Paris Calmann-Lévy 1950 Un volume in-12 broché, couverture verte, 89 pages. Papier bruni.
Reference : 13538
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Premier tirage de cette suite de 24 lithographies réalisées d’après les dessins de Gustave Doré. Paris, Au Bureau du Journal pour Rire, s.d. [1854].Grand in-4 oblong de (1) f. de titre et 24 lithographies numérotées. Relié en demi-percaline ocre, dos lisse, pièce de titre en maroquin vert. Reliure du XIXe siècle.258 x 330 mm.
Premier tirage de cette suite de 24 lithographies réalisées d’après les dessins de Gustave Doré.Rahir, Bibliothèque, p. 404 ; Exposition rétrospective Gustave Doré, p. 9.L’ensemble des planches, gravées par Vayron, comporte une légende pleine d’humour et d’ironie rapportant les personnages représentés à des animaux. On y trouve: les Lions, les Petits Lions, Lions adultes (alias Lions sots), les Lionnes, les Rats (d’opéra), les Rats (d’égout), les Rats peintres (alias les rapins), etc. Ces personnages caricaturés composent la Ménagerie parisienne selon Gustave Doré.« Le potache journaliste ouvrait tout grands ses jeunes yeux provinciaux sur le Paris d’alors : bientôt libéré du collège, il musarde dans les rues du Quartier Latin (jadis si gai et bon enfant !), s’attarde boulevard des Italiens, s’installe chez Tortoni et au café Anglais, fréquente l’Opéra aussi bien que les bals publics. Il en rapporte de charmants et verveux albums : ‘les Différents Publics de Paris’ et ‘la Ménagerie parisienne’, auxquels nous consacrons plusieurs vitrines révélatrices des mœurs aimables et parfois cocasses qui précédèrent le Second Empire. Tour à tour amusé et impitoyable, Doré nous montre le bourgeois solennel à la vaste redingote et aux lourdes breloques d’or, la mère de famille empesée sous ses falbalas, la jeune fille aux yeux demi-baissés, le gandin ridicule et faraud, la lorette avenante, les beaux équipages, les figures stupides ou gourmées des loges, les vanités épanouies dans les salons, les drôleries d’une partie de campagne à Robinson. Quelle verve comique, quelle bonne humeur dans la satire, et comme il devait rire au milieu de ses modèles ! Son ‘public’ riait aussi, et sans se fâcher, puisque les éditeurs se disputaient la collaboration du jeune mémorialiste.Dans ces albums, on sent encore l’influence de Cham, de Grandville, de Gavarni, et comment en serait-il autrement ? » (Londres – 174 illustrations de Gustave Doré).« Gustave Doré (1832-1883) est sans doute l'un des plus prodigieux artistes du XIXe siècle. À quinze ans à peine, il entame une carrière de caricaturiste puis d'illustrateur professionnel - qui lui vaudra une célébrité internationale - avant d'embrasser tous les domaines de la création : dessin, peinture, aquarelle, gravure, sculpture.L'immense talent de Doré s'investit aussi dans les différents genres, de la satire à l'histoire, livrant tour à tour des tableaux gigantesques et des toiles plus intimes, des aquarelles flamboyantes, des lavis virtuoses, des plumes incisives, des gravures, des illustrations fantasques, ou encore des sculptures baroques, cocasses, monumentales, énigmatiques... »Musée d’Orsay, Exposition « Gustave Doré, L’Imaginaire au pouvoir. »Plaisant exemplaire dénué de rousseurs.De la bibliothèque Maurice Gras avec ex libris sur le contreplat.
Bel exemplaire de ce classique de la littérature provençale, relié à l’époque avec les couvertures jaunes conservées en maroquin doublé de maroquin par Marius Michel. Paris, G. Charpentier, 1884. In-8 de (4) ff. dont 2 bl., 337 pp. Maroquin bleu Janséniste, dos à nerfs, filet intérieur doré, doublures de maroquin havane, gardes de tabis bleu et or, tranches dorées sur témoins, couvertures jaunes reliées. Reliure signée Marius Michel. 185 x 115 mm.
