1944 Ed Vox Maximilien Paris 1944. E.O. L’un des ex sur pur fil, seul grand papier. Broché in-8 sous étui, couverture jaunie. Rare
Reference : 7191
Librairie Eric Fosse
M. Eric Fosse
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Adonis est un poème épique que l’auteur composa en 1658 pour Nicolas Fouquet. Edition originale rarissime en maroquin de l’époque de «l’œuvre poétique la plus remarquable de Jean de La Fontaine».«L’œuvre poétique de La Fontaine comprend (pour ne compter que ce qui compte) quelques compositions, dont l’’Adonis’ est la plus remarquable; un roman mêlé de vers, ‘Les Amours de Psyché’; les ‘Fables’ et les ‘Contes’.» (Rev. Jean-Pierre Chauveau).Paris, 1669.Provenance: Marquise de Gambais, avec ex-libris armorié.La Fontaine, Jean de. Les Amours de Psiché et de Cupidon. [Suivi de:] Adonis. Poëme.Paris, Claude Barbin, 1669.In-8 de (12) ff. et 500 pp. Plein maroquin rouge, encadrement de filets dorés sur les plats, dos à nerfs très finement orné avec notamment la fleurette dorée, coupes décorées, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 170 x 110 mm.Edition originale rarissime en maroquin de l’époque de «l’œuvre poétique la plus remarquable de La Fontaine».Tchemerzine, III, 878-879; Rochambeau, p.591 n°1.«Les deux poèmes de La Fontaine sont ici en édition originale». «Adonis» est un des premiers ouvrages de La Fontaine, composé douze ans auparavant. «Une œuvre légère et charmante, d’une préciosité qui, par endroits, s’élève à la poésie la plus exquise».«L’œuvre poétique de La Fontaine comprend (pour ne compter que ce qui compte) quelques compositions, dont l’Adonis est la plus remarquable; un roman mêlé de vers, les Amours de Psyché; les Fables et les Contes.» (Rev. Jean-Pierre Cheveau).Les Amours de Psyché... sont dédiées à la duchesse de Bouillon, qui fut la protectrice du poète après la disgrâce de Nicolas Fouquet (1615-1680).«L’histoire d’Amour et de Psyché est sans doute l’un des mythes les plus charmants de l’antiquité et peut-être le joyau le plus pur de la poésie alexandrine».«Il y a du Racine avant Racine (en La Fontaine), préfiguré dans les vers d’Adonis». (Paul Valery).«Nous parlerons ici d’Adonis, bien que le poème n’ait été imprimé qu’en 1669. Mais, plus de dix ans auparavant, il avait été présenté à Fouquet. «Quand j’en conçu le dessein, j’avais plus d’imagination que je n’en ai aujourd’hui. Je m’étois toute ma vie exercé en ce genre de poésie que nous nommons héroïque: c’est assurément le plus beau de tous, le plus fleuri, le plus susceptible d’ornements, et de ces figures nobles et hardies qui font une langue à part…» Héroïque, il entend par là épique et mythologique. Ce poème de 600 vers, qui, étant court, «à proprement parler ne mérite que le nom d’idylle», chante les amours de Vénus et d’Adonis, d’après Ovide, avec des souvenirs de Virgile, d’Homère… et du cavalier Marin. L’auteur déclare avoir consumé dans l’embellissement de ce poème presque toute la provision de figures qu’il avait rassemblée par la lecture des Anciens et de quelques modernes.Psyché est une Œuvre charmante dont le thème pris dans Apulée, ne paraît que comme une lecture faite par un auteur supposé à trois de ses amis. Cet auteur est, sous le nom de Polyphile, La Fontaine lui-même. Quant aux autres, on veut y voir Racine, Molière et Boileau; mais la vision n’est pas distincte, et l’on discute… Mais la Préface de Psyché est à nos yeux un document de haute importance littéraire, dont le plus simple examen ruine entièrement l’idée d’un La Fontaine paresseux et négligent. Même, nous ne voyons nulle part d’aveux si nets du prix que coûte le souci de la forme, de considérations si précises sur le travail d’écrire, et sur le choix d’un «genre d’écriture» approprié à l’effet que l’on veut obtenir. Ce texte remarquable n’est pas assez connu.» (Jean-Pierre Chauveau).Selon la critique moderne reproduite en tête de cette analyse, quatre œuvres de LaFontaine comptent: Les Fables, les Contes, Adonis, Les Amours de Psyché.Adonis et les Amours de Psyché, ici en édition originale, sont rarissimes en maroquin de l’époque. Jacques Guérin n’avait pu se procurer un tel exemplaire et présentait dans sa fameuse vente du 29 mars 1984, outre les Fables et les Contes, des textes moins importants: Recueil de poésies chrétiennes, Odes pour la Paix, Poème de la captivité de Saint Malc, Le Florentin, L’Eunuque.Edition originale conservée dans son précieux maroquin rouge de l’époque.Tchemerzine ne cite que deux exemplaires reliés en maroquin de l’époque : Jules Lemaître et Lignerolles.L’exemplaire Mortimer Schiff, identique à celui-ci, fut vendu 75000 FF (11500 €) le 11 décembre 1984, il y a 37 ans. (Ref. Cent livres Précieux, n°57).Provenance: Elisabeth-Catherine Devin, marquise de Gambais avec ex-libris armorié. Clément-Charles-François de La Verdy, marquis de Gambais, seigneur de Neuville, de Raconis, etc., fils de Clément-François, avocat au Parlement, et d’Elisabeth-Jeanne Mahieu, né à Paris en 1720, devint conseiller au Parlement de Paris, contrôleur général des finances en 1763, ministre d’Etat, membre honoraire de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres; il resta peu au ministère et se retira dans sa terre de Gambais, près de Montfort-L’amaury; lors de la Révolution, il fut arrêté et exécuté le 24 novembre 1793, il avait épousé le 23 août 1751 Elisabeth-Catherine Devin.
