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Reference : 82333
Grand in12, 246p, non date, reliure amateure en cuir, dos lisse titre dore, tranche superieure doree, sous coffret cartonne (bordure cuir, coffret orne de papier marbre dans les tons vert et bleu) en bon etat d'usage (contours un peu frottes avec papier un peu decolle sur ses bords), livre bon etat d'usage, dos et bords des plats insoles, couvertures d'origines conservees, interieur legerement jauni mais tres propre avec illustrations en noir et blanc, C. Marpon et E. Flammarion
Librairie Laumière
Mlle Gast
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Superbe exemplaire de cette édition originale imprimée en 1617 et 1618 ornée de 100 estampes sur les moulins et leur mécanique. Francfort sur le Main, Paul Jacques, aux despens dudit Octave, & se vendent en la boutique de Lucas Jennis, 1617-1618. In-foliode (10) pp., 50 planches doubles numérotées de 1 à 50; 18 pp., (1) f.bl., 50 planches numérotées 51 à 100; relié à l’époque comme la plupart des rares exemplaires passés sur le marché sans les 8 ff. d’explication de la première partie tels les exemplaires Christie’s du 12 juin 2013 relié en vélin moderne (vendu 11000 €) et l’exemplaire Koller du 2 avril 2012; ces deux exemplaires étaient considérés complets. 5 pl. légèrement piquées, pl. 22 et 64 brunies, pl. 57 et 66 fendues sans manque, pl. 67, 68, 93et 94 reliées à l’envers. Plein veau havane, plats entièrement cernés de roulettes variées et de filets à froid avec fleurons d'angles et fleuron central doré, dos à nerfs orné de filets dorés et entrenerfs fleuronnés dorés, tranches bleutées. Superbe reliure de l’époque. 289 x 183 mm.
Édition originale bien complète des 100 gravures parue simultanément en langues française et allemande. Rarissime ouvrage sur les moulins et leur mécanique. Édition originale et unique, parue en même temps qu'une édition en allemand (l'édition allemande sera rééditée en 1623), constituée d'une dédicace, de quelques pages explicatives mais surtout de 2 beaux frontispices et 100 eaux-fortes sur doubles pages (beau tirage des gravures) figurant divers types de systèmes mécaniques destinés à actionner les fontaines de plaisance ou les abreuvoirs à animaux, à moudre des céréales ou autres produits, à extraire du minerai, à actionner des scies pour couper du bois, à soulever des ballots, à faire tourner des rôtissoires (pl.49), à faire du papier (pl.100), etc, le tout entraîné par des hommes, des bêtes, l'action de l'eau, du vent ou un contrepoids. Les planches sont gravées par Balthasar Schwan et Eberhard Kiefer d'après les dessins de Jacopo Strada (Mantua 1507-1588 Prague), un pur esprit de la Renaissance, aux talents multiples puisqu'il excella comme orfèvre, inventeur de machines, numismate, linguiste, collectionneur et marchand d'art, mais surtout peintre et architecte attaché au service de trois empereurs Habsbourg successifs : Ferdinand Ier, Maximilien II et Rodolphe II. Ottavio Strada (1550-1612) publia les dessins de son oncle (cfr titre) ou grand-père (cfr dédicace) près de 30 ans après la mort de celui-ci, donc avec un certain retard par rapport aux récentes innovations. Il dédia la 1ère partie au duc de Bavière Frédéric V, dont les grandes armoiries sont imprimées à mi-page, et la 2nde aux gouverneurs des Provinces-Unies. Les quelques pages explicatives sont de Benjamin Bramer (1588-1652), un architecte et mathématicien allemand, qui « espère de monster (Dieu aydant) en bref aussi apprès la publication de toutes les machines de nostre auteur, quelques aultres desseings de ma propre invention » Les beaux titres, signés Matthias Merian, montrent Archimède, Vitruve, Hermès et Diane ainsi que des petites scènes avec moulins à vent ou à eau, système de rotation, etc. “First edition of Strada work on engineering designs, mills, pumps, and other machinery. Jacobus de Strada was a slightly older contemporary of Ramelli, whose own work on mechanical engineering was published in the year of Strada's death. It is clear that each man's work was independent; Beck suggests that Strada may have been aware of Ramelli's publication and decided against publishing his own designs in deference to the Italian. For whatever reason, publication was posthumous, edited by his grandson Octavius, and the 30-year delay resulted in Strada's designs losing their innovative edge. Nonetheless, the work shows Strada's close attention to detail and illustrates a wide range of machinery and engineering. One mill (plate 90) is described as best for producing ink black and is also ideal for such things as mustard, where the operator needs a certain distance from the burning dust (Cf. T. Beck, Beitraege zur Geschichte des Mashinenbaues, chapter 23.)” Superbe exemplaire très bien conserve dans son élégante reliure de l’époque estampée à froid.
