Monte Carlo Editions du Livre 1952 In 8 . Broché, sous chemise et étui. Couverture illustrée. 24 illustrations en couleurs de Dubout, tirées en lithographie par Mourlot (1 frontispice et 23 hors texte). Un des 5000 exemplaires numérotés. sur vélin.Ouvrage en excellent état, étui jauni.
Reference : 20592
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Bravo. 1930. In-Folio. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Agraffes rouillées, Papier jauni. 41 pages. Couverture partiellement désolidarisée. Nombreuses rousseurs. Déchirures. Nombreuses illustrations en noir et blanc, in et hors texte. Nombreuses publicités illustrées en noir et blanc.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Sommaire: Les propos de Jules Romains ""Topaze""- Les affiches- Marcel Pagnol vu par Becan- Histoire véridique de 'Topaze"" par Marcel Pagnol- Quand Marcel Pagnol était au lycée de Marseille par Marcel Gras- Les guilandes de ""Topaze"" par Pierre Lazareff et Renard de Gabrielli- La classe de M. Topaze- Les mois dramatiques par Robert Kemp- etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
L'exemplaire offert par l'auteur à son illustrateur. Monte-Carlo, Aux Editions du Livre, (27 octobre) 1952. 1 vol. (165 x 225 mm) de 265 p., [1] et 1 f. Broché, chemise et étui éditeur. Tirage unique à 5000 exemplaires sur vélin crève-coeur (n° 46). Envoi signé : «Pour Albert [Dubout], fraternellement, Marcel».
« La collaboration de ces deux grands méridionaux que furent l'écrivain Marcel Pagnol et le dessinateur Albert Dubout est tenue pour capitale pour la compréhension de leur oeuvre respective. Pourtant, elle ne prit effet qu'en 1936, alors que Pagnol écrivait pour le théâtre depuis 1923. Dubout de son côté, âgé de 31 ans, était déjà célèbre. C'est par l'intermédiaire du caricaturiste Toé, directeur de la publicité de la Société des films de l'écrivain, que Dubout fit la connaissance de Pagnol et réalisa la première affiche de César, qui venait d'être porté à l'écran. Dès lors, de Fanny à Manon des Sources, l'artiste réalisa des affiches pour tous les films de Pagnol, qui contribuèrent notamment à l'immense popularité de l'oeuvre du dramaturge. Parallèlement, par leur qualité, les illustrations de Dubout participèrent au succès de librairie des romans de Pagnol (...) Maître du jeu, Dubout laisse libre cours à son imagination débridée, ponctuée de connotations comiques et grivoises. Il affectionne les contrastes les plus étonnants et a parfois recours à des effets de plongée et de contre-plongée, familiers au cinématographe. C'est le cas dans les illustrations de Topaze, par exemple, dans le but de renforcer la puissance économique et politique de certains individus, ou de mettre en évidence le contexte social dans lequel ils évoluent » (Solange Vernois, Marcel Pagnol et Albert Dubout : la dynamique de la création, in Tierce, Université de Poitiers, n° 2-2017). L'illustration pour César constituera le point de départ d'une longue amitié que liera les deux hommes : Marcel Pagnol confiera en 1948 à Dubout l'illustration de la Trilogie Marius, Fanny, César. C'est un énorme succès. Suivra Topaze, en 1952, puis la trilogie des Souvenirs d'enfance, entre 1958 et 1965, en ayant donné auparavant nombre d'affiches de ses films : sa célèbre trilogie, La Fille du puisatier, La Femme du boulanger, Topaze, La Gloire de mon père, Le Château de ma mère, Le Temps des secrets, Merlusse, Angèle, Naïs... A l'issue de la parution de la deuxième trilogie, en 1958, Pagnol aura ces mots : « Mon cher Albert, J'admire notre livre. C'est une très belle réussite et je crois que tu es arrivé au sommet de ton talent. Tes