‎MOSER-VERREY, Monique et Yvonne DURUZ‎
‎La Lettre au corps. ‎

‎(Québec), Éditions d'art La Sauvagine, (1996). Collection « Art Actuel ». 18.6 cm carré 26 pages, (1) feuillet, illustré de 9 planches couleurs à pleine page par Yvonne Duruz. Reliure cartonnage d'édition illustrée. Bel état. Envoi signé par l'auteure à la romancière Hélène Ouvrard.‎

Reference : 2941


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5 book(s) with the same title

‎MARECHAL SOULT [SOULT, Jean de Dieu, duc de Dalmatie, maréchal de France] - SIEUR LENOBLE, COMMISSAIRE ORDONNATEUR‎

Reference : 17328

(1806)

‎LETTRE DE TEMOIGNAGE DU SIEUR LE NOBLE, COMMISSAIRE ORDONNATEUR DES GUERRES, EN FAVEUR DU SIEUR BAYART GARDE MAGASIN, ADRESSEE AU MARECHAL D'EMPIRE SOULT, COMMANDANT EN CHEF DU 4EME CORPS D'ARMEE, A PASSAU (CAMPAGNE DE PRUSSE) LE 22 JUILLET 1806, VUE ET SIGNEE PAR LE MARECHAL SOULT‎

‎ 1806 une page, format : 23,3 x 36 cm, en-tête pré-imprimée en noir (les mots : Grande Armée 4ème Corps - au Quartier Général - Le..an.LE COMMISSAIRE ORDONNATEUR EN CHEF...A....), écriture manuscrite à l'encre brune, sur beau papier velin de Hollande, ligné, filigrané "VAN DER LEY" , petite déchirure en haut de la lettre sur 2 cm, mais sans atteinte au texte, signature manuscrite de LENOBLE ( Pierre-Madeleine ) , successivement commissaire -ordonnateur des guerres, et intendant-militaire, .Vu par le Maréchal d'Empire commandant en chef le 4ème corps d'armée.. Signature manuscrite du Maréchal d'empire SOULT, Commandant en chef du 4ème Corps d'Armée (Campagne de Prusse)..fait à A PASSAU (CAMPAGNE DE PRUSSE) LE 22 JUILLET 1806, ‎

‎le Texte de La LETTRE est le suivant . :............ Grande Armée 4ème Corps...Au Quartier-Général à Passau (allemagne), le 22 Juillet an 1806 Le Commissaire Ordonnateur en chef Provisoire...Ayant été chargé à Boulogne de la police Générale du Campement et de l'Habillement, comme Commissaire des Guerres, Certifie que lorsqhe le IVème Corps est parti de Boulogne, les Régiments ayant dû rremettre leurs effetsle jour même du départ et les apporter en magasin, il y eût impossibilité de faire la Recette d'aprés les formes prescrites par le Règlement du 12 Brumaire an 12. Son Excellence, Monseigneur le Maréchal Soult, ayant même appris que le départ de la troupe était retardé par l'opiniatreté du Garde-Magasin à exigé une remise régulière, se transporta au magasin et donna l'ordre au commissaire des Guerres de faire exécuter la Remise pour chaque Division, dans une Heure. Il fallut déposer par Régiments les Effets dans la rue et les reconnaitre précipitamment, en présence d'un officier de chaque Corps. Les Conseils d'Administrations ne pouvaient se former pour donner les autorisations exigées par le Réglement. Le Garde-Magasin a sans doute, écrit aux régiments et il n'y a pas de sa faute s'ils ont négligé l'envoi des pièces qu'on réclamait....Le Soussigné croit devoir déclarer que le Sieur Bayart Garde Magasinmérite des éloges pour avoir su conserver les effets au milieu de la précipoitation qu'il fallut mettre dans la Remise des effets de Campement de 40, 000 hommes, il se plait à certifier que pendant les 18/ Mois que le Sieur Bayart a été sous sa Police, il l'a reconnu pour un des meilleurs Employés de l'Armée; aussi, Lorsqu'il a appris que la Réforme des Employés de l'Habillement de la Grande Armée, le laissait sans place, Il Lui a offert une Place de Secrétaire dans ses Bureaux...Signé LENOBLE(commissaire -ordonnateur des guerres, et intendant-militaire).....Vu par le Maréchal d'Empire commandant en chef le 4ème corps d'armée.. Signé SOULT..........................document unique....en bon état (very good condition). ‎


