Stock, Paris, 1946. Première édition illustrée par Reynold ARNOULD. L'un des exemplaires sur Vélin. Belle reliure in-8 plein maroquin vert d'eau, plats recouverts de papier moucheté, dos à 4 nerfs, tête dorée, couvertures conservées.
Reference : FOS-328
Librairie Eric Fosse
M. Eric Fosse
01 40 54 79 75
Mer agitée dans la baie d'Agay. Louis Favre (1830 - 19 ?), genevois, dessinateur, aquarelliste. "Elève de l'Ecole de dessin de Genève, il s'adonna, à l'âge mûr, au dessin de paysages, et laissa des vues de la Riviera française"( BENEZIT, Dictionnaire des peintres, V, p. 337). BRUN. Schweizerisches Künstler-Lexikon, I, S.445 : " ... à l'âge de 55 ans, un séjour à la Côte d'Azur l'impressionna assez fortement pour qu'il se sentit poussé à dessiner les sites admirables qu'il avait sous les yeux. ... il a formé une collection considérable de vues de Cannes, Antibes, St.-Raphaël, Fréjus, St. Tropez, etc". Minimes rousseurs, au verso deux petites marques d'une ancienne fixation, sinon bon état.
C.N.R.S. - Jean Corbel ed. - P. Gabert et J. Masseport - G. Monjuvent - N. Fedoroff - A. Moign - L. Barbaroux - H. Geoffray - G. Delibrias - R. Muxart - R. Laurent
Reference : 87094
(1966)
Audin, Editeur à Lyon et C.N.R.S. - Centre National de la Recherche Scientifique Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1966 Book condition, Etat : Très Bon broché, sous couverture imprimée éditeur crème, titre en noir grand In-8 1 vol. - 350 pages
quelques illustrations en noir et blanc, cartes, coupes géologiques, schémas, dont une carte de l'installation de la base française avec un schéma du bâtiment 1ere édition, 1966 "Contents, Chapitres : Jean Corbel : Pourquoi de nouvelles recherches polaires ? - Les français au Spitsberg - Expédition et base-laboratoire du C.N.R.S. - Le Spitsberg et ses voisins polaires - Recherches sur les climats du Spitsberg et leurs variations récentes - De l'extension maximale des glaciers dans la zone de mer de Barentz - Note sur les raids de l'Isfjord et de Laponie - Paysages de la Baie du Roi - Sols polygonaux et sols striés de la Baie du Roi - Datation au carbone 14 des terrasses maritimes de la Baie du Roi - P. Gabert et J. Masseport : Quelques aspects de la morphologie des versants du Spitsberg occidental - G. Monjuvent : Quelques observations sur le Quaternaire - N. Fedoroff : Les sols du Spitsberg occidental - A. Moign : Compte rendu de la mission de l'été 1964 - L. Barbaroux : De l'étude statistique des blocs erratiques, rive sud du Kongsfjord - H. Geoffray : Quelques données climatiques sur la Baie du Roi - Bilan hydrographique et bilan d'érosion du système du glacier Love est - Coupe verticale de température du glacier Love est - G. Delibrias : Laboratoire du radiocarbone du C.N.R.S. - Radioactivité de l'air et circulation atmosphérique - R. Muxart : Recherches de géochimie externe - Extrait du journal d'un chimiste - R. Laurent : Rapport technique sur le matériel et les constructions - Selon la présentation de Jean Corbel sur un autre ouvrage : ""Depuis plusieurs années, des expéditions financées par le C.N.R.S. (Centre national de la Recherche scientifique) sont organisées au nord du Spitsberg. Elles ont reçu le sigle administratif de R.C.P. 42 (Recherche coopérative sur Programme). Elles prennent une ampleur croissante. La composition et les sujets abordés au cours de cet été 1966 montrent toute la nouveauté de ces expéditions. Il faut les comparer aux expéditions polaires traditionnelles basées sur les transports par tracteurs très lourds et limitées, à cause de ces tracteurs, à l'étude des vastes inlandsis glaciaires plats ou à l'étude de la très haute atmosphère. Ces expéditions traditionnelles restent pratiquement sans chercheurs de catégorie A (niveau professeur de faculté ou titulaire d'un doctorat d'état) à cause de la longueur des séjours imposés ; elles ont généralement seulement un ou deux candidats à une thèse et des ingénieurs et techniciens télécommandés depuis Paris ou New York. L'expédition de la R.C.P. 42 en 1966 comprend : - pour le Spitsberg : 34 personnes dont 7 femmes, 10 chercheurs de catégorie A, 5 assistants de faculté faisant des thèses d'état sur le Spitsberg ; - pour le raid de comparaison en Laponie : 10 personnes dont 3 femmes, 5 chercheurs A. Les sujets traités s'écartent délibérément des études sur les inlandsis et sur la stratosphère, études faites avec le succès que l'on sait par les expéditions polaires de P.