Édition originale de ce classique de la littérature provençale. Carteret, Le Trésor du bibliophile, 197. Précieux exemplaire, l’un des 175 imprimés sur papier de Hollande. «Roman qu’Alphonse Daudet (1840-1897) publia en 1884 et qui compte parmi les œuvres les plus importantes de sa seconde manière, ou ‘manière parisienne’. Inspirée par un réalisme désormais triomphant (qui évoluait déjà vers le naturalisme), l’intrigue est d’une grande simplicité: l’auteur se borne à suivre les péripéties, qui n’ont rien que de très ordinaire, de la vie d’un seul personnage. Il est question d’un jeune Provençal, qui fréquente à Paris un groupe d’artistes, et dont s’éprend une très belle femme, modèle connu sous le nom de Sapho… Daudet, qui connaissait par expérience certaine société mal famée de la capitale, a voulu reprendre un thème déjà traité dans ‘Manette Salomon’ et défendre de manière plus précise un idéal de vie saine, proprement bourgeoise, contre les attraits de la bohème. Le livre porte une dédicace significative: ‘A mes fils, quand ils auront vingt ans’. Toutefois, ‘Sapho’ n’a rien du rigorisme froid d’un roman à thèse; la vivacité naturelle de l’art de Daudet, ce large courant de sympathie humaine qui vivifie tous ses livres, confèrent encore aujourd’hui à son œuvre un intérêt certain. D’autre part, on peut retrouver là cette probité dans l’art, cette recherche de la vérité et cette rigueur dans l’analyse, qui caractérisent les meilleurs romans de la seconde moitié du XIXe siècle». (Dictionnaire des Œuvres, VI, 38). Bel exemplaire de ce classique de la littérature provençale, relié à l’époque avec les couvertures jaunes conservées en maroquin doublé de maroquin par Marius Michel.
Précieuse édition originale du chef-d’œuvre de Descartes. À Leyde, Ian Maire, 1637. In-4 de 78 pp., (1) f., 413 pp., (1) p. d’avertissement et (18) ff., le dernier blanc. Plein veau fauve, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné, tranches mouchetées, infimes restaurations. Élégante reliure parisienne de l’époque. 207 x 155 mm.
Précieuse édition originale du chef-d’œuvre de Descartes. Tchemerzine, II, 776 ; PMM, 129 ; Horblit, One hundred book famous in science, 24 ; En Français dans le texte n°90 ; Dibner, Heralds, 81 (“The Dioptrique contains the earliest statement of Willebrord Snell’s law of refraction”) ; Norman Library, 621. Après la condamnation de Galilée en 1633, Descartes avait pris la résolution de ne laisser imprimer aucun ouvrage de son vivant. De la Hollande où l’avait conduit son aspiration à la solitude et à l’isolement, le philosophe continue cependant à correspondre avec ses proches. C’est aux instances de ceux-ci qu’il cède en publiant en 1637 une anthologie de ses recherches à laquelle il laissa le sens d’une démarche toute singulière et toute personnelle. Après avoir pensé confier son ouvrage aux Elzevier puis à un imprimeur parisien, Descartes finit par traiter avec le libraire imprimeur Jean Maire établi à Leyde, moyennant la rémunération de 200 exemplaires d’auteur. Œuvre fondamentale rédigée en français afin d’être plus intelligible et accessible Le Discours de la Méthode marque une étape considérable dans la progression de la pensée occidentale au XVIIe siècle. « Le Discours de la Méthode » est suivi de 3 mémoires scientifiques, « La Dioptrique », « La Géométrie » et « Les