Les Amours de Ronsard, conservé dans sa reliure ancienne du XVIIe siècle. Paris, veuve Maurice de la Porte, 1553. In-8 de (8) ff. avec 3 portraits en buste : Ronsard, Cassandre et Muret, 262 pp. (mal ch. 282), (1) f. Plein veau brun granité, filet à froid autour des plats, dos à nerfs richement orné, mors supérieur restauré, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées rouges. Reliure française du XVIIe siècle. 156 x 96 mm.
Seconde édition originale de deuxième émission (sur trois) de l’œuvre majeure de Ronsard. C’est dans cette édition que paraît pour la première fois la fameuse Ode à Cassandre : « Mignonne, Allon Voir si la Rose », l’un des plus beaux poèmes de la littérature occidentale (page 266). J.P. Barbier, Ma bibliothèque poétique, II, pp. 36 à 41 ; Tchemerzine, V, 421; A. Péreire, Bibliographie des œuvres de Ronsard « Bulletin du Bibliophile », 1937, pp. 352-360. « Cette odelette ravissante et peut-être le plus célèbre des poèmes du Vendômois... Ronsard l'a placée à la fin de ces ‘Amours’, comme on place une pointe particulièrement réussie à la fin d’un sonnet. Le recueil entier se trouve rehaussé, d’être si merveilleusement clos. » J. P. Barbier. La première édition fut publiée l'année précédente, en 1552. Le recueil de 1552 comprend 183 sonnets, une « Chanson » et une « Amourette ». Il connut un grand succès et fut réédité sept mois plus tard, diminué de deux sonnets, augmenté de 39 autres inédits, d’une «Chanson» et de quatre odes, et accompagné d’un très riche commentaire que l’humaniste Marc-Antoine de Muret avait rédigé pour mettre l’érudition ronsardienne à la portée du lecteur. « Dans cette édition des «Amours», impr. en 1553 se trouve le sonnet que Mellin de Saint-Gelais adressa à Ronsard après leur réconciliation». (Brunet) « Cette deuxième édition des ‘Amours’ est précieuse, non seulement pour les sonnets et pièces inédits qu'elle contient, mais parce que parmi ces pièces se trouvent deux œuvres célèbres : le Voyage aux Iles Fortunées, et surtout l'Ode à Cassandre ‘Mignonne, allon voir si la rose... ‘. Et puis il y a le commentaire de Muret, inédit lui aussi, qui mettait d'un seul coup le poète de 29 ans au rang des auteurs classiques, puisque son œuvre méritait d'être abondamment expliquée aux lecteurs non avertis, que tant de nouveautés et de si savantes allusions mythologiques auraient pu dérouter ». Jean-Paul Barbier. Ce recueil a pour inspiratrice une femme réelle, Cassandre Salviati, fille d'un banquier florentin établi à Blois. Ronsard la rencontra à un bal de la cour en 1545. Elle se maria peu de temps après, échappant sans doute aux prises du poète. « Il ne faut pas lire ‘Les Amours’ comme une œuvre autobiographique, mais comme le journal d'une vie amoureuse rêvée. Cette œuvre appartient à la mode naissante des « canzoniere » pétrarquistes. C'est dire que le projet amoureux est élevé, ambitieux et quelquefois désespéré. Dans le prolongement de la tradition courtoise, l'amant considère la belle comme un être absolu, lieu de beauté de ravissement, lieu aussi d'une cruauté qui peut se manifester sans justification. Il se partage entre l'admiration, l'obéissance et le reproche. Une telle matière requiert un style « haut », riche en figures, dans lequel Ronsard se montre plus souvent grand poète qu'imitateur précieux. Les ‘Amours’ sont redevables aussi à la tradition du néoplatonisme finicien : l'amour est une des ‘fureurs’ qui permettent à l'âme de retrouver l'Un, son lieu d'origine ; dans la sérénité, la femme conduit l'amant à la Beauté. Mais, chez Ronsard, ces inspirations sublimées ne sont pas sans contrepartie. Violemment sensuel, l'amant de Cassandre est l'un des rares poètes pétrarquistes à revendiquer les droits de la chair. Il use ainsi de propos sans équivoque et d'images audacieuses. Définir ‘Les Amours’ de 1552-1553 comme abstraits, précieux et conventionnels, c'est ne les avoir lus qu'en surface. Ils révèlent au contraire un amoureux fou, pressé de rompre avec cette introversion qu'aimait le soupirant-transi : poésie sauvage sous un vêtement d'apparat. » L’édition originale de 1552 est fort rare et très difficile à trouver en condition d’époque. Aussi les amateurs se contentent-ils d'exemplaires en reliure moderne. La seconde originale de 1553 «en reliure ancienne», est, elle aussi, très difficile à trouver. Imprimée en caractères italiques pour les vers et en caractères romains pour la prose, cette élégante édition est ornée des beaux portraits gravés sur bois de Ronsard, Cassandre et Muret. « The woodcut portraits of Ronsard and Cassandre, with Greek verses by Baïf on the bottom, generally attributed to Jean Cousin, were in fact drawn by Nicolas Denisot (see the poem addressed to him by Ronsard on p. 210). They were already printed in the first edition of 1552 and are regarded as the first example of an effigy of a living poet portrayed cheek by jowl with his love ». Précieux exemplaire conserve dans sa reliure française du XVIIe siècle en veau brun granité.