-E. Victor. La R.C.P. 42 est avant tout une expédition de naturalistes, au sens large du terme. Elle étudie l'influence du froid sur le milieu naturel (morphologie terrestre et littorale, hydrologie, glaciers de montagne, biologie animale, géochimie, géologie polaire, etc.). Elle veut familiariser un certain nombre de spécialistes français avec les problèmes de la taïga, de la toundra au sol profondément gelé, des montagnes alpines polaires, de la banquise littorale. Il était indispensable de ne point se contenter de répéter les travaux et les méthodes de nos prédécesseurs. La R.C.P. 42 a résolument ouvert de nouveaux secteurs de recherche avec des méthodes nouvelles. Nous fûmes entre autres les premiers à concevoir des observations s'étendant sur dix années pour étudier les glaciers polaires de type alpin. Nous fûmes également les premiers à utiliser à une grande échelle le scaphandre autonome pour l'étude des zones littorales de 0 à 50 m au-delà du 75e degré de latitude nord. Nous pensons être les premiers à expérimenter les traîneaux sur coussin d'air dans le monde polaire. Pourquoi te Spitsberg ? Parce que c'est la terre polaire la plus proche de la France. Si de France on se dirige droit vers le nord on passe au large de la côte ouest du Spitsberg. La Scandinavie, Laponie comprise, avec son climat anormalement doux pour la latitude, offre une route facile. On comprend que de tous temps, cette proximité relative ait attiré les Français. C'est en français qu'écrivait le découvreur du Spitsberg : Barentz. Ce sont des baleiniers français (de Dunkerque à Bayonne par la Bretagne) qui s'établirent sur ses côtes occidentales pour chasser, avec les autres baleiniers septentrionaux, les baleines géantes du Spitsberg (aujourd'hui disparues, mais qui devaient être le plus grand mammifère jamais connu). C'est pour soutenir ces baleiniers que Louis XIV envoya sa flotte de guerre par 80° de latitude nord pour écraser les Hollandais, et que le Spitsberg fut déclaré colonie française sous le nom d'Arctique François, avec une base fortifiée permanente dans le nord-ouest de l'île. Ces prétentions furent rapidement abandonnées au profit de la Norvège, mais durant tout le xixe et le début du xxe siècle des missions scientifiques effectuèrent des travaux. Ce sont elles par exemple qui levèrent la première carte régulière au 1/1. 000. 000e de la région nord-ouest à laquelle nous nous intéressons particulièrement. Pour nous, la première expédition en Laponie eut lieu en 1951, la première expédition au Spitsberg (3 personnes) en 1952. Les expéditions au nord du Spitsberg se continuent chaque été (à partir de mai) depuis 1963. La création de la R.C.P. 42 qui leur assure un cadre administratif, date du Tr janvier 1964. Pour assurer la sécurité et permettre un travail scientifique utile, nous avons construit en trois ans une base-laboratoire comportant quatre bâtiments principaux permanents et de nombreuses tentes temporaires, des bâtiments annexes en divers points des 350 km de côte qui constituent notre secteur. Nous disposons d'une vedette, avec trois pièces chauffées, pour la plongée et le transport des personnes dans les fjords (Baie du Roi, Baie de la Croix, Baie des Anglais), de petites barques légères qui malheureusement souffrent beaucoup des icebergs, d'un tracteur léger en voie de remplacement pour le transport du matériel."". - Spitzberg, en norvégien Spitsbergen, est une île de Norvège située dans le Svalbard, un archipel formant un territoire de ce pays. - Sur cette île est installée la réserve mondiale de semences du Svalbard, une énorme chambre froide et forte conservant des échantillons de l'ensemble des graines vivrières de la planète en vue de la conservation de la biodiversité. L'ancien village minier de Ny-Ålesund est aujourd'hui une cité scientifique internationale. La France y possède deux stations de recherche : la base Charles Rabot dans le village et la base Jean Corbel à cinq kilomètres à l'est du village, cette dernière (créée en 1964) étant la plus ancienne des stations scientifiques de l'archipel. (idem Wiki)" Légère pliure au coin supérieur de 2 pages, sans gravité, sinon bel exemplaire, très frais et propre - NB : Cette publication de 1966 sur les travaux de 1964-1965, orientée sur la géologie, conserve son actualité aujourd'hui avec le réchauffement climatique et les problèmes que cela génère dans les régions polaires.
