Paris. Raymond Bocquet, libraire éditeur. 1841. In-8°, reliure cartonnage, dos de cuir. 428 pages. E.O. Bon état.
Reference : 5098
Cet officier saint-simonien voit dans l'armée le suprême agent de l'égalité sociale. Il souhaite, grâce au pouvoir militaire omniprésent, la création d'une Fédération pacifique de l'Europe. Il développe une théorie des races assez personnelle. " Après le singe parut l'homme qui est le plus près de lui par les formes et par l'intelligence : le nègre est le premier né des races humaines. La race nègre domina long-temps seule sur la terre. Cette race ne put franchir l'état de sauvagerie où nous la voyons encore sur un grand nombre de points. Peu perfectible, elle conserva ses instincts, voisins de ceux de la bête. La nature ne pouvait en rester là. () L'heure d'un progrès nouveau sonna enfin. A côté de la race nègre, ébauche de l'humanité, parurent successivement des races de plus en plus belles, de plus en plus intelligentes ; les races cuivrées couvrirent le continent américain, nouvellement sorti des eaux (sic !) ; les races brunes et jaunes de l'Asie et de l'Océanie se levèrent au milieu des noirs et les dominèrent. () Un jour, sur un point du globe où les conditions vitales les plus favorables s'étaient rassemblées, parut la race blanche. Plus aimante, plus éclairée et plus puissante que ses surs, elle s'empare du premier rang, donne à la civilisation un nouvel essor, et marche à la conquête de la terre ". (Inconnu des habituelles références.)
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