P., Montaigne (Collection "Les Amours des Rois de France racontées par leurs Contemporains"), 1928, in 12 broché, 253 pages ; non coupé ; couverture fanée.
I. Histoire des amours d'Henri IV. - II. Le divorce satyrique ou les amours de la Reine Marguerite. - III. Lettres d'Henri IV aux Reines, ses épouses, et à ses maitresses. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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sans mention [Coustelier] "Réunion de deux ouvrage en un fort volume in-12 pleine basane de l'époque, dos à quatre nerfs, pièce de titre en partie effacée.. Les amours de Théagène et Chariclée, histoire éthiopique. Londres, 1743, sans mention d'éditeur, 2 tomes, X-213pp. 1 titre-frontispice gravé-1 vignette au titre-5 figures figures hors-texte et 5 en-tête de chapitre/ 1f.-190pp.-1 vignette au titre-6 figures hors-texte-5 en-tête de chapitre. Cohen 478 ; Gay p.160 // Les amours d'Ismène et d'Isménias, La Haie (Paris, Coustelier), 1743, VIII-96pp. L'illustration comprend : une vignette au titre, 4 figures (en frontispice, aux p. 61, 66 et 96) et une vignette. Cohen 123. Roman imité du grec d'Eustate par Pierre-François Godard de Beauchamps. La première édition avait été donnée en 1625. ""On lit dans un catalogue parisien (janvier 1879) ""Ce roman est une traduction libre du drame d'Hysmène et Hysménias par Eusthate, écrivain grec du XIIe siècle. On regrette d'y trouver quelques détails licencieux."" Ce qui a plaisament fait dire à monselet :""Voyons, bons libraires, là, sincèrement, le regrettez-vous tant que cela ?"" Gay p.143. Intérieur en très bon état. Mors rongé en pied sur 4 cm au second plat. Coins très légèrement émoussés. Ex-libris de la bibliothèque de M. de Mareste. Il pourrait s'agir de l'ex-libris d'Adolphe de Mareste, le grand ami de Stendhal dont il partage le quotidien de 1821 à 1830. "
Léon Vanier Editeur "Paris, 1891, in-12 demi-veau vert dos à cinq nerfs richement doré, date en queue. Tête dorée. Plats de couverture conservés pour les quatre brochures. La comédie des amours. 108pp. Edition originale / Antonia, tragédie moderne, 122pp.-1f / Le chevalier du passé, 1892, 73pp.-1f. / La fin d'Antonia, 1893, 103pp.-2ff. Editions originales pour les trois parties de cette trilogie d'inspiration Wagnérienne. Contrairement à ce que peut laisser entendre le titre, La comédie des amours est un recueil de poèmes. Antonia a été représentée pour la première fois sur la scène du Théâtre d'application le 20 avril 1891 ; Le chevalier du passé fut joué pour la première fois au Théâtre moderne le 17 juin 1892, les costumes des femmes de la Maison Liberty & Co, les décors de Maurice Denis. La fin d'Antonia a été représentée pour la première fois sur la scène du Théâtre du Vaudeville le 14 juin 1893 ; costumes et décors de Maurice Denis. Dandy fortuné et noceur notoire, ayant hérité de la fortune de ses parents, Edouard Dujardin dépense une partie de cette fortune pour financer la mise en scène de ses pièces de théâtre. On le voit représenté, barbe blonde et col à jabot, au coté de Jane Avril, sur l'affiche du Divan japonais réalisée par Toulouse -Lautrec (1892). C'est dans l'avertissement de La comédie des amours qu'il explicite le choix de la forme de ses vers, choix qu'il reprend pour la Légende d'Antonia :""Aujourd'hui, la trentaine arrivant, il estime qu'une toute petite émotion, le moindre cri de passion humaine, pour peu que cela sorte en une expression précise et claire, c'est de l'art [...]"". Très rare réunion. Bel exemplaire relié au début du XXème siècle."