C.N.R.S. - Jean Corbel ed. - P. Gabert et J. Masseport - G. Monjuvent - N. Fedoroff - A. Moign - L. Barbaroux - H. Geoffray - G. Delibrias - R. Muxart - R. Laurent
Reference : 87049
(1966)
Audin, Editeur à Lyon et C.N.R.S. - Centre National de la Recherche Scientifique Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1966 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur crème, titre en noir grand In-8 1 vol. - 350 pages
quelques illustrations en noir et blanc, cartes, coupes géologiques, schémas, dont une carte de l'installation de la base française avec un schéma du bâtiment 1ere édition, 1966 "Contents, Chapitres : Jean Corbel : Pourquoi de nouvelles recherches polaires ? - Les français au Spitsberg - Expédition et base-laboratoire du C.N.R.S. - Le Spitsberg et ses voisins polaires - Recherches sur les climats du Spitsberg et leurs variations récentes - De l'extension maximale des glaciers dans la zone de mer de Barentz - Note sur les raids de l'Isfjord et de Laponie - Paysages de la Baie du Roi - Sols polygonaux et sols striés de la Baie du Roi - Datation au carbone 14 des terrasses maritimes de la Baie du Roi - P. Gabert et J. Masseport : Quelques aspects de la morphologie des versants du Spitsberg occidental - G. Monjuvent : Quelques observations sur le Quaternaire - N. Fedoroff : Les sols du Spitsberg occidental - A. Moign : Compte rendu de la mission de l'été 1964 - L. Barbaroux : De l'étude statistique des blocs erratiques, rive sud du Kongsfjord - H. Geoffray : Quelques données climatiques sur la Baie du Roi - Bilan hydrographique et bilan d'érosion du système du glacier Love est - Coupe verticale de température du glacier Love est - G. Delibrias : Laboratoire du radiocarbone du C.N.R.S. - Radioactivité de l'air et circulation atmosphérique - R. Muxart : Recherches de géochimie externe - Extrait du journal d'un chimiste - R. Laurent : Rapport technique sur le matériel et les constructions - Selon la présentation de Jean Corbel sur un autre ouvrage : ""Depuis plusieurs années, des expéditions financées par le C.N.R.S. (Centre national de la Recherche scientifique) sont organisées au nord du Spitsberg. Elles ont reçu le sigle administratif de R.C.P. 42 (Recherche coopérative sur Programme). Elles prennent une ampleur croissante. La composition et les sujets abordés au cours de cet été 1966 montrent toute la nouveauté de ces expéditions. Il faut les comparer aux expéditions polaires traditionnelles basées sur les transports par tracteurs très lourds et limitées, à cause de ces tracteurs, à l'étude des vastes inlandsis glaciaires plats ou à l'étude de la très haute atmosphère. Ces expéditions traditionnelles restent pratiquement sans chercheurs de catégorie A (niveau professeur de faculté ou titulaire d'un doctorat d'état) à cause de la longueur des séjours imposés ; elles ont généralement seulement un ou deux candidats à une thèse et des ingénieurs et techniciens télécommandés depuis Paris ou New York. L'expédition de la R.C.P. 42 en 1966 comprend : - pour le Spitsberg : 34 personnes dont 7 femmes, 10 chercheurs de catégorie A, 5 assistants de faculté faisant des thèses d'état sur le Spitsberg ; - pour le raid de comparaison en Laponie : 10 personnes dont 3 femmes, 5 chercheurs A. Les sujets traités s'écartent délibérément des études sur les inlandsis et sur la stratosphère, études faites avec le succès que l'on sait par les expéditions polaires de P.