Phone number : 06 81 28 61 70

EUR600.00 (€600.00 )

‎[s.n.] - ‎ ‎Service Central de l'Ingénieur en Chef Compagnie des Chemins de fer de l'Est ; SAUVAGE ; DIETZ, David‎

Reference : 56071

(1870)

‎[ Dossier de 11 courriers manuscrits adressés à David Dietz, chef d'atelier : La Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870 ] I : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 20 juillet 1870, précisant le rôle de leurs services et l'organisation des Corps Francs des Chemins de fer. M. Dietz est nommé dans ce cadre chef du matériel roulant, 2 pp. ; II : Lettre de nomination à ce poste signée du Directeur de la Compagnie M. Sauvage, 1 p. ; III : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 ; IV : Copie manuscrite de la décision de nomination d'un second, M. Doré ; IV : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 à M. Dietz, précisant les "divers travaux ou fournitures qu'exigent les transports militaires" qui sont de deux sortes, "les uns qui restent à la charge de la Compagnie, tels que confections de strapontins... les autres directement demandés par l'autorité militaire et restant à la charge de l'Etat" ; V : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 2 août 1870 à M. Dietz, approuvant notamment les hamacs installés par Dietz [ pour le confort des blessés ] ; VI : Copie conforme signée par Vuillemin d'une réquisition de l'Armée du Rhin ; VII : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 3 août 1870, évoquant la livraison de bidons, d'urinoirs et de deux modèles de hamacs ; VIII : Lettre à en-tête de l'Exploitation de la Compagnie, datée du 4 août 1870 "J'ai immédiatement adressé à Messieurs les médecins de la Cie de l'Est une circulaire pour les inviter à prêter leur concours tant pour le transport que pour la visite des blessés de l'armée" ; IX : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 4 août 1870, relative à l'envoi d'un troisième modèle de hamac, de 30000 pitons, etc. ; X : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 5 août 1870 ; XI : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef signé de Vuillemin à M. Dietz, datée du 5 août 1870 : "J'ai remarqué que pour les transports des blessés militaires, sur vos hamacs dans les wagons N ou autres, il faut un temps assez long pour amener les blessés aux wagons et pour les placer sur les hamacs. En supposant que les gares dans lesquelles doit s'effectuer l'embarquement soient pourvues de hamacs avec les cordes et leurs pitons, nos hommes seraient en mesure de tout disposer dans le premier wagon venu, pour peu qu'ils soient prévenus quelques heures d'avance. Il ne serait donc pas nécessaire de garnir tous nos wagons de pitons, mais il faudrait toujours avoir aux gares d'embarquement des pitons que nos ouvriers placeraient dans les wagons..." ; XII : on joint 3 autres pièces‎

‎Lot de 14 courriers dont 11 adressés à David Dietz, chef d'atelier à la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870, du 20 juillet 1870 au 5 août 1870 (en général 1 ou 2 pages par lettres) : I : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 20 juillet 1870, précisant le rôle de leurs services et l'organisation des Corps Francs des Chemins de fer. M. Dietz est nommé dans ce cadre chef du matériel roulant, 2 pp. ; II : Lettre de nomination à ce poste signée du Directeur de la Compagnie M. Sauvage, 1 p. ; III : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 ; IV : Copie manuscrite de la décision de nomination d'un second, M. Doré ; IV : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 à M. Dietz, précisant les "divers travaux ou fournitures qu'exigent les transports militaires" qui sont de deux sortes, "les uns qui restent à la charge de la Compagnie, tels que confections de strapontins... les autres directement demandés par l'autorité militaire et restant à la charge de l'Etat" ; V : Lettre signés de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 2 août 1870 à M. Dietz, approuvant notamment les hamacs installés par Dietz [ pour le confort des blessés ] ; VI : Copie conforme signée par Vuillemin d'une réquisition de l'Armée du Rhin ; VII : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 3 août 1870, évoquant la livraison de bidons, d'urinoirs et de deux modèles de hamacs ; VIII : Lettre à en-tête de l'Exploitation de la Compagnie, datée du 4 août 1870 "J'ai immédiatement adressé à Messieurs les médecins de la Cie de l'Est une circulaire pour les inviter à prêter leur concours tant pour le transport que pour la visite des blessés de l'armée" ; IX : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 4 août 1870, relative à l'envoi d'un troisième modèle de hamac, de 30000 pitons, etc. ; X : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 5 août 1870 ; XI : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef signé de Vuillemin à M. Dietz, datée du 5 août 1870 : "J'ai remarqué que pour les transports des blessés militaires, sur vos hamacs dans les wagons N ou autres, il faut un temps assez long pour amener les blessés aux wagons et pour les placer sur les hamacs. En supposant que les gares dans lesquelles doit s'effectuer l'embarquement soient pourvues de hamacs avec les cordes et leurs pitons, nos hommes seraient en mesure de tout disposer dans le premier wagon venu, pour peu qu'ils soient prévenus quelques heures d'avance. Il ne serait donc pas nécessaire de garnir tous nos wagons de pitons, mais il faudrait toujours avoir aux gares d'embarquement des pitons que nos ouvriers placeraient dans les wagons..." ; XII : on joint 3 autres pièces‎