CONSEIL GENERAL DES HAUTS DE SEINE. 2002. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. Environ 60 pages illustrées en couleur - inclus un poster plié. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
La petite abeille, Le magazine qui butine l'information - SOMMAIRE : L'eau- la vie est nee dans l'eau, l'eau du corps, l'eau courante, l'eau qui lave, l'eau qui soigne, l'eau de ma maison, l'eau usee, l'eau qui transporte, jeux d'eau, trop d'eau pas assez d'eau, planete bleue, l'eau dans la nature, zones humides, nos besoins en eau, tous responsables, je protege l'eau... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Editions Le Soleil Noir / Club du Soleil 1965. In-8 broché de 142 pages au format 19 x 14 cm. Couverture à rabats, illustrée par Pierre Alechinsky. Dos carré légèrement pâli et avec de minuscules frottis. Plats et intérieur frais. Exemplaire non coupé. Livre glissé sous un emboîtage noir. Présentation des textes et Joyce Mansour, avec portrait photographique de cette dernière, sur les rabats de l'ouvrage. Un des 250 exemplaires du tirage de tête, numérotés, sur vélin Edita dans la série du Club du Soleil Noir ( n° C 171 ), avec une superbe eau-forte, en noir, réalisée, signée et justifiée par Joyce Mansour, sous serpente. Rare édition originale en état superbe.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Editions Vaillant / Rahan bimestriel n° 24 de Juin 1977. In-4 cartonnage éditeur souple de 74 pages au format 28 x 22 cm. Couvertures illustrées. Dos carré. Plats et intérieur frais malgré d'infimes frottis aux coins. Couvertures et illustrations en couleurs de André Chéret sur scénarios de Roger Lecureux. Contient : Les Pierres d'eau - Le Souffle du ciel. Edition originale en très bel état général de fraicheur.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Première et célèbre édition de l’Arétin d’Augustin Carrache, «le plus artistique des Livres érotiques…» (H. Cohen, col. 88). A la Nouvelle Cythère [Paris, Didot, 1798]. Grand in-4 de 1 feuillet pour le faux-titre (relié à l’époque sans le titre), 10 pp. de préface, (1) f. de table et d’errata, 80 pp. et 20 gravures numérotées à pleine page hors textes protégées par des serpentes, veau fauve marbré, roulette dorée autour des plats, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 301 x 225 mm.
Première et célèbre édition de «l’Arétin» d’Augustin Carrache, «le plus artistique des livres érotiques sous le rapport de l’exécution des dessins…» (Cohen, Guide de l’amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle. Paris, 1912, colonne 88). Sander, 34; Graesse, I, p. 191. Il est orné de 20 gravures d’après Pierre de Jode exécutées sur les compositions d’Augustin Carrache gravées par Coiny qui ont pour sujet: «Vénus génitrice. Paris et Oenone. Angélique et Médor. Le Satyre et la Nymphe. Julie avec un athlète. Hercule et Déjanire. Mars et Vénus Culte de Priape. Antoine et Cléopâtre. Bacchus et Ariane. Polyenos et Chrisis. Le Satyre et sa femme. Jupiter et Junon. Mescaline dans la loge de Lisisca. Achille et Briséis. Ovide et Corine. Enée et Didon. Alcibiade et Glycère. Pandore. Le Satyre saillissant.» « Avant de parler aux amateurs de l'ouvrage que nous leur présentons, nous allons donner une notice de la vie de deux hommes célèbres ; l'Arétin et A. Carrache. Pierre Arétin, fils bâtard de Louis Bacci, gentilhomme d'Arezzo, naquit vers l'an 1492. Il fit l’essai de son talent poétique par un sonnet contre les indulgences. Il s'attaqua ensuite aux rois, et les outragea avec une hardiesse si brutale, qu'il fut appelé le fléau des princes. »«L'Arétin étoit d'une impudence envers les souverains au delà de toute expression. Il répondit à un trésorier de la cour de France qui venoit de lui payer une gratification : « Ne soyez pas surpris si je garde le silence. J'ai usé mes forces à demander, il ne m'en reste plus pour remercier. » On conte que ce poète satyrique