Flammarion 1973 Texte français et présentation par Armel Guerne - Reliure toile verte éditeur - 1039 pages Bon état 686 g
Reference : 3133
ART BOHEME - l'esprit du Carré-Rond
Mme Joséphine Montiel
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Paris, Henri Dupuy, 1835. 3 vol. in-8 de (4)-7-484 ; 7 planches hors texte ; (4)-496 pp. 9 planches hors texte ; (4)-508 pp. 9 planches hors texte, demi-veau olive à coins, dos orné à nerfs, filet doré d'encadrement sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Édition illustrée de 25 figures numérotées gravées sur bois. Première édition en 1832.Recueil de contes de Muhammad al-Mahdi al-Hafnawi (1737-1815), écrits à la manière des Mille et Une Nuits, rapportés et traduits de l'arabe par Jean Joseph Marcel (1776-1854) orientaliste qui accompagna Bonaparte en Égypte de 1798 à 1801 et dirigea son imprimerie sous les raisons « Imprimerie nationale », « Imprimerie de l'armée navale », « Imprimerie orientale et française » (fondateur la Société asiatique de Paris en 1821). La première édition de la traduction avait paru sous le titre Les dix soirées malheureuses, contes d'Abd-Errahmann (Paris Renouard, 1829) puis Contes du cheykh El-Mohdy pour la deuxième édition en 1832 . Bel exemplaire ; rares rousseurs marginales sinon élégante reliure de l'époque.Gay, I, 683 ; Gay, Afrique et Arabie, 1869.
Se trouve à Paris, ez bureaux de la Société générale de librairie [on esté imprimez par Bénard et Ce.], 1855, in-8, XXXI-[1]-614-[1] pages, bois gravés dans le texte et à pleine page, Percaline noire de l'éditeur, titre et composition dorés sur le dos, "Comprenez-vous maintenant pourquoi tout ce qui est amateur de livres a une dévotion spéciale aux Contes drolatiques, et les estime au point de s'exclamer que, de tous les ouvrages de Doré, S'il n'en reste qu'un seul, ce sera celui-là (Béraldi)?" Cinquième édition, posthume, et première édition illustrée des Contes drolatique, "chef-d'oeuvre où chaque vignette est une trouvaille" (Béradi). Rare en reliure d'éditeur. Leblanc, bibliographe de Gustave Doré, relève que les tirages de cette cinquième édition ont été très variés ; il constate en effet que, sur 8 exemplaires collationnés, aucun n'est exactement semblable à l'autre. Voici les particularités qui caractérisent le nôtre : - Le titre annonce 425 dessins ; - On lit "sujets" en page VIII ; - La page XXI est chiffrée XX ; - La légende de la page 326 est "Le joyeulx curé de Meudon" ; - Le nom et l'adresse de Fain n'apparaissent pas à la page 425, ni la signature 36. ; - Le titre du conte Naifveté apparait bien à la table des matières de la page 426. Au demeurant, les bibliographes ne s'accordent pas tout à fait pour définir quel serait le tout premier tirage. Leblanc penche pour ceux qui, entre autres particularités, annoncent 424 dessins au titre. Gustave Doré (1832-1883) a dessiné les très beaux bois de ces Contes drolatiques à l'âge de 21 ans, de manière concomitante à ceux de l'édition des Oeuvres de Rabelais. L'idée d'illustrer ces textes lui avait été suggérée par le Bibliophile Jacob, Paul Lacroix, qui avait été chargé par la veuve de Balzac de la révision philologique du texte. Les illustrations se placent dans une veine caricaturale et "drolatique" ; elles révèlent l'immense talent de Gustave Doré, son attrait pour le paysage et son aisance dans le portrait de personnages grotesques comme dans les scènes burlesques. "Cette illustration est à nulle autre semblable par sa puissante originalité : elle est gauloise, rabelaisienne, et pétillante d'esprit. Doré a certainement, dans les Contes drolatiques, répandu le meilleur de son talent. Ils n'eurent cependant aucun succès et toute l'édition fut mise au rabais. Aujourd'hui, c'est l'un des ouvrages de Doré les plus recherchés" (Leblanc). Ex-libris manuscrit au faux-titre : "Hadriani Seguilii". Fine mouillure en tête des premiers feuillets, percaline un peu fatiguée. Leblanc, p. 39 et suiv. ; Carteret III, p. 48 et suiv. ; Béraldi, T. VI, p. 34, n° 89 ; Brivois, p. 32; Vicaire I, 190-193. Couverture rigide
Bon XXXI-[1]-614-[1] pages, bois
A Zuric, chez l'Auteur, 1773. In-4 de (4)-184-(14) pp., demi-veau fauve, dos lisse orné, tranches jaunes (reliure à l'imitation).