‎Lot de 14 courriers dont 11 adressés à David Dietz, chef d'atelier à la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870, du 20 juillet 1870 au 5 août 1870 (en général 1 ou 2 pages par lettres) [ Dossier de 11 courriers manuscrits adressés à David Dietz, chef d'atelier : La Compagnie des Chemins de Fer de l'Est aux débuts de la Guerre franco-allemande de 1870 ] I : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 20 juillet 1870, précisant le rôle de leurs services et l'organisation des Corps Francs des Chemins de fer. M. Dietz est nommé dans ce cadre chef du matériel roulant, 2 pp. ; II : Lettre de nomination à ce poste signée du Directeur de la Compagnie M. Sauvage, 1 p. ; III : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 ; IV : Copie manuscrite de la décision de nomination d'un second, M. Doré ; IV : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 30 juillet 1870 à M. Dietz, précisant les "divers travaux ou fournitures qu'exigent les transports militaires" qui sont de deux sortes, "les uns qui restent à la charge de la Compagnie, tels que confections de strapontins... les autres directement demandés par l'autorité militaire et restant à la charge de l'Etat" ; V : Lettre signée de l'Ingénieur en Chef de la Compagnie Vuillemin, du 2 août 1870 à M. Dietz, approuvant notamment les hamacs installés par Dietz [ pour le confort des blessés ] ; VI : Copie conforme signée par Vuillemin d'une réquisition de l'Armée du Rhin ; VII : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 3 août 1870, évoquant la livraison de bidons, d'urinoirs et de deux modèles de hamacs ; VIII : Lettre à en-tête de l'Exploitation de la Compagnie, datée du 4 août 1870 "J'ai immédiatement adressé à Messieurs les médecins de la Cie de l'Est une circulaire pour les inviter à prêter leur concours tant pour le transport que pour la visite des blessés de l'armée" ; IX : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 4 août 1870, relative à l'envoi d'un troisième modèle de hamac, de 30000 pitons, etc. ; X : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef à M. Dietz, datée du 5 août 1870 ; XI : Lettre du service central de l'Ingénieur en Chef signé de Vuillemin à M. Dietz, datée du 5 août 1870 : "J'ai remarqué que pour les transports des blessés militaires, sur vos hamacs dans les wagons N ou autres, il faut un temps assez long pour amener les blessés aux wagons et pour les placer sur les hamacs. En supposant que les gares dans lesquelles doit s'effectuer l'embarquement soient pourvues de hamacs avec les cordes et leurs pitons, nos hommes seraient en mesure de tout disposer dans le premier wagon venu, pour peu qu'ils soient prévenus quelques heures d'avance. Il ne serait donc pas nécessaire de garnir tous nos wagons de pitons, mais il faudrait toujours avoir aux gares d'embarquement des pitons que nos ouvriers placeraient dans les wagons..." ; XII : on joint 3 autres pièces‎

Phone number : 09 82 20 86 11

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‎"FRESNEL, AUGUSTIN ( ARAGO, AMPÉRE, BIOT, FOURIER). - THE FINAL DOWNFALL OF THE CORPUSCULAR THEORY OF LIGHT.‎