se mit si fort à rire, entendant des discours comiques et obscènes, qu'il renversa la chaise sur laquelle il étoit assis, et qu'en tombant il se blessa à la tête et mourut sur l'heure à Venise, en 1556, âgé de 66 ans. Augustin Carrache naquit à Bologne, en 1560, et devint peintre, comme son frère. «Les gravures de A. Carrache représentant les postures érotiques, étoient devenues si rares, que bien des personnes doutoient de leur existence.» « C'est une circonstance extraordinaire qui les a fait tomber en nos mains. Un officier français de l'armée d’Italie, à son entrée à Venise, fut assez heureux que de pouvoir rendre quelques services à la femme d'un sénateur. Cette dame lui témoigna sa reconnoissance de plus d'une manière ; et entre autres cadeaux, lui donna cette collection, précieuse sous tous les rapports. Arrivé en France, il nous a confié cette œuvre, et secondés de plusieurs artistes, nous nous sommes empressés de la faire connoître au public, qui nous saura gré de lui avoir procuré cette jouissance.» “In 1798, a similar set of engravings were printed known as "L’Aretin d'Augustin Carrache”. D'après les Gravures à l'eau-forte par cet Artiste célèbre (The Aretino of Agostino Carracci, after engravings by that famous artist). lt included various sonnets by Aretino and engravings by Jacques Joseph Coiny based on drawings by Agostino Carracci. Though this edition is often thought of as another edition of I Modi, it bares little resemblance to the original. Though the engravings are very good, there are few similarities between these engravings and the 1550 woodcuts or the Waldeck version of I Modi. One difference of note between L’Aretin d’Augstin Carrache and I Modi is that the engravings in L’Aretin d'Augustin Carrache are all based on mythological scenes whereas the I Modi engravings make no attempt to tone down the eroticism by hiding behind die historical precedent of depicting nudity through mythology (it's not pornographic if the participants are Gods).” «(…) La scène se passe près du port de plaisance La Vigne sur le Bassin d’Arcachon, chez un jeune antiquaire... Les mimosas ont leurs yeux jaunes. Elle entre dans la boutique par curiosité... Le jeune antiquaire lui raconte qu'il est tombé sur un lot exceptionnel de livres anciens ayant appartenu à un vieux Bordelais... Une collection de livres érotiques, dont la moitié est encore dans la malle. Elle fouille, feuillette, a des idées. L’antiquaire lui tend alors un livre qui date de la fin du XVIIIe siècle : « L'Arétin d'Augustin Carrache » publié « A la nouvelle Cythère ». Cet ouvrage contenait 20 gravures dont 19 ont été vulgairement arrachées sûrement pour être vendues à l'unité. Ne subsistent que la dernière, intitulée Satyre saillissant, et le texte anonyme, très imprégné de la littérature érotique du XVIIIe (Les postures érotiques), Crébillon Fils, Rougeret de Monbron, Diderot, Mirabeau... Quand elle m'offre ce livre, aussitôt me vient l'idée de remonter le courant de son histoire, de retrouver les gravures manquantes. J'en découvre un exemplaire complet dans l’Enfer de la Bibliothèque Nationale, accompagné d'une notice biographique de l'auteur du texte Simon-Célestin Croze-Magnan (1750-1818), littérateur, peintre et musicien. J'étais alors persuadé d'avoir fait toute la lumière sur cet ouvrage lorsque, trois ans plus tard, je rencontrai A. qui écrivait un article sur les frères Carracci. Au détour d'une conversation, il me signala qu’Agostino Carracci (1557-1602), bien moins célèbre que son frère Annibale, était cependant l'auteur d'un chef-d’œuvre, Les Lascives, sur lesquelles il cherchait à mettre la main. Je lui dis alors que je possède chez moi les photocopies de ces gravures…» Précieux volume qui a de tout temps suscité de fortes enchères, l’un des rares conservé dans sa reliure de l’époque en plein veau marbré. De la bibliothèque Tissot Dupont avec ex-libris en maroquin.