-E. Victor. La R.C.P. 42 est avant tout une expédition de naturalistes, au sens large du terme. Elle étudie l'influence du froid sur le milieu naturel (morphologie terrestre et littorale, hydrologie, glaciers de montagne, biologie animale, géochimie, géologie polaire, etc.). Elle veut familiariser un certain nombre de spécialistes français avec les problèmes de la taïga, de la toundra au sol profondément gelé, des montagnes alpines polaires, de la banquise littorale. Il était indispensable de ne point se contenter de répéter les travaux et les méthodes de nos prédécesseurs. La R.C.P. 42 a résolument ouvert de nouveaux secteurs de recherche avec des méthodes nouvelles. Nous fûmes entre autres les premiers à concevoir des observations s'étendant sur dix années pour étudier les glaciers polaires de type alpin. Nous fûmes également les premiers à utiliser à une grande échelle le scaphandre autonome pour l'étude des zones littorales de 0 à 50 m au-delà du 75e degré de latitude nord. Nous pensons être les premiers à expérimenter les traîneaux sur coussin d'air dans le monde polaire. Pourquoi te Spitsberg ? Parce que c'est la terre polaire la plus proche de la France. Si de France on se dirige droit vers le nord on passe au large de la côte ouest du Spitsberg. La Scandinavie, Laponie comprise, avec son climat anormalement doux pour la latitude, offre une route facile. On comprend que de tous temps, cette proximité relative ait attiré les Français. C'est en français qu'écrivait le découvreur du Spitsberg : Barentz. Ce sont des baleiniers français (de Dunkerque à Bayonne par la Bretagne) qui s'établirent sur ses côtes occidentales pour chasser, avec les autres baleiniers septentrionaux, les baleines géantes du Spitsberg (aujourd'hui disparues, mais qui devaient être le plus grand mammifère jamais connu). C'est pour soutenir ces baleiniers que Louis XIV envoya sa flotte de guerre par 80° de latitude nord pour écraser les Hollandais, et que le Spitsberg fut déclaré colonie française sous le nom d'Arctique François, avec une base fortifiée permanente dans le nord-ouest de l'île. Ces prétentions furent rapidement abandonnées au profit de la Norvège, mais durant tout le xixe et le début du xxe siècle des missions scientifiques effectuèrent des travaux. Ce sont elles par exemple qui levèrent la première carte régulière au 1/1. 000. 000e de la région nord-ouest à laquelle nous nous intéressons particulièrement. Pour nous, la première expédition en Laponie eut lieu en 1951, la première expédition au Spitsberg (3 personnes) en 1952. Les expéditions au nord du Spitsberg se continuent chaque été (à partir de mai) depuis 1963. La création de la R.C.P. 42 qui leur assure un cadre administratif, date du Tr janvier 1964. Pour assurer la sécurité et permettre un travail scientifique utile, nous avons construit en trois ans une base-laboratoire comportant quatre bâtiments principaux permanents et de nombreuses tentes temporaires, des bâtiments annexes en divers points des 350 km de côte qui constituent notre secteur. Nous disposons d'une vedette, avec trois pièces chauffées, pour la plongée et le transport des personnes dans les fjords (Baie du Roi, Baie de la Croix, Baie des Anglais), de petites barques légères qui malheureusement souffrent beaucoup des icebergs, d'un tracteur léger en voie de remplacement pour le transport du matériel."". - Spitzberg, en norvégien Spitsbergen, est une île de Norvège située dans le Svalbard, un archipel formant un territoire de ce pays. - Sur cette île est installée la réserve mondiale de semences du Svalbard, une énorme chambre froide et forte conservant des échantillons de l'ensemble des graines vivrières de la planète en vue de la conservation de la biodiversité. L'ancien village minier de Ny-Ålesund est aujourd'hui une cité scientifique internationale. La France y possède deux stations de recherche : la base Charles Rabot dans le village et la base Jean Corbel à cinq kilomètres à l'est du village, cette dernière (créée en 1964) étant la plus ancienne des stations scientifiques de l'archipel. (idem Wiki)" légères traces de pliures aux coins des plats de la couverture qui reste en bon état, tampon de particulier au coin supérieur droit du plat supérieur, petite déchirure sur la gauche du bas du plat supérieur, sans manques (cela affecte le bas des 9 premières pages), intérieur propre, papier à peine jauni, pliure au coin inférieur des 8 premières pages, cela reste un bon exemplaire, augmenté d'un envoi autographe signé, sans doute de Jean Corbel à un collègue spéléologiste. - NB : Cette publication de 1966 sur les travaux de 1964-1965, orientée sur la géologie, conserve son actualité aujourd'hui avec le réchauffement climatique et les problèmes que cela génère dans les régions polaires.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1845. 605 x 861 mm.