Édition originale des deux chefs-d'oeuvre de Diderot placés en tête de l'ouvrage : Les Deux amis de Bourbonne et l'Entretien d'un père avec ses enfants. Le faux-titre porte Contes Moraux de Mr. D.Premier tirage des illustrations de Gessner, 11 figures, 3 en-têtes et 12 culs-de-lampe dessinés et gravés à l'eau-forte par Salomon Gessner lui-même. S'étonnant du mélange des contes réalistes de Diderot avec les fades idylles de Gessner, l'abbé de Vauxcelles s'exclamait : Ce sont des satyres parmi des nymphes. Les deux contes de Diderot furent écrits après le voyage qu'il entreprit à Bourbonne et Langres en 1770. Le conte des Deux amis serait de Mme de Prunevaux, réécrit par Diderot. « Quand on sait que les romans, les contes et les dialogues de Diderot étaient encore inédits en 1772-1773, on mesure l'importance de cette double publication, qui révéla un aspect totalement inconnu du grand encyclopédiste » (Diderot et son temps).Exemplaire contenant (ignoré de Tchemerzine et d'Adams) un feuillet intitulé Ad Salomon Gessnerum Clemente Sibiliato ; ce feuillet, imprimé sur le même papier, est placé entre la page 184 et la Liste des Souscripteurs.Bel exemplaire grand de marges.Tchemerzine IV, p. 463 ; Cohen - De Ricci, 432 ; Adams, DD1 ; Diderot et son temps, 141.
A Paris, chez Jacques Collombat, 1699. In-12 de (8)-304-(4) pp. (errata et privilège), veau fauve, pièce de titre en maroquin rouge, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale. Une des premières attaques contre les contes de fées, écrit par l'abbé Pierre de Villiers, jésuite.De 1696 à 1702, il ne paraît pas moins de vingt volumes de contes de fées à Paris. Ils dérivent tous d'un cercle familial et amical dont Perrault est le centre. La plupart ont pour auteur des femmes, le comtesse d'Aulnoy, de Murat, d'Auneuil, Mme Durand, Mlles de La Force, Lhéritier, Bernard ; ce qui fait dire à Pierre de Villiers : « Aucun Philosophe & aucun habile homme que je scache, n'a inventé ou composé des Contes de Fées ; l'invention en est düe à des Nourrices ignorantes ; & on a tellement regardé cela comme le partage des femmes, que ce ne sont que des femmes qui ont composé ceux qui ont paru depuis quelque temps en si grand nombre ».Bel exemplaire. Ex-libris manuscrit Mr de Vauvillé.
Paris, Jean-Jacques Pauvert & Librairie Hachette, 1962 ; in-8, 4-584 pp., broché (couverture légèrement décollée). Erckmann-Chatrian est le nom sous lequel écrivaient ces deux écrivains lorrains : Émile Erckmann et Alexandre Chatrian. Erckmann est né à Phalsbourg, Chatrian à Abreschviller. Les deux écrivains collaborèrent de 1850 à 1885. En fait, après une collaboration commune, Erckmann écrivit essentiellement des romans tandis que Chatrian s'occupait de théâtre. Nombreuses illustrations en noir et blanc in texte (illustrations de Léon Benet et de Gluck). Bon état.