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[ANO]
Lettres infernales et les Tisons.
Aux Enfers, 1740. In 8 demi-chagrin XIXème, frontispice et 123 pp.
Reference : 9617
Edition originale ornée d’un frontispice représentant un diable remettant une lettre à un Gentilhomme. Ouvrage satyrique qui dénonce, raille et critique nombre de sujets.
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Lettres infernales et les Tisons.
Aux Enfers, , 1740. In-12 de (2)-123 pp., frontispice, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition sous un titre remanié de cette satire anonyme de la Régence publiée une première fois deux ans plus tôt sous le titre L'Amour Magot, histoire merveilleuse, Les Tisons et Lettres écrites des campagnes infernales (Londres, 1738).Gay : « Espèce de conte de fées dont le sens moral est résumé en ces mots : L'Amour enflamme tout ce qui respire, la difformité et la laideur ne sont pas à l'abri de ses coups. Critique des usages établis au temps de la Régence, et ouvrage satirique sur les moeurs du temps ».Ex-libris manuscrit de Philippe Bédigis (17.. - 1850?) sur le contreplat supérieur : Ph. Bédigis à Paris. Professeur d'écriture, fils du maître écrivain François-Nicolas Bédigis (1738-1814), Philippe Bédigis collectionna des ouvrages sur la calligraphie. Sa collection fut vendue aux enchères à Paris en 1850, et fut en partie rachetée par le calligraphe et collectionneur Auguste-Guillaume Taupier (Bibliothèque de l'Institut, notice de la marque n° 279).Gay I, 120 ; Conlon, IV, 1986.
Le fourbe puni, ou le duel des rivales. [Ensemble] Lettres infernales et Les tisons
S.n. ; Aux enfers, s.l. 1740, in-12 (9,5x16,7cm), (2) 181pp. ; (4) 123pp., relié.
Edition originale, rare. Le second ouvrage est également en première édition, orné d'un frontispice, représentant le diable remettant une lettre à un gentilhomme. Reliure en plein veau blond d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Une déchirure p. 127. Coiffes légèrement élimées. Excellent petit roman anonyme, typique dans sa construction et son écriture de la première moitié du XVIIIe, qui narre la rencontre d'un gentilhomme et d'une duelliste, la plus grande femme qu'il eut jamais vue ; celle-ci finira par raconter son histoire d'amour et donner une explication à ce curieux duel. Le second ouvrage, satyrique, dénonce, raille et critique nombre de sujets avec mordant dans un ton pour le moins étrange. Certaines références masquées semblent absconses. - Photos sur www.Edition-originale.com -