Très rare et belle carte de la Baie des Îles en Nouvelle-Zélande, levée et dressée en 1838 par Louis Urbain Dortet de Tessan, ingénieur hydrographe de la Marine, à bord de la frégate la Vénus, sous les ordres de du Petit-Thouars, capitaine du vaisseau. Elle a été gravée par Collin, et est issue du très rare atlas hydrographique de la relation de voyage ayant pour titre Voyage autour du monde sur la frégate la Vénus, pendant les années 1836-1839, publiée entre 1840 et 1845. la Baie des Îles ou Bay of Islands est une baie située au nord de la capitale Auckland, et au nord de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Après avoir quitté les îles Kermadec, la Vénus se dirigea vers la Nouvelle-Zélande. Du Petit-Thouars arrive dans la baie le 13 octobre 1838, et accoste devant le village de Kororareka, à l'embouchure des rivières de Kawa-Kawa, de Waï-Kadi et de Waï-Tanguy. Sur cette carte, assez bien détaillée, les caps, les pointes et les baies sont nommés, ainsi que plusieurs îles : le Gros îlot ou Galakek, actuelle Harakeke island, la Sentinelle ou Tiki-Tiki, aujourd'hui Tikitiki Rock, l'île Roa, ou Moturoa island, le Gros Îlot ou Battleship Rock, l'île Aro hia ou Motuarohia Island, l'île Doua ou Moturua Island, l'île Oka-kou ou Okahu Island, et l'îlot de l'Est ou Gogo. Y figurent aussi la Maison du Résident (qui était le représentant officiel de Grande-Bretagne), située près de la rivière Waï-Tanguy ou Waitangi, le village de Pahiha ou Paihia, le village de Waï-hi-hi ou Waihihi, et le village de Kororareka ou Russell, premier village portuaire fondé par les Européens en Nouvelle-Zélande et première capitale du pays. La Vénus quitta la Baie des Îles le 11 novembre 1838. La carte comprend un texte d'avertissement et une table de réduction des mètres en brasses et en pieds. Elle est illustrée d'un profil côtier de la baie. Cachet imprimé du Dépôt général de la Marine figurant une ancre. Capitaine de vaisseau, du Petit-Thouars quitta Brest en 1836, pour une expédition dans le Pacifique à bord de la frégate la Vénus. L'objectif principal était de protéger les intérêts de la France dans la région, mais aussi de prendre des renseignements sur l'industrie baleinière, et d'acquérir toutes les informations possibles concernant l'état réel des différents pays visités. Les observateurs scientifiques de la Vénus étaient des officiers de marine français qui feraient des observations hydrographiques et astronomiques et collecteraient des spécimens d'histoire naturelle dans les pays visités. L'expédition fit diverses escales, notamment au Brésil, autour du cap Horn, à Callao au Pérou, à Hawaï, à Tahiti, en Nouvelle-Zélande, au Kamtchatka et en Alaska, puis longea les côtes de l'Amérique vers le sud. Elle repartit vers Brest en juin 1839. De retour en France, du Petit-Thouars défendit l'idée d'une présence française en Océanie, et conseilla au gouvernement de Louis-Philippe l'annexion des îles Marquises. Il fut promu contre-amiral et commandant des forces navales d'Océanie. En 1841, conformément aux instructions reçues, il occupa l'archipel des Marquises. En 1842, il fit signer un traité de protectorat à la reine Pomaré de Tahiti en 1842, puis il annexa Tahiti au nom de la France. Cette annexion implanta la France en Polynésie. Bel exemplaire. Très légers défauts au niveau de la pliure centrale. Catalogue des cartes, plans, vues de côtes, mémoires, instructions nautiques, etc., qui composent l'Hydrographie Française, 1847, p. 160, n°1037.
