Le Muy Editions Unes 1986 In 8 broché, 19 pages. Edition originale sur Centaure Ivoire.
Reference : 2019111218
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Rouen, Cagniard, 1887. In-folio de XIX, 44, 37 et 32 pages, 23 dessins au lavis par Jules Adeline en héliogravure et tirés en taille-douce précédés d'un portrait de S.S. Léon XIII et accompagnés du contrat de mariage de Marie de Corneille réunissant les signatures de Pierre et de Thomas Corneille. Volume imprimé à très petit nombre sur beau papier. En parfait état intérieur Broché, dans une couverturede soie moirée violette avec cartouche gravé d'après un dessin spécial et Armoiries sur disque de soie rose, protégé dans un emboitage en carton marbré.
Très bel exemplaire de cet ouvrage. Table générale : Dédicace. Portrait de Sa Sainteté Léon XIII (planche hors-texte). La Salle des Etats, le 19 mars 1885 (Frontispice). Introduction (par l'Abbé Julien Loth). La Séance du 19 mars 1885 à l'Archevêché de Rouen (par l'Abbé Loth). A Corneille (Poésie par M. L'Abbé Duhamel). La Vieillesse de Corneille (Poésie par Paul Allard). Discours de Monseigneur Thomas, Archevêque de Rouen. Corneille à sa maison de campagne de Petit-Couronne (Planche hors-texte). Partition : Méditation (Ch. Lenepveu) réduction piano et chant. Appendice - notice sur l'Exposition cornélienne (par F. Bouquet). Contrat de mariage de Marie de Corneille. Description des vignettes par Jules Adeline.
Signé J. Boulanger, 1840. Pension de Mr Vallée. Dessin original de 29,5 x 31 cm, sur papier beige, rehaussé à l'aquarelle. Bon état, auréole d'humidité en marge basse. Sous verre dans un cadre en pin (abimé).
Dessin très précis des maisons de la rue de la Pie à Rouen, exécuté par un élève de la Pension de M. Vallée à Rouen. La maison de gauche est devenue Musée, c'est là que Pierre Corneille est né et où il écrivit Le Cid. La maison de droite, dite "Grande maison", aujourd'hui disparue, appartenait à Thomas. La maison natale de Corneille, située 17, rue de la Pie (aujourd'hui au 4) à Rouen sur la paroisse Saint-Sauveur-du-Marché dont Corneille fut marguillier, est une propriété qu'avait acheté son grand-père en août 1584. Cette maison familiale est constituée de deux logis contigus, la « petite maison » (dans laquelle naît Pierre) et la « grande maison » (dans laquelle naît son frère Thomas et sa sur Marthe, future mère de Bernard Le Bouyer de Fontenelle). À la mort de leur père en 1639, les deux frères héritent de leurs maisons natales respectives, l'ensemble restant en indivision. Elles comportaient un jardin avec un puits commun, jardin disparu (de même que la « grande maison ») lorsqu'est créé une rue derrière la maison. Pierre Corneille revend sa maison 4 300 livres en 1683 à un chirurgien pour obtenir une rente pour sa fille Marguerite et l'établir dans un couvent où elle devient religieuse sous le nom de Sur de la Trinité. La maison passe alors dans la main successive de plusieurs propriétaires (serrurier, cabaretier).
Rouen, Cagniard, 1884. In-folio de LXXX pages dont un frontispice, un beau portrait en hors-texte de Corneille, préface, historique, programme des fêtes et 170 pages contenant de nombreuses illustrations par Jacques Léman, des reproductions de lettres autographes de Pierre Corneille et de nombreuses pages consacrées à la liste des invités. Très bon état intérieur. Broché, dans une jolie couverture beige et or imprimée au chiffre de Pierre Corneille, protégée par une seconde couverture de soie beige-clair et or. Le tout dans un emboitage de carton recouvert de papier marbré.
Rouen, Périaux, 1834. Une feuille (44 x 30 cm).
Représentation de la statue en pied de l'auteur normand gravé par Duchesne. La réalisation de la sculpture fut confiée à David d'Angers. Elle devait être en bronze, mesurer 12 pied d'élévation et peser 5 tonnes. Le roi Louis-Philippe qui a souscrit à ce projet a posé la première pierre en septembre 1833. L'appel à souscription est accompagné d'un hommage grivois à Pierre Corneille par Hyacinthe Lelièvre de Rouen. Il fut décidé de la placer au milieu du nouveau pont de pierre, à l'extrémité de l'île Lacroix après l'abandon du projet de colonne en l'honneur du duc d'Angoulême. La statue resta fièrement campée à l'extrémité de l'île jusqu'à la seconde guerre mondiale. Elle subsista après la destruction du pont Corneille en juin 1940. Mais les Allemands avaient décidé la récupération des métaux non ferreux pour alimenter leur industrie de guerre. Les autorités locales eurent beau jouer la montre, rien n'y fit. Les pressions étaient trop grandes. L'architecte de la ville, M. Vial et l'entrepreneur Rettagliati chargés de l'enlèvement trouvèrent le moyen de la sauver. Il faut dire que les Allemands leur avait facilité la chose en estimant le poids à 1,5 tonnes alors qu'elle en faisait presque 5. Le palan mis en place supportait 2 tonnes et ... la statue tomba dans la Seine ! Il fallut longtemps pour la découper et la remonter. On en profita pour mouler les éléments. Et le jour du départ pour l'Allemagne, le camion tomba en panne... Il était prévu de remonter la statue au même endroit qu'auparavant. Mais le nouveau pont Corneille n'avait rien à voir avec l'ancien. On décida donc de remonter la statue devant le Théâtre des Arts. L'inauguration eut lieu le 29 octobre 1957. J. Tanguy: Rouen-histoire.com
A Rouen, et se vendent à Paris chez Gabriel Quinet, 1665. In-12 de 2 ff. (titre et privilège), & 83 pages, orné d'un frontispice gravé par Louis Cossin collé au contre plat, papier roussi aux cinq derniers feuillets. Provenance: Bibliothèque de l'abbé Bernard Merlette. Veau brun d'époque, dos à nerfs orné, manque de cuir en tête et en pied.
Edition originale rare. Texte latin avec la traduction en vers de Corneille en regard. "Le poème latin traduit par Corneille se compose de 83 strophes de huit vers rimés, et présente cette particularité que les lettres initiales du premier vers de chaque strophe donnent en acrostiche la Salutation angélique: Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum, benedicta tu in mulieribus et benedictus Fructus ventris tui. Cet ouvrage ascétique, d'une forme assez barbare, est attribué à Saint Bonaventure, mais il avoue lui-même dans sa préface que l'attribution ne lui parait pas certaine" (Picot). Membre de la Société historique de Compiègne (en 2009), labbé Bernard Merlette, érudit bien connu des médiévistes, notamment pour ses travaux sur les écoles et les bibliothèques de Laon, mais également pour son intime connaissance des manuscrits médiévaux et laide précieuse quil a toujours bien voulu apporter aux chercheurs, a aussi, durant plusieurs décennies, rassemblé une importante bibliothèque de recherche, au gré dune fréquentation assidue des libraires et bouquinistes parisiens. Picot, n° 137 Tchemerzine, II, 628.