Reference : 44516

(1816)

‎Mémoire sur la Diffraction de la lumière, où l'on examine particululièrement le phénomène des franges colorées que présentent les ombres des corps éclairés par un point lumineux. - Extrait d'une Lettre de M. Fresnel à M. Arago, sur l'influence de ...‎

‎Paris, Crochard, 1816-25. Bound in 2 fine recent hmorocco. In: ""Annales de Chimie et de Physique, Redigées par MM. Gay-Lussac et Arago"", Tome I, IV, IX, X, XI, XV, XVII, XX, XXI, XXIII, XXVIII and XXIX. Some memoirs with scattered brownspots. All but volume 15 with the orig. titlepages to the volumes. Vol. XV having instead of the titlepage, a sample of the orig. printed wrappers, December issue 1820. Bound at end of volume 2. The memoir, no. 25a below is inserted at the end of volume 2. Some of the memoirs having textillustrations. Some versos of titlepages with stamps.‎


‎First appearances of this groundbreaking series of papers and memoirs in which Fresnel established the scientific basis for the wave theory of light and gave the theoretical framework for explaining, in the context of his theory of the transversal nature of lightwaves, the phenomena of double refraction, refraction, dispersion, polarization, interference, diffraction patterns, diffraction fringes as light spreads around objects, etc. He developed mathematically the hypothesis of the wave nature of light and he demonstrates its conformity with experience. His study of light was a dynamic interplay between theory and observation, between mathematics and experiment. - The offered series also comprises the contributions from Arago and the rapports from The French Academy's committees by Ampère, Biot and Fourier - see below nos. 6,11,14,15,a.nd 18.""From the point of view of method, his investigations extended from the manual operations of the laboratory to the most abstract mathematical analyses. Few physicists since Newton had been so versatile.""(Silliman in ""Historical Studies in the Physical Sciences"", vol. 4, p. 155.).""The wave-thory at this time was still encumbered with difficulties. Diffraction was not satisfactorily explained" for polarization no explanation of any kind was forthcoming the Huygenian construction appeared to require two different luminiferous media within double refracting bodies and the universality of that construction had been impugned by Brewster's discovery of biaxial crystals. The upholders of the emission theory, emboldened by the success of Laplace's theory of double refraction, thought the time ripe for their final triunph and as a step to this, in March 1817 they proposed Diffration as the subject of the Academy's prize for 1818. Their expectation was disappointed" and the successful memoir afforded the first of a series of reverses of which, in the short space of seven years, the corpuscular theory was completely owerthrown. The author was Augustin Fresnel...""(Whittaker ""A History of the Theories of Aether & Electricity"", vol. 1, p.107 ff.).""This concept of transverse waves met with the greatest hostility from the scientists of the day, who could not imagine an extremely fluid and rarified ether which at the same time possessed the mechanical properties of a rigid body. Even Arago admitted that he could not follow the exuberant engineer in his ideas. ButFresnel was convinced that at last he had the key to many mysteries, and with his model of waves he gave a full clarification of the phenomena of polarization. With insuperable precision he explained a long series of extremely complicated experiments, such as those of chromatic polarization that Arago himself had discovered by chance in 1811, and which the followers of Newton could not explain in spite of all their efforts. Following this line Fresnel reached the synthesis which is his masterpiece....we must recall the final interpretation that he gave of the famous phenomenon of partial reflection by transparent surfaces, that simple phenomenon which until then had puzzled Grimaldi, Newton, and Huygens, and which in Malus's experiments had unexpectedly acquired a special importencee as it had been compared to the great mystery of double refraction.""(Ronchi ""The Nature of Light"", p. 255 ff.).Comprising:1. Mémoire sur la Diffraction de la lumière, où l'on examine particululièrement le phénomène des franges colorées que présentent les ombres des corps éclairés par un point lumineux. ""Ann.Chim.P."" Tome 1. 