‎[Arnaud d'Hauterives.] - ‎ ‎BAUDELAIRE Charles‎
‎Les Fleurs du mal, illustré par Arnaud d'Hauterives.‎

‎A Paris, Éditions Club du Livre, 1985.‎

Reference : 2033

‎Bel in-4 relié (280x220mm), plein chagrin violet mosaïqué sur les plats, titre au dos, 183 pages, 4ff tables, 1f achevé d'imprimer, 2fbnc. Avec son étui noir bordé de cuir violine. Tirage numéroté (1517/1800), celui-ci un des 900 exemplaires sur vélin de Lana. Reliure exécutée par l'Atelier Martin, maquette de Dominique Amat. Illustré par 16 lithographies en couleurs d'Arnaud d'Hauterives (1933-2018). Proche de Balthus (Balthasar Klossowski), Hauterives, après un séjour à la Casa Velasquez à Madrid ainsi qu'à la Villa Médicis à Rome, devient après de multiples voyages tout autour du monde, dès le début des années 80, peintre de marine. Débute par les préfaces de l'auteur -''ce monde a acquis une épaisseur de vulgarité qui donne au mépris de l'homme spirituel la violence d'une passion''-, se poursuit par les poèmes de Spleen et Idéal, Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du mal, Révolte, La Mort, Les Épaves, Galanteries, Épigraphes, Pièces diverses, Bouffonneries, Nouvelles Fleurs du mal, Poèmes de l'édition posthumes, Bribes, Ébauche d'un épilogue. Les 2 premières éditions des Fleurs du mal datent respectivement de 1857 et 1861 (cette édition regroupe les 6 premières parties), celle, posthume de 1868 (plus complète encore), fut établie par Théophile Gauthier et lui est dédiée (comme la présente édition). N'est ce pas Charles Baudelaire (1821-1867), après tout, qui a formulé cette loi de l'analogie universelle, loi qui fait du monde un symbole de Dieu, du poète son interprète et de la poésie une fonction de révélation ontologique. ''J'ai longtemps habité sous de vastes portiques / Que les soleils marins teignaient de mille feux / Et que leur grands piliers, droits et majestueux, / Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.'' (In La Vie antérieure). Dos lég insolé, très bon état intérieur.‎