Paris, Léon Vanier, éditeur, 1888. Petit in-8 (18.8 cm) frontispice portrait, 87, (1) pages. Broché. Couverture gris vert imprimée, avec pertes marginales aux rebords, plat supérieur détaché et recollé par un amateur, avec manque de papier au coin supérieur gauche sur 3 cm, dos craquelé avec pertes importantes. Envoi signé de l'auteur : «À Albert Saint Paul, son ami Charles Morice» [ Édition originale ]. Carteret II, 439. Vicaire VII, 1004. Van Bever & Monda 195.
Reference : 2091
Librairie Le Chercheur de Trésors (LILA/ILAB)
Mme Hélène Piché
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S.l., L'Ecoute s'il pleut, (1999). Un vol. au format pt in-8 (217 x 143 mm) de 22 pp., en feuilles, sous couverture titrée.
Tirage unique à 400 exemplaires seulement (dont 100 hors-commerce). Belle impression sur vergé s'ouvrant sur un frontispice figurant Barbey primitivement publié dans Les Hommes d'aujourd'hui. Il est revêtu d'une joli couverture La Vallière tirée sur papier type Rhinocéros. ''Verlaine rédigea en 1886 la notice destinée à la série des hommes d'aujourd'hui que nous publions à nouveau aujourd'hui. Il se souviendra, certes, que Barbey a égratigné les poètes parnassiens et surtout symbolistes, il maintiendra qu'en tant que critique, Barbey est ''détestablement personnel, adorablement méchant et spirituel comme un mauvais diable. Verlaine de terminer pourtant son propos par un bel et franc éloge dont la justesse ne cesse de se vérifier''. Très belle condition.
Paris / Genève, Slatkine, 1981. Un vol. au format in-8 (238 x 162 mm) de 350 pp., broché.
''Notre étude cherche à dégager l'évolution de l'art de Verlaine. Mais elle repose essentiellement sur la lecture attentive des poèmes individuels. Pour chacun d'eux, nous avons voulu souligner la convergence entre l'harmonie, le rythme et le sens''. Plissure et abrasion affectant le dernier plat. Du reste, belle condition.
In : La Plume. Huitième année, nos 163-164 du 1er au 28 février 1896. Revue bi-mensuelle illustrée publiée à Paris. Directeur Léon Deschamps. In-8 (25.3 cm) pages (65)-136 suivi de 16 pages de catalogue. L'iconographie Verlaine publiée dans ce fascicule est due aux soins du poète dessinateur F.-A. Cazals. Broché. Couverture illustrée avec rousseurs éparses et traces de 3 rubans gommés au dos. Intérieur frais. Van Bever & Monda 60 mentionne: " Le véritable texte original de ce premier recueil posthume (i.e. " Chair ") a paru dans un numéro double de «La Plume » consacré à Verlaine ". Vicaire VII, 1005.
Ce numéro spécial contient : Le Congrès des poètes, 180 opinions sur Paul Verlaine, «Chair», volume de vers inédits de Verlaine, l'iconographie à peu près complète de Paul Verlaine, une étude critique signée A. Retée sur l'œuvre et le compte-rendu complet des obsèques de Paul Verlaine .
Paris s. d. [1890] | 21.30 x 14 cm | 3 pages in-8 au verso de 4 feuillets de l'Assistance publique de Paris
Manuscrit autographe complet signé de Paul Verlaine d'une des Chroniques de l'hôpital, 90 lignes serrées à l'encre noire, au verso de feuillets de l'Assistance publique de Paris. Chronique de l'une des hospitalisations de Paul Verlaine, se produisant entre septembre 1889 et février 1890. La mention «III» a été rayée au crayon bleu de typographe. Dans leur recueil définitif, le texte se trouve en effet en seconde position. Dans la version publiée par Le Chat noir, le 5 juillet 1890, on ne constate pas de variante avec notre manuscrit. Il s'agit donc du dernier état du texte remis à l'imprimeur. Jacques Borel situe la rédaction de cette chronique lors d'un passage à l'hôpital Cochin en juin 1890. Verlaine a passé de longs jours hospitalisés au cours de sa vie et plus particulièrement à cette époque. Durant ces séjours, il compose les Chroniques de l'Hôpital, des poèmes en prose en huit parties. Il y mêle l'anecdote, les observations de la vie des malades ainsi qu'une fine analyse poétique du milieu hospitalier. Verlaine débute par un constat troublant et désabusé: «Décidément, tout de même, il noircit l'Hôpital, en dépit du beau mois de juin [...] Oui, l'Hôpital se fait noir malgré philosophie, insouciance et fierté.» Malgré le beau temps, la rigidité du système, la misère et la maladie assombrissent la vision du poète: «Réprimons toutes objections sous peine d'expulsions toujours dures, même en ce mois des fleurs et du foin, des jours réchauffants et des nuits clémentes, pour peu que l'on loge le diable dans sa bourse et la dette et la faim à la maison.» La sortie, par expulsion ou pour guérison et la vie à l'extérieur n'offrent pas plus de réconfort que le séjour: «Évidemment nous sortirons tôt ou tard, plus ou moins guéris, plus ou moins joyeux, plus ou moins sûrs de l'avenir, à moins que plus ou moins vivants. Alors nous penserons avec mélancolie [...] à nos souffrances morales et autres, aux médecins inhumains ou bons.» Un sentiment déjà éprouvé lors de ce qu'il appelle «mes entractes», temps où il n'est pas hospitalisé. Car à la sortie de l'hôpital, c'est une vie de misère qui l'attend, malgré sa reconnaissance déjà acquise. Sa misère, Verlaine la met en parallèle de celle de la classe ouvrière qui partage ses séjours dans des hôpitaux. Le poète appelle à la résignation ses «frères, artisans de l'une et de l'autre sorte, ouvriers sans ouvrage et poètes... avec éditeurs, résignons-nous, buvons notre peu sucrée tisane ou ce coco, avalons bravement qui son médicament, qui son lavement, qui sa chique ? ! Suivons bien les prescriptions, obéissons aux injonctions, que douces nous semblent les injections et suaves les déjections, et réprimons toutes objections». Avec eux, le poète souhaite profiter de la beauté du mois de juin en reprenant deux vers de la Chanson sentimentale de Xavier Privas: «Nous nous plairions au grand soleil. Et sous les rameaux verts des chênes, nous, les poètes, aussi bien qu'eux, les ouvriers, nos compagnons de misère.» Égaux devant le malheur, qu'ils soient actifs ou oisifs, pourraient-ils ressentir de la nostalgie une fois dehors: «Et peut-être un jour regretterons-nous ce bon temps où vous travailleurs, vous vous reposiez, où nous, les poètes, nous travaillions, où toi l'artiste, tu gagnais ton banyuls et tes tods?» Malgré cette rêverie, Verlaine est «las de tant de pauvreté (provisoirement, croyez-le, car si habitué, moi, depuis cinq ans ? !)» et il conclut, amer par le constat d'une médecine moderne sans humanité: «l'Hôpital avec un grand H, l'idée atroce, évocatrice d'une indicible infortune, de l'Hôpital moderne pour le poète moderne, qui ne peut, à ses heures de découragement, que le trouver noir comme la mort et comme la tombe et comme la croix tombale et comme l'absence de charité, votre Hôpital moderne tout civilisé que vous l'ayez fait, hommes de ce siècle d'argent, de boue et de crachats ? !» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, Léon Vanier, Libraire-Editeur 1887. In-12 broché à