le loup), en qui se personnifient la ruse et la force. Autour d'eux se meut tout un monde, qui est l'image du monde féodal avec sa hiérarchie, ses castes, ses préjugés, ses mœurs et ses lois. A bibliophile and conservateur at the Bibliothèque royale, D.- M. Méon (1749-1829) had already published editions of a number of the great texts of medieval French literature, including the Roman de la Rose (1814). The Roman de Renart is the French version of a widespread medieval cycle of stories originating in Lorraine and known in English as Reynard the Fox. The earliest treatments in French are attributed to Pierre de Saint-Cloud in the late 12th century. Dominique Martin Méon, né le 1er septembre 1748 à Saint-Nicolas-de-Port et mort à Paris le 5 mai 1829, est un bibliothécaire, un bibliophile, un romaniste et médiéviste français.Il travaille au ministère de la guerre, dans les services de fourniture aux armées, pendant la Révolution française ; il perd cet emploi à la fin de 1799; à la fin de l'année 1803, il vend la collection remarquable de livres qu'il avait constituée. De 1807 à 1826, il est conservateur adjoint au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale à Paris ; il y organise vers 1820 le fonds dit « Supplément latin » qui regroupe les manuscrits en latin acquis à partir de 1744.Il est l'éditeur scientifique de textes français du Moyen Âge. Il est particulièrement connu pour sa contribution philologique à l'édition en 1824 du manuscrit français n° 1116 de la Bibliothèque nationale de France, dit "F", du Livre de Marco Polo, publication de grande importance historique, car c'était la première édition d'un manuscrit du célèbre récit de Marco Polo. Chacun des volumes s'ouvre sur un joli frontispice gravé signé Desenne et Ashby dans la plaque. Précieux exemplaire de la première impression en français de ce célèbre poème du Moyen-âge.
IMPRIMERIE OFFICIELLE - TANANARIVE. 1935. In-4. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 196 pages augmentées de nombreuses illustrations monchomes in et hors texte, bandeaux et cul-de-lampes - Ouvrage protégé d'une chemise souple a 3 rabats -. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 969-Iles du Sud de l'ocean Indien
SOMMAIRE : LE GRAPHITE ET LE MICA - POEME MALGACHE : A PIERRE CAMO - VIEILLES IMAGES DU TEMPS JADIS - CONTE MALGACHE : LA LEGENDE DU LAC D'AMDRAIKIBA - PREMIERE IMPRESSION DU SUD MALGACHE - PAMOSAVI ANTAISAKA - NAPOLEON DE LASTELLE (1802-1856) - LA SYLVE MALGACHE / LA VIE MALGACHE : SOCIALE, EOCNOMIQUE, INTELLECTUELLE, NOUVELLES DIVERSES. Classification Dewey : 969-Iles du Sud de l'ocean Indien
Paris, Gervais Clouzier, 1661. 2 parties en 1 vol. in-4° relié plein veau havane moucheté, dos à nerfs orné et doré à la grotesque (Reliure de l'époque). Orné de 11 planches hors-texte gravées dont 6 cartes et de bandeaux, lettrines et culs-de-lampe en bois gravés. Seconde édition en partie originale faisant suite à l'originale datée de 1658, bien complète des cartes géographiques. Légères mouillures en marges des premiers feuillets, ff. brunis, et de petites déchirures aux planches, manque 4 planches.
L'auteur fut nommé commandant général de l’île de Madagascar et directeur de la Compagnie française des Indes orientales, il occupa le poste de 1648 à 1655 et resta sur place durant 5 ans avec pour mission de rétablir l'ordre dans ce territoire colonisé. Ses écrits ont été les premiers à décrire certaines aires de l'île et ont permis de renouveler les connaissances à propos de Madagascar et de ses peuples. Le XVIIe siècle voit la première implantation française à Madagascar. De 1642 à 1674, plusieurs navigateurs vont prendre pour base la région du Sud-Est de la Grande-Ile, l'Anosy ; tout d'abord un site à proximité de l'île de Sainte-Luce, puis un peu plus au Sud, un cap de Fort-Dauphin . Parmi ces hommes, l'un d'eux, Etienne de Flacourt, y séjournera de 1648 à 1655 et livrera à son retour un ouvrage, Histoire de la Grande Isle Madagascar(original 1658), fruit de ses aventures et de ses observations ,en deux parties distinctes, selon l’habitude du temps. La première présentait le récit des aventures de ces hommes, Malgaches et Français, Huguenots et Catholiques qui s’affrontaient ; la seconde constituait un véritable ouvrage d’anthropologie et d’ethnographie. C'est le premier travail à faire ainsi connaître au monde savant l'existence des animaux subfossiles de Madagascar, Aepyornis, Lémuriens géants, Hippopotame nain, dont les naturalistes du XIXe siècle décriront les ossements mais qui, jusque là, ne faisaient qu'agrémenter les récits fabuleux des conteurs malgaches. Il y est traité aussi bien de la culture que de l’histoire ancienne , mais aussi de la botanique, de la faune, etc..
Paris, Chez Gervais Clouzier, 4 volumes in-4 (18 X 24 cm), veau époque, dos à nerfs ornés, tranches rouges. Tome I (1670). 12 pp non chiffrées + 348 + 102 + 8 pp non chiffrées (table). Tome II (1684). 6 pp non chiffrées (épitre) + 402 pp. Tome II (1684). Paginé à la suite 403 à 612 pp. Tome IV (1665). 10 pp non chiffrées + 597 + 12 pp non chiffrées (table). (Coiffes émoussées, coins un peu usés, deux mors fendus sur 4 cm, manque le feuillet blanc au début du tome I et II, de petites rousseurs éparses, feuillets un peu brunis à la fin du dernier volume avec une mouillure angulaire claire aux cent dernières pages).
Avec au tome I un frontispice représentant la femme de l'auteur et 4 bois gravés dans le texte. Bel exemplaire de cet ouvrage divisé en trois parties, la Turquie, la Perse et l'Inde, et composé de lettres adressées à un médecin napolitain Mario Schipano. Le tome 4 appartient à la première édition de 1665. Manque le tome III.