n.d. In "Les arts de l'ameublement", Charles Delagrave, Paris, n.d. In-8 pleine toile bleue aux armes de la Ville de Paris (Prix municipal de dessin), VIII et 170 pages. Bon exemplaire malgré quelques rares rousseurs.
Reference : 4035
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Edition originale de ce précieux recueil de modèles d’orfèvrerie gravé en 1748. Provenances: Émile Froment Meurice (1856); Archibald Philippe Primrose, 5ème Comte de Rosebury. Paris, 1748. Germain, Pierre (1703-1783). Éléments d'orfèvrerie divisés en deux Parties de Cinquante Feuilles chacune, composés par Pierre Germain, Marchand Orfèvre Joaillier. Première [-Seconde] partie. Paris, chez l'auteur et chez la Veuve de F. Cherau, 1748. 2 parties en 1 vol. in-4 de 2 titres gravés, 3 ff. (Dédicace, Avis, table) et 100 planches d'orfèvrerie gravées. Maroquin vert, double encadrement de filets dorés pleins et aux pointillés sur les plats, larges écoinçons d'angles à la grenade et au chérubin, dos à nerfs orné à la grenade, double filet or sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Trautz-Bauzonnet vers 1855. 273 x 203 mm. Édition originale de ce précieux recueil de modèles d’orfèvrerie. La publication de recueils d'orfèvrerie est un procédé rare. Les orfèvres sont en général jaloux de leurs modèles. Une étude spécifique détaille les motifs possibles de ce parti original pris par le célèbre maître orfèvre Pierre Germain, motifs financiers, besoin de reconnaissance, et avant tout souci pédagogique : « Je n'ay eu d'autre but en composant cet ouvrage, dit-il dans son Avis au lecteur, que d’engager la jeunesse à se former des principes sur les différents genres d'orfèvrerie et sur la diversité des contours » et «faciliter aux élèves les moyens de réussir». La plupart des compositions sont signées par Germain lui-même, quelques-unes par son confrère Jean-Jacques Roëttiers et d'autres par Baquoy. Cohen-de Ricci 429-430 («Précieux recueil qui contient les plus beaux modèles de l'argenterie parisienne du temps de LouisXV») ; Bapst. Études sur l'orfèvrerie française au XVIIIe siècle ; les Germain, orfèvres-sculpteurs du Roy, pp. 182 sqq. («on le considère encore aujourd'hui comme l'ouvrage le plus sérieux de cette sorte»). En novembre 1747 est annoncée dans le Mercure de France la publication de ses Éléments d'orfèvrerie, recueil de 100 planches de modèles d'orfèvrerie religieuse et civile, gravées au burin par Jean-Jacques Pasquier et Baquoy. L'orfèvre présente les deux parties de son ouvrage à la Librairie le 26juin 1748 et reçoit le privilège royal le 16 juillet, alors que la première partie du recueil se vend déjà ou est sous presse. Pierre Germain ajoute à la main le privilège sur les volumes déjà imprimés, l'authentifiant de sa signature. Le second recueil, le Livre d'ornements, paraît en 1751. Les volumes sont vendus successivement par Nicolas Bonnart, par la veuve de FrançoisIICherau, Geneviève Marguerite, active de 1755 à 1768, puis par son fils Jacques François (1742-1794), enfin par Etienne François Joubert, qui achète à ce dernier les cuivres des deux recueils. On trouve aussi des exemplaires en vente, de 1773 à l'an X, chez le sieur puis citoyen Watin. L'ouvrage vieillissant, son prix baisse de moitié entre 1748 et 1778. Il est acheté par des orfèvres (Benjamin Febvrier, orfèvre à Landernau) et des collectionneurs comme Caze de la Bove, Simon-Judes-François Délézenne, le surintendant des bâtiments Marigny ou le marquis de Paulmy. Les sources d'inspiration de cette œuvre très construite semblent trahir quelques proximités avec des œuvres de Jacques Roëttiers, mais trop peu d'objets subsistent pour l'affirmer de manière certaine. L'influence postérieure du recueil est en revanche plus visible. Celui-ci est imité en province, par exemple par Frédéric Ier Nesme en 1756 à Lyon et par Joseph Opinel en 1759 à Dole. Il remporte aussi un certain succès à l'étranger, particulièrement en Angleterre, à Londres, où il est largement plagié, imité ou adapté par Thomas Heming, Parker et Wakelin, ou en Italie, où il influence peut-être Andréa Boucheron à Turin. Il reste une source d'inspiration majeure jusqu'à la fin du xixème siècle, particulièrement dans les maisons Aucoc et Cardeilhac. En gravure, il est largement repris dans les planches de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert entre 1751 et 1772. Ce beau recueil d'orfèvrerie présente maintes pièces de forme, finement dessinées et gravées : « Contours de plats, pots à sucre, salières, moutardiers, sucriers, flambeaux, seaux à rafraîchir, pots à ailles, surtouts, terrines, cabaret, boîte à poudre et à mouches, coffre à bijoux, pot à eau, miroir... etc. » « Toutes ces pièces sont charmantes de composition et très utiles à consulter par les orfèvres. » Guilmard, Les Maîtres ornemanistes, 175, n° 50. Il fut utilisé par la Maison Boin-Taburet comme source d'inspiration dans la création de ses modèles. Le recueil est dédié à Monseigneur de Machault, contrôleur général des Finances, dont les armes sont gravées en tête de la dédicace. Superbe exemplaire de ce recueil gravé, évocateur du génie artistique des grands orfèvres parisiens sous le règne de louis XV, et revêtu d'une fine reliure en maroquin de Trautz-Bauzonnet. Provenances: Émile Froment-Meurice, 1856; Archibald Philip Primrose (1847-1928), 5èmeComte de Rosebury avec son ex-libris à ses armes et à la devise de l’ordre de la Jarretière «Honi soit qui mal y pense». Emile Froment-Meurice était un orfèvre fournisseur officiel de la ville de Paris, comme son père François-Désirée Froment-Meurice, pour lequel Victor Hugo laissa quelques vers témoignant de la beauté de son art (Les Contemplations, 1856). Reprenant l’atelier de son père, Emile Froment-Meurice œuvra également pour Napoléon III et le duc d’Aumale pour lequel il réalisa la reliure du Bréviaire de Jeanne d’Evreux (actuellement au château de Chantilly).
