‎DILICH (Dilichius) Guillaume.‎
‎Traduction française de la Péribologie ou de l'art de fortifier. De Guillaume Diliki, mathématicien, Géomètre, Architecte, Ingénieur de S.A.R. Le Duc de Saxe.‎

‎Sur l'Édition latine imprimée à Francfort en 1641, y ayant été imprimée en allemand l'année précédente.‎

Reference : 2073

‎Manuscrit, copie de l'ouvrage de Guillaume Dilich, non daté in-folio (350x220mm) dans une reliure pleine basane mouchetée, dos à 6 nerfs avec pièce de titre et caissons ornés, frise dorée sur les coupes, tranches rouges mouchetées. 6fbnc, 94 feuillets réglés manuscrits à l'encre noire, 40 fbnc. Exemplaire non paginé non signé, chaque feuillet comportant 33 lignes d'une écriture régulière et soignée, à priori rédigé ou bien recopié d'une même main. Peu ou pas de ratures. Ouvrage scindé en 2 parties et autant de livres pour chacune des parties, livres subdivisés en chapitres. Le terme de péribologie est dérivé du mot péribole, du grec peribollos jeter autour, le péribole étant l'espace de terre planté d'arbres et de vignes qu'on laissait autour des temples (Trévoux). La péribologie est donc ''l'art d'enfermer, d'enclorre (sic), de fortifier les villes, les citadelles, les camps, et consiste dans la connaissance de la Nature, la qualité du lieu et de la construction'' (Livre 1, chap.1). Il est mentionné que Johann-Wilhelm Dilich (né à Kassel,1571(?)-1650(?)), fils du pasteur Henrich Scheffer (ou Schaffer, appelé aussi Dilich ou Diichius) fut ingénieur à Francfort et l'auteur de plusieurs ouvrages : Peribologia oder Bericht Von Vestungs.., Wilhelm Dilichii Hist, 1640; Kriegsburch, à Kassel, 1607, 1618, in-4°; Kriegschule (L'École de guerre), Francfort, 1675 et 1680, in folio. Ouvrages tous en vogue au XVIIè siècle. Théoricien de la guerre, au service du Duc de Saxe, Dilich possédait une fameuse bibliothèque fournie en ouvrages historiques, géographiques et techniques. A noter que Vauban a traduit du latin en français La Péribologie ou la manière de fortifier (in Vauban, Sa famille et ses écrits, ses Oisivetés et sa correspondance). La première partie du manuscrit examine le lieu de placement du camp (situation, de la nécessité des fourrages, des eaux et du bois, de la pureté de l'air) et l'attention portée aux fondations des forteresses. La seconde partie analyse la construction des campements (les matériaux propres aux fortifications, l'élévation des remparts, courtines et casemates) et les différentes variétés de fortifications. L'ouvrage est référencé sous différents patronymes : Gallica mentionne in Revue d'Alsace (Nouvelle Série, 1897) de J.G. Dilick, Péribologie ou Traité de la fortification augmenté et rempli des plans nécessaires (1640), manuscrit du 18è siècle, in-4, traduit de l'ouvrage imprimé en allemand; in Dictionnaire universel de mathématiques et de physique (tome1), réf. à Péribologie de Dilich; in Essais sur l'histoire de la balistique de Jules Charbonnier (1928) : Dillich, Péribologie, in-folio (Francfort, 1689), en latin; in Catalogue des livres de la Bibliothèque des ci-devant soi-disans jésuites du Collège de Clermont (vente 1764), Wilhelmi Dilichii, Peribologia, feu muniendorum Locorum Ratio, Francof. ad Manum, 1641, in-folio. Par ailleurs, in Dictionnaire encyclopédique et biographique de l'industrie et des arts industriels il est observé que ''dans sa Péribologie (1640), Dilich a publié un grand nombre de dessins de fortification dans laquelle il insiste sur l'emploi fréquent des dehors, tenailles, demi-lunes, lunettes etc.''. A priori, il n'existe pas de version française imprimée de cet ouvrage. ''Nous voici arrivé mon cher lecteur à la fin de notre ouvrage ou je suis obligé de m'arrêter et de me reposer après avoir donné comme par comble tout ce que l'on pouvait apporter sur l'utilité des places qui sont à fortifier'' (dernière page manuscrite). Bords inférieurs frottés, coiffes et coins conservés, manque au plat postérieur. ‎