1963 Paris, Presses Universitaires de France, in Bibliothèque de Philosophie contemporaine, 1963. Un volume in-8 broché, 638 pages. Parfait état, exemplaire non coupé.
Reference : 251
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Librairie Ancienne et Moderne P. Frérot
Mme Penina Frérot
24-26, rue des Croisiers
14000 Caen
France
02 31 86 36 38
Les frais de port et de transaction sont à la charge de l'acheteur. Expédition à réception du réglement. Paiement par chèques bancaires ou postaux (Euroland), mandats, virements ou Paypal.
Genève, Georg & Co, 1908, fort pt in-8°, lxxvi-247 et 335 pp, 10e édition, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-chagrin chocolat, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), un mors frotté, trace de mouillure ancienne au 1er plat, coupes frottées, intérieur propre et sans rousseurs, bon état
Le 11 mai 1881, Henri-Frédéric Amiel – âgé de 59 ans et 8 mois – meurt à Genève en laissant un Journal intime de 16.867 pages. Ce Journal, il l'a légué à une de ses confidentes et admiratrices, Fanny Mercier, en lui recommandant d'en tirer de quoi donner une idée de sa pensée. Deux ans plus tard, des “Fragments d'un Journal intime” paraissent à Genève et Paris, par les soins de Fanny Mercier et d'Edmond Schérer, sous la forme de deux petits volumes. Le Journal intime nous donne une idée du drame de cet homme qui a passé sa vie à scruter sa conscience, qui s'est analysé chaque jour avec une lucidité extraordinaire, et cela sans discontinuer pendant trente-trois ans. (Bernard Gagnebin) — Henri-Frédéric Amiel eut de bonne heure l'habitude de noter ses impressions et ses observations, de converser avec lui-même la plume à la main ; c'est ce dont témoignent un certains nombres de pages éparses, écrites pendant ses années d'études et de voyages, et qui forment un premier essai de Journal Intime. Interrompu à plusieurs reprises, ce Journal devient régulier en 1849, au moment où Amiel rentre à Genève après un séjour en Allemagne, et dès lors il se poursuit, semaine après semaine, puis jour après jour, jusqu'à la fin d'avril 1881, une semaine seulement avant la mort de l'auteur. Ce manuscrit, qui embrasse ainsi plus de trente années, servait à plusieurs fins. Amiel y consignait les souvenir des occupations et des incidents de la journée. Il y notait ses observations psychologiques et les impressions qu'il recevait de ses lectures. Mais son Journal était surtout le confident de ses méditations intimes, l'asile où le penseur prenait conscience de sa vie intérieure, interrogeait sa destinée, laissait échapper le cri de ses peines, cherchait l'apaisement dans l'examen et la confession.
30e année, Marseille, décembre 1943. 8°. S. 935-954. Originalbroschur.
Nicht bei Hemmerle. - Erstdrucke aus dem Tagebuch und den Aphorismen aus "Vor dem Gesetz" und dem Band "Tagebücher und Briefe" bei Mercy. Ohne Angabe des Übersetzers, wahrscheinlich jedoch von Pierre Klossowski, der 1945 bei Grasset das "Journal Intime" herausgabe. Mit weiteren Texten von Paul Eluard, Henri Rode, Henri de Miramon, Jean-Pal Sarte u.a. - Einband und Seiten gebräunt.
Paris, Editions de la Nouvelle Revue Française. 1922. In-8°. 346 p. Broché
Première édition séparée du "Journal intime". - No. 9/100 exemplaires numérotés de tête sur vélin pur fil Lafuma-Navarre. - En bon état.
Paris Gallimard 1939 1 vol. in-8, demi-maroquin havane, dos à nerfs, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Alix), 358 pp. Édition originale. Un des 45 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier. Exemplaire truffé d'une belle correspondance sentimentale inédite comprenant 6 lettres autographes signées d'une écriture très dense (10 pages in-8, s.l., 7 mars au 26 mai 1935) adressée à une mystérieuse "Domenica" qui apparaît dans le Journal intime sous les initiales P.G.Le 7 mars 1935, Dabit quitte le port du Havre pour rejoindre Southampton et revient sur la soirée qu'il a passée la veille avec sa correspondante : "C'est un souvenir pareil que celui que vous laisse un songe. Et, cependant, bien précis. Je connais trop ces rues, ces quartiers, pour ne pas les revoir, plongés dans la nuit. Mais ils m'apparaissent encore différents, à cause de vous. Quels promeneurs étrangers nous faisions dans ces rues désertes (...) Je voudrais être encore avec vous"... Le 4 avril, il a vu sa correspondante pour la quatrième fois : "Sans doute est-ce la lecture de mes romans qui vous a fait porter sur moi votre pensée. J'aurais pu ne pas être, ou très mal, "l'homme" de mes livres - que je ne prends au sérieux, ainsi que la littérature, l'art, que dans la mesure où ils m'aideront à vivre chaque journée." Il évoque la similitude d'esprit qu'il décèle chez sa correspondante et demande : "Et pourquoi donc résister à cette attirance ? Au nom de quoi ? à cause de quels principes ? quelles vertus sociales ou morales ?" ; et d'ajouter : "Je voudrais que mes lettres, moi-même, vous fassent penser, fut-ce très faiblement, qu'il n'est pas absolument vain de continuer à vivre, même quand on a perdu ce qui vous fût et vous restera le plus cher dans cette vie terrestre (...) Peut-être vivrons-nous encore quelques mois, une année, plus, je ne sais. Et si nous vivons, nous irons ensemble plus loin sur notre route"... Le 16 mai, il évoque son prochain (et ultime) roman, La Zone verte : "J'ai fini de corriger les 200 pages de mon roman (...) Je ne sais plus qu'en penser, il ne m'appartient plus ; je pense qu'il garde tout de même quelque chose de mon désir et de mon amour". Il se réjouit de revoir sa correspondante le samedi suivant. Le dimanche 26, il décrit avec moults détails pittoresques une longue flânerie à la porte des Lilas et regrette : "J'aurais tant souhaité que vous fussiez là... que vous plongiez dans ce bain"... Eugène Dabit disparaîtra prématurément dans sa trente-huitième année l'été suivant au cours d'un voyage en U.R.S.S. Très bel exemplaire.
In "La Petite Illustration" 1924 1 vol. relié in-8, bradel demi-percaline olive, pièce de titre de basane verte, 104 pp., portrait-frontispice et 15 planches hors-texte dont une en couleurs. Tête de collection de cette édition originale qui correspond au texte du premier volume du journal intime de Pierre Loti (période 1878-1881. Pré-publication illustrée dans "La Petite Illustration" : le supplément adressé aux seuls souscripteurs de l'abonnement à "L'Illustration". Exemplaire bien conservé avec à la suite du texte de Loti : Jacques DES GACHONS "Les huit heures de M. Colbert" et Germaine Acremant "La Hutte d'acajou". En bon état.