couleurs sont aussi belles, aussi originales que ton dessin. Tu es sans aucun doute le plus grand illustrateur de notre temps, et ton trait est incomparable. Une sûreté, une force et une finesse qui font penser aux plus grands asiatiques. [...] Un régal pour l'oeil, Albert tu es le roi. » (Lettre de Pagnol à Dubout, Cagnes, 20 mars 1959). Il est joint un certificat, daté et signé du 23 avril 2021, de Didier Dubout (petit-fils et ayant-droit de son grand-père), certifiant que l'exemplaires faisait bien partie de la bibliothèque personnelle d'Albert Dubout et "qu'il s'agit du seul envoi connu de la famille de Marcel Pagnol à Albert Dubout". Un second exemplaire sur une oeuvre commune est néanmoins apparu depuis, mis à la connaissance de la famille : la première édition de Marius, illustrée par Dubout à la Libération, en 1945, qui porte cet envoi : " pour mon cher Albert Dubout, avec mon affection et mon admiration, son ami, Marcel Pagnol ", Ainsi qu'une édition d'un texte seul, celui de La Gloire de mon père et Le Château de ma mère, avec ces envois : « pour mon cher Albert, avec mon affection, Marcel Pagnol, 1957 » ; « pour Albert Dubout, hommage au travailleur ! Marcel ». On joint un portrait de Dubout par Albert Decossy, dédicacé. 27591
Paris, Aux Grandes Editions Françaises, 1947. In-4 en ff. libres, 221-(5)-(4 bl.) pp., sous couverture rempliée, chemise et étui (étui et dos de la chemise très légèrement salis et frottés).
Illustré de 18 gravures à eau-forte tirées en taille-douce et coloriées, d'une vignette en vert en page de titre, et de quelques culs-de-lampe en noir. Tirage limité à 304 exemplaires numérotés, ici un des 250 sur Ingres. Agréable exemplaire. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
1976 1976. Marcel Pagnol: Topaze/ Presses Pocket 1976 . Marcel Pagnol: Topaze/ Presses Pocket 1976
Etat correct
Paris, Fasquelle, (20 mai) 1930. 1 vol. (160 x 225 mm) de 284 p. et [2] f. Demi-maroquin vert anglais à coins, titre doré, tête dorée, date en pied, non rogné, couvertures et dos conservés. Édition originale. Un des 75 premiers exemplaires sur japon impérial (n° 43).
« En 1927, le Théâtre des Arts (...) jouait toujours ma seconde pièce, Jazz, et le Theater Guild, de New York, venait d'acheter les droits des Marchands de gloire. J'avais devant moi un capital qui représentait cinq ans d'enseignement à Condorcet. Je demandai donc un congé qui me fut accordé, je décidai de vivre en ermite, et de travailler dix heures par jour pour le théâtre : c'était le moment ou jamais. » C'est dans ces conditions favorables que Pagnol, abandonnant son poste de professeur d'anglais, écrivit Topaze, instituteur pur et savant entraîné sans y rien comprendre dans de louches combinaisons auxquelles il finira par prendre part. « On dit parfois que le personnage de Topaze m'avait été inspiré par mon père, écrit Pagnol dans sa préface. Ce n'est pas tout à fait vrai. En réalité, je l'ai inventé, d'après les conversations que j'ai entendues dans mon enfance entre mon père et ses amis. » Pagnol trouvera ensuite son plus solide promoteur en la personne d'André Antoine, qui l'adressa à Max Maurey, le directeur du Théâtre des Variétés où la pièce, montée le 9 octobre 1928, triomphe. Pagnol, qui avait auparavant adressé son manuscrit à plusieurs directeurs de théâtre sur les conseils de M. Compère, directeur d'une entreprise de copie, eut le luxe, qui n'en fut pas moins un dilemme, de devoir choisir parmi eux, puisque tous voulaient sa pièce. En homme de théâtre avisé qu'il était, Antoine trancha pour lui. Ce n'est que vingt ans plus tard que Pagnol signa lui-même l'adaptation de sa pièce au cinéma.