Météores », abondamment illustrés de figures sur bois. Descartes y mentionne par ailleurs les découvertes de Harvey sur la circulation sanguine (Exercitadio anatomica de motu cordis et sanguinis, 1628). Il s’agit de la première discussion sur ce sujet par un philosophe français. Le Discours de la Méthode est divisé en six parties. Descartes en donne lui-même un aperçu au début de l’ouvrage : « En la première, on trouvera diverses considérations touchant les sciences. En la seconde, les principales règles de la méthode que l'auteur a cherchée. En la 3, quelques unes de celles de la Morale qu'il a tirée de cette Méthode. En la 4, les raisons par lesquelles il prouve l'existence de Dieu & de l'âme humaine, qui sont les fondements de sa Métaphysique. En la 5, l'ordre des questions de Physique qu'il a cherchées & particulièrement l'explication du mouvement du cœur & de quelques autres difficultés qui appartiennent à la Médecine, puis aussi la différence qui est entre nostre âme & celle des bestes. Et en la dernière, quelles choses il croit estre requises pour aller plus avant en la recherche de la Nature qu'il n'a esté & quelles raisons l'ont fait escrire. » L’auteur livre aussi dans la première partie sa biographie jusqu’en 1619. Comme la plupart des livres scientifiques importants, le Discours de la Méthode a vu son prix fortement progresser depuis une vingtaine d’années. La condition idéale pour le marché international est bien sur la reliure de l’époque. Trois exemplaires en vélin d’époque, sans provenance significative, sont apparus sur le marché ces dernières années : le premier fut vendu 180 000 €, « Exemplaire Beguin décrit avec des “trous de vers restaurés dans la marge de plusieurs dizaines de feuillets et quelques piqûres” ; Paris, 2006 » ; le second 247 000 €, « exemplaire vendu par Christie’s London le 2 juin 2004, lot n° 54 décrit “a little light browning, a few spot” » ; le troisième proposé, il y a déjà 12 ans à New-York, fut alors adjugé 200 000 €. Précieux exemplaire revêtu d’une élégante reliure parisienne de l’époque.
Bruxelles, Alph. Lebègue, Imprimeur - Editeur, 1863 ; 7 tomes reliés en 3 volumes in-12°, pleine percaline brun- clair de l'éditeur, décor à froid sur les plats, auteur, titre et tomaison dorés au dos, étiquette blanche de classement manuscrite au dos en pied, débordant sur les plats.Dos passés au beige, quelques piqûres.
Bon exemplaire de cet ensemble ainsi composé. Une Tragédie Parisienne . Première partie : 4 tomes en 2 volumes (tomés 1 et 2 au dos) . / La Fille du Forçat. Troisème partie de Une Tragédie Parisienne : 3 tomes en 1 volume.(sans tomaison au dos). Nous n'avons pas la Deuxième Partie. (GrG) Je suis absente du 14 au 19 juillet. Vos commande seront enregistrées, mais nous ne pourrons pas y répondre avant le 20. Merci de votre compréhension et de votre patience.
Rare et luxueux catalogue de vente d’un fabricant de parfums et produits cosmétiques parisien abondamment illustré de plus de 400 échantillons en couleurs et rehaussés d’or. Paris, milieu du XIXe siècle. Paris, [v. 1840-1856].In-4 oblong de 20 double-pages numérotées. Relié en chagrin vert, double filet or encadrant les plats, nom de l’entreprise de parfumerie ainsi que son adresse frappés or sur le plat supérieur. Reliure de l’époque présentant quelques traces d’usure.237 x 305 mm.
