1896 (VERHAEREN Emile) Emile Verhaeren. Pour les amis du poète. Bruxelles 1896. E.O. L’un des 525 ex. sur Arches, seul grand papier. Complétée par une lettre autographe signée de Verhaeren à son ami le poète et critique A.M. GOSSEZ. Agréable reliure in-8 à la bradel demi vélin crème, dos lisse, titre peint, couvertures conservées
Reference : 11743
Librairie Eric Fosse
M. Eric Fosse
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(1953) ; en feuilles sous chemise avec titre mansucrit, 27 pp. in-4 et in-8Pierre Nothomb (1887 - 1966) est un poète et homme politique belge. Tapuscrit original tel qu’il fut envoyé au poète Georges Norge (Mogin) pour avoir son avis avant d’entreprendre l’impression de quelques exemplaires pour ses amis. Ces poèmes semblent avoir été écrits alors que Nothomb était immobilisé dans le plâtre. Il fait part de ces circonstances dans une lettre à Norge qui accompagne le recueil ; 2 pp. in-4 datée d’Habay-la-Neuve, septembre 53 sur papier à en-tête du Sénat, l’ensemble dans une enveloppe in-8 à en-tête du Sénat à l’adresse de Norge. “Mon cher poète (...) Voici le recueil tout entier de ces jeux (...) et c’était tout le mouvement que pouvait se permettre l’infirme emplâtré. Je vous l’envoie pour vous demander (à vous qui pratiquez ce genre de petits cahiers pour amis) si celui-ci vaut la peine de l’impression, si toute la série est bonne (peut-être y a-t-il trop...) (...) j’ai passé par une telle crise que je n’ai plus eu de consolation possible qu’en regardant mon jet d’eau. Quand viendrez-vous le voir ? (...)” L’ouvrage paraîtra la même année, dans un tirage confidentiel à compte d’auteur en 31 pp. in-12. La Bibliogr. des écrivains Français de Belgique, IV p. 353 indique que ces vers ont paru dans La Dryade.
Paris, Imprimerie L'Union 1966. In-4 broché, non paginé, d'environ de 40 pages au format 28 x 21,5 cm. Couverture illustrée, à rabats, avec titre imprimé en rouge. Dos carré muet. Plats et intérieur frais. Préface de Louis Barnier. Contient un poème inédit de René Char, composé pour accompagner les 13 illustrations en noir à pleine page, qui sont des reproductions photographiques de décharges, feuilles de papier froissées et glissées entre les rouleaux encreurs, d'où naissent des images de hasard. Tirage strictement hors commerce limité à 333 exemplaires numérotés ( n° 178 ), réservés aux amis du Poète et de l'éditeur, édité à l'occasion des vœux de l'auteur et de l'imprimeur pour 1965 et 1966 avec carte de vœux jointe. Superbe état général. Rarissime édition originale, surtout dans un tel état de fraicheur.
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BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)
Reference : G425
FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). =================
Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum.
Léon Vanier, Paris 1911, 13x19cm, broché.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Une petite déchirure sans gravité en pied du deuxième plat. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Lyon, Claude Rey, 1696. Un volume petit In-8 (17x10,5 cm) de 1 feuillet de titre, 3 feuillets, 120 pages. Reliure plein veau brun. Dos à 5 nerfs richement orné. Manque 1/3 de la pièce de titre. Manque de cuir en haut du dos avec coiffe manquante. Reliure frottée. Tranches mouchetées. Intérieur propre avec de rares rousseurs. Exemplaire sans papier de garde en début d'ouvrage.
Modeste.