Paris, Christophe Journel, 1682. 1 vol. in-12, veau brun, dos à nerfs muet orné de caissons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées de rouge. Reliure de l'époque restaurée. Bon exemplaire. (4) ff., 184 pp. Petites rousseurs éparses.
Reference : 26048
Edition originale de la traduction en vers français par Pierre Moret, contrôleur général des finances de Mantauban. Il s'agit de la traduction des Juvenilia, recueil de poèmes latins du célèbre humaniste limougeaud à l'exception de sa tragédie Jules César. Ces oeuvres de jeunesse écrites avec génie "se sentent du libertinage dans lequel il vivait alors" écrit l'abbé Goujet qui trouve par ailleurs que cette traduction des poésies de Muret est du plus mauvais goût et est loin de rendre le génie de leur auteur. La traduction, sans être vraiment fidèle ne manque toutefois pas de saveur. Par ailleurs, le texte latin de Muret est imprimé face à la traduction. Peu commun. Cioranescu, 50477; Goujet VII, 129-131; cat. Nourry, Poètes français (1929), n°536.
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Paris, Christophe Journel, 1682. In-12 de 4 feuillets (titre, epistre, au lecteur, la vie de M. A. Muret) et 184 pages. Bon état intérieur. Veau granité, dos orné de fleurons, tranches jaspées (Reliure de lépoque). Mors légèrement fendus et coiffe manquante en pieds.
Première édition de cette traduction de poésies latines de Marc-Antoine Muret (1526-1585) par P. Moret, avec le texte original en regard. Grand humaniste formé au contact des écrits de l'Antiquité, Muret professa à Paris où il eut pour auditeurs Joachim Du Bellay et Ronsard, dont il fit un "commentaire" sur la seconde édition des Amours, ainsi que Jean-Antoine du Baïf, Rémy Belleau, Etienne Jodelle. Lédition de ses poèmes contient des élégies, des satires, des épigrammes et des odes.