Elle est abondamment illustrée de centaines d’illustrations. Paris, Brockhaus, mai 1903 - avril 1904. In-4 de (2) ff.,436 pp. mal numérotées 336 et 8 feuillets intercalés entre les pages de texte. Parfait état intérieur. Relié en demi-basane brune, dos à nerfs, quelques accrocs sur les coiffes et le dos, coins émoussés. Reliure de l’époque. 259 x 180 mm.
Rare revue consacrée à la bijouterie et à la joaillerie couvrant les années 1903 et 1904, soit 12 numéros de cette revue mensuelle parisienne. «Chaque année de l’existence de la revue, réunie en volume, forme une œuvre unique en son genre pour l’histoire de la Bijouterie-Joaillerie et de l’Orfèvrerie à notre époque; c’est une source considérable, à laquelle viendront puiser des documents et des enseignements tous ceux qui voudront étudier cette manifestation d’un Renouveau dans l’art du bijou, qui s’est affirmée, pour grandir sans discontinuer depuis le commencement de ce vingtième siècle! [...] Nous supposons qu’on a dû comprendre que si nous avons reproduit de préférence les œuvres admirables des chefs d’école, c’était précisément pour mettre sous les yeux des grands fabricants, comme des plus modestes et des plus humbles, des spécimens choisis parmi les meilleures productions de notre temps, des objets caractéristiques, typiques, qui, souvent, ont décidé de la mode et provoqué une orientation nouvelles.» (Préface de la Revue) «Nos fabricants de Paris et de la province nous présentent donc des spécimens de bijoux nouveaux tout à fait intéressants; leur habile facture n’a pas changé, mais ils ont apporté un je ne sais quoi qui les rend plus artistiques, plus agréables aux yeux, plus en harmonie avec les désirs secrets ou avoués de leur féminine clientèle, et qui constitue la mode…» La revue est ornée de centaines d’illustrations, dont nombre de créations de l'époque, toujours très recherchées. Précieux exemplaire de cette revue très recherchée, du plus haut intérêt pour l’histoire du bijou.
[Fraysse et associés] - FRAYSSE & associés, Commissaire-priseur habilité Vincent FRAYSSE
Reference : 50909
(2014)
7 vol. in-4 br., couv. ill. couleur, nombr. ill. couleur, Fraysse et associés, Hôtel Drouot Paris, 2007 à 2014, env 50 à 95 pp. par catalogue. Rappel de la liste des catalogues : Orfèvrerie des XVIIe et XVIIIe sicles et du XIXe siècle, provenant des collections de deux grands armateurs français et de deux collections belges (14 novembre 2007) ; orfèvrerie des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles (19 novembre 2008) ; orfèvrerie des XVIIIe et XIXe siècles [...] (1er avril 2009) ; objets de vitrine et orfèvrerie [...] (2 décembre 2009) ; collection Édouard Cochet, exceptionnelles tabatières en or du XVIIIe siècle, orfèvrerie de Strasbourg XVIIIe siècle, sélection d'orfèvrerie XVIIe et XVIIIe siècles (7 décembre 2011) ; provenant principalement de la collection d'un amateur, tableaux et dessins anciens, objets de vitrine, orfèvrerie XVIIIe siècle [...] (9 avril 2014) ; bijoux anciens et modernes, orfèvrerie 18e et XIXe siècle (27 novembre 2014)
Très bon état. Prix pour l'ensemble de ces catalogues de vente aux enchères. Poids de 3 Kg
Bureau de la revue. Non daté. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Agraffes rouillées, Intérieur frais. 23 pages.Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : L'orfèvrerie française - L'Ofèvrerie française au Moyen Age et à la Renaissance par H. Landais, L'orfèvrerie bretonne par Georges Pillement, L'orfèvrerie française aux XVIIe et XVIIIe siècles par Jean Messelet, L'orfèvrerie contemporaine par Renée Moutard-Uldry Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
1900 [Paris, Boulanger, vers 1900]. 1 vol. in-fol.: 29 x 37 cm, titre, 65 pl. Recueil de 65 planches en noir éditées par l'orfèvre Boulanger et imprimées en phototypie par Berthaud, 31 rue Bellefond à Paris. Reliure de l'époque en percaline verte. Titre en rouge sur le plat. Manque au pied du dos, coins émoussés, planches propres.
Boulanger était une entreprise d'orfèvrerie fondée en 1810 à Paris et qui a été active jusqu'en 1938. Le catalogue des bibliothèques municipales de Paris référence quelques ouvages imprimés par l'entreprise Berthaud frères datés entre 1898 et 1908.