[Paris], Dépôt-Général de la Marine, 1844 [1845]. 600 x 423 mm.
Très rare plan de la Baie d'Avatcha dans la péninsule du Kamtchatka, au nord-est de la Russie, sur la mer de Béring et le Pacifique nord. Il a été levé et dressé en 1837 par Louis Urbain Dortet de Tessan, ingénieur hydrographe de la Marine, à bord de la frégate la Vénus, sous les ordres de du Petit-Thouars, capitaine du vaisseau. Il a été gravé par Chassant, et est issu du très rare atlas hydrographique de la relation de voyage ayant pour titre Voyage autour du monde sur la frégate la Vénus, pendant les années 1836-1839, publiée entre 1840 et 1845. Y sont nommées la rivière d'Avatcha, la ville de Petropawlowski ou Petropavlovsk-Kamtchatski, la Baie de Rakovya, les pointes (ou caps), dont la Pointe Vénus, l'île Starikoff ou Starichkov, et la Baie de Tarinski ou de Paratunka, qui porte aujourd'hui le nom de Baie de Kracheninnikov, Tar'in ou Tarja. La carte est accompagnée d'un texte d'avertissement, d'une table de réduction des mètres en brasses et en pieds, et illustrée de deux profils côtiers de la Baie d'Avatcha. Cachet imprimé du Dépôt général de la Marine figurant une ancre. La Vénus fit escale au Kamtchatka entre le 25 août et le 16 septembre 1837. Capitaine de vaisseau, du Petit-Thouars quitta Brest en 1836, pour une expédition dans le Pacifique à bord de la frégate la Vénus. L'objectif principal était de protéger les intérêts de la France dans la région, mais aussi de prendre des renseignements sur l'industrie baleinière, et d'acquérir toutes les informations possibles concernant l'état réel des différents pays visités. Les observateurs scientifiques de la Vénus étaient des officiers de marine français qui feraient des observations hydrographiques et astronomiques et collecteraient des spécimens d'histoire naturelle dans les pays visités. L'expédition fit diverses escales, notamment au Brésil, autour du cap Horn, à Callao au Pérou, à Hawaï, à Tahiti, en Nouvelle-Zélande, au Kamtchatka et en Alaska, puis longea les côtes de l'Amérique vers le sud. Elle repartit vers Brest en juin 1839. De retour en France, du Petit-Thouars défendit l'idée d'une présence française en Océanie, et conseilla au gouvernement de Louis-Philippe l'annexion des îles Marquises. Il fut promu contre-amiral et commandant des forces navales d'Océanie. En 1841, conformément aux instructions reçues, il occupa l'archipel des Marquises. En 1842, il fit signer un traité de protectorat à la reine Pomaré de Tahiti en 1842, puis il annexa Tahiti au nom de la France. Cette annexion implanta la France en Polynésie. Bel exemplaire. Petites salissures dans la marge gauche. Catalogue des cartes, plans, vues de côtes, mémoires, instructions nautiques, etc., qui composent l'Hydrographie Française, 1847, p. 160, n°1030.