1816. With titlepage to vol. 1. Pp. 239-281 and 1 folded engraved plate.2. Extrait d'une Lettre de M. Fresnel à M. Arago, sur l'influence de la chaleur dans les couleurs développées par la polarisation.Tome 4. 1817. With titlepage to vol. 4. Pp. 298-300.3. Lettre de M. Fresnel à M. Arago, sur l'influence du mouvement terrestres dans quelques phénomènes terrestres dans quelques phénoménes d'optique. Tome 9. 1818. With titlepage to vol. 18. Pp. 57-70.4. Note additionelle à la Lettre de M. Fresnel à M. Arago, insérée dans le dernier Cahier des Annales. Tome 9. 1818. Pp. 286-287.5. FRESNEL & ARAGO. Sur l'Action que le rayons de lumiére polarisés exercent les uns sur les autres. Tome 10. 1819. With titlepage to vol. 10. Pp. 288-305. - Also with ""Extrait d'un ouvrage du P. Grimaldi intitulé: Traité physico-mathérmatique de la lumiere des couleurs et de l'iris"". Pp. 306-312.6. ARAGO. Rapport par M. Arago à l'Academie des Sciences, au nom de la Commission qui avait été chargée d'examiner les Mémoires envoyés au concours pour le prix de la diffraction. Tome 11. 1819. With titlepage to vol. 11. Pp. 5-30.7. Mémoire sur la Diffraction de la Lumiere. (Extrait). (This importent Price-Memoir was only printed in full in 1826). Tome 11. 1819. Pp. 246-296.8. Suite Du Mémoire sur la Diffraction de la Lumière. Tome 11. 1819. Pp. 337-378. + Note sur des Essais ayant pour but de décomposer l'eau avec un aimant. Pp. 219-222.9. Note sur des Essais ayant pour but de décomposer l'eau avec un aimant. Tome 15. 1820. Pp. 219-222. No titlepage to vol. 15.10. Résume d'un Mémoire sur la Reflexion de la lumière. Tome 15. 1820. Pp. 379-386. Tome 15 is here represented with the last issue of the year (Decembre 1820, pp. 337-448) and instead of the titlepage having the orig. printed wrappers (bound at end of the second volume).11. ARAGO & AMPÈRE. Rapport fait à l'Academie des Sciences, le lundi 4 juin 1821, sur un Mémoire de M. Fresnel relatif aux couleurs des lames cristallisées douées de la double réfraction. Tome 17. 1821. Titlepage to vol. 17. Pp. 80-102.12. Note sur le Calcul des teintes que la polarisation développe dans les lames cristallisées. Tome 17. 1821. Pp. 102-111.13. IIe Note sur la Coloration des lames cristallisées. Tome 17. 1821. Pp. (167-)196.14. BIOT. Remarques de M. Biot sur un Rapport lu, le 4 juin 1821, à l'Academie des Sciences, par MM. Arago et Ampere. Tome 17. 1821. Pp. 225-258.15. ARAGO. Examen des Remarques de M. Biot. Tome 17. 1821. Pp. 258-273. 16. Addition à la IIe Note insérée dans le Cahier précédent, par M. Fresnel. Tome 17. 1821. Pp. 312-315.17. Note sur les remarques de M. Biot, publiées dans le Cahier précédent. Tome 17. 1821. Pp. 393-403.18. FOURIER, AMPÈRE ET ARAGO. Rapport fait à l'Academie sur un Mémoire de M. Fresnel, relatif à la double réfraction. Commission: Fourier, Ampère et Arago. Tome 20, 1822. With titlepage to vol. 20. Pp. 337-344.19. Note sur la double réfraction du verre comprimé. Tome 20. 1822. Pp. 376-383.20. Explication de la Réfraction dans le système des ondes. Tome 21, 1822. Titlepage to vol. 21. Pp. 225-241. + LAGRANGE. Sur la Théorie de la lumière d'Huygens. Pp. 241-246.21. Sur l'Ascension des nuages dans l'atmosphère. Tome 21, 1822. Pp. 260-263.22. Réponse de M. Fresnel à la Lettre de M. Poisson insérée dans le tome XXII des Annales, p. 270. Tome 23, 1823. Titlepage to vol. 23. Pp. 32-49.23. Note sur le Phénomène des anneaux colorés. Tome 23, 1823. Pp. 129-134.24. Suite de la Réponse de M.A. Fresnel à la Lettre de M. Poisson. Tome 23, 1823. Pp. 113-122.25. Extrait d'un Mémoire sur la double Réfraction particulière que présente le cristal de roche dans la irection de son axe. Tome 28, 1825. Titlepage to vol. 28. Pp. 147-161. + (25 a) Extrait d'un Mémoire sur la double Réfraction. Tome 28, 1825. Pp. 263-279. (According to Buchwald ""The Rise of the Wave Theory opf Light"" , p. 462, these 2 extracts composes the entire memoire.26. Note sur la Répulsion que des corps échauffés exercent les uns sur les autres à des distances sensibles. (Lue à l'Institut le 13 juin 1825). Tome 29, 1825. Titlepage to vol. 29. Pp. 57-62.27. Extrait d'un Mémoire sur la Loi des modifications imprimées à la lumière polarisée par sa réflexion totale dans l'intérieur des corps transparens. Tome 29, 1825. Pp. 175-187. (This paper was never printed in full).‎