Superbe catalogue d’échantillons de parfums et produits cosmétiques du milieu du XIXe siècle, présentant la collection de produits proposés à la vente par la maison parisienne Maugenet et Coudray.Rare témoin de la richesse et du luxe des marchandises produites dans ce secteur au XIXe siècle, il était utilisé comme catalogue de vente par ce marchand français.Ce recueil unique présente plus de 400 produits cosmétiques reproduits en lithographie, tels que des savons multiples, des baumes à lèvres, des crèmes de Perse, des parfums, des huiles pour les cheveux, des huiles aux fleurs, de la brillantine, des pommades diverses, des lotions pour les cheveux, des extraits de senteur, des eaux de lavande et de Cologne, des eaux de toilette, des dentifrices, des poudres pour le teint, des crèmes pour la moustache, …Chacun des produits a été colorié et un grand nombre d’entre eux porte une étiquette gaufrée à l’or.Ils sont tous numérotés à la main afin de faciliter les commandes des clients, comme l’explique la note manuscrite inscrite au début du volume : “Carnet n°27348. Avoir soin de nous indiquer le numéro du carnet avec le numéro de l’article. ”La petite parfumerie M. Maugenet & E. Coudray s’établit à Paris vers 1810. Au cours du XIXe siècle, Maugenet & Coudray, anciennement appelé Dela Salle & Chaulin, devint l’un des plus grands exportateurs de parfums et cosmétiques de luxe.Edmond Coudray, un docteur-chimiste, voyageait dans le monde entier pour rapporter des produits exotiques. En 1837, la maison de Coudray devint le fournisseur officiel de la cour Britannique.Maugenet et Coudray restèrent associés jusqu’en 1856, date à laquelle Maugenet décida de quitter la compagnie. Ils ouvrirent ensuite un petit magasin de cosmétiques et de parfums situé au 348 rue Saint-Honoré à Paris en 1882. L’entreprise produisait de nombreuses présentations luxueuses et remporta de nombreux prix. Ils gagnèrent deux médailles d’argent à l’Exposition de 1882 pour leur eau de Cologne.Les Parfums Coudray restèrent une affaire familiale jusqu’en 1908, date à laquelle la compagnie fut acquise par Edouard Colmant.Après la seconde guerre mondiale la maison fut à nouveau très active grâce à des formules de parfums ayant survécu.Current Literature, Volume 5, 1890:"Coudray, Lubin and all cologne makers though the house of famous for extracts for the Coudray for sachet powders and soaps...The amber and distilled lavender waters made by Coudray are also excellent...The most famous French sachet powders are those made by Coudray. There is more violet powder sold than all other sachet powders put together. Heliotrope is next to violet in popularity and after that comes white rose and jockey club. In the original packages, Coudray's powders come in no smaller size than a quarter of a pound. Violet powder is not a lasting perfume but may be improved in fragrance and made more lasting by adding to it one-half its bulk of orrisroot powder. This is an excellent sachet for the linen closet and is considerably less expensive than pure violet powder...Lubin, Coudray, and Pinaud of Paris the most famous manufacturers of French soaps. Lubin's violet and other soaps need no recommendation. Coudray and Pinaud both make delightful lettuce soaps one which is just now among the most popular of fine perfumed soaps...All Coudray's soaps may be safely recommended..."Lorsque Coudray arrive, « la maison prend alors une extension extraordinaire : créations sur créations, le soin apporté aux articles même les plus simples, le bon goût remplaçant les objets criards et sans élégance qui caractérisaient autrefois l’article d’exportation, la publication d’un catalogue illustrée, fait tout nouveau en parfumerie, la fondation d’une usine modèle à Saint-Denis, à côté de cela les qualités du chef de la maison, sa rondeur en affaires, sa probité rigoureuse, une régularité sans démenti, voilà les principales traces de cet édifice commercial. »Dans le monde précieux de la Maison Coudray, tout n’est que luxe et douceur, fantaisie et volupté. Un univers féminin tout en délicatesse dédié à la beauté des femmes depuis 1822. Sous le règne de Louis XVIII, Edmond Coudray, médecin-chimiste, devient fournisseur en eaux de Cologne, crèmes, savons, onguents et autres pommades des cours royales d’Angleterre, de Belgique, d’Italie, d’Afrique, du Portugal, du Brésil et de Russie.Coudray devient l’une des cinq plus grandes parfumeries du 19ème siècle. Précieux et rare témoignage de l’engouement pour les produits cosmétiques de luxe en Europe au milieu du XIXe siècle.