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DKK50,000.00 (€6,706.10 )

‎[Crochard] - ‎ ‎GAY-LUSSAC ; ARAGO ; BERZELIUS ; Gustave ROSE ; DUMAS ; CHLADNI ; Félix SAVART ; BECQUEREL ; SOMMERVILLE ; Marcel de SERRES ; Collectif ‎

Reference : 34643

(1826)

‎Annales de Chimie et de Physique. 1826 - Volume 1 : Tome Trente-Unième [ Tome 31 - Tome XXXI ] : Des changements dans le système de Mineralogie chimique, qui doivent nécessairement résulter de la propriété que possèdent les corps isomorphes, de se remplacer mutuellement en proportions indéfinies (Berzélius) ; Sur les Minéraux cristallisés qui se trouvent dans les aerolithes (Gustave Rose) ; Mémoire sur les Combinaisons du Phosphore, et particulièrement sur celles de ce corps avec l'hydrogène (Dumas) ; Seconde Lettre sur les Cavernes à ossemens de Lunel-Vieil, de Saint-Antoine et de Saint-Julien, près de Montpellier (Hérault), adressés à M. Gay-Lussac par M. Marcel de Serres ; Nouveau Catalogue des cgutes de pierres ou de fer; de poussières ou de substances molles, sèches ou humides, suivant l'ordre chronologique (E. F. F. Chladni) ; Note sur la Communication des mouvements vibratoires (Félix Savart) ; Recherches sur les Effets électriques de contact produits dans les changemens de température (Becquerel) ; Sur le Pouvoir magnétisant des rayons solaires les plus réfrangibles (M. Somerville) ; Note sur quelques Composés nouveaux, extraite d'une Lettre de M. Dumas à M. Arago ; etc...‎

‎1 vol. in-8 cartonnage marbré de l'époque, Chez Crochard, Paris, 1826, 448 pp. avec 3 planches dépliantes hors texte. Contient notamment : Des changements dans le système de Mineralogie chimique, qui doivent nécessairement résulter de la propriété que possèdent les corps isomorphes, de se remplacer mutuellement en proportions indéfinies (Berzélius) ; Sur les Minéraux cristallisés qui se trouvent dans les aerolithes (Gustave Rose) ; Mémoire sur les Combinaisons du Phosphore, et particulièrement sur celles de ce corps avec l'hydrogène (Dumas) ; Seconde Lettre sur les Cavernes à ossemens de Lunel-Vieil, de Saint-Antoine et de Saint-Julien, près de Montpellier (Hérault), adressés à M. Gay-Lussac par M. Marcel de Serres ; Nouveau Catalogue des cgutes de pierres ou de fer; de poussières ou de substances molles, sèches ou humides, suivant l'ordre chronologique (E. F. F. Chladni) ; Note sur la Communication des mouvements vibratoires (Félix Savart) ; Recherches sur les Effets électriques de contact produits dans les changemens de température (Becquerel) ; Sur le Pouvoir magnétisant des rayons solaires les plus réfrangibles (M. Somerville) ; Note sur quelques Composés nouveaux, extraite d'une Lettre de M. Dumas à M. Arago ; etc...‎


‎Rare exemplaire du tome 31 des "Annales de Chimie et de Physique" contenant notamment l'important article de Berzelius proposant une classification des éléments (pp. 5-36). Etat satisfaisant (cartonnage frotté avec accroc avec manque au dos en tête, bon état intérieur)‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR395.00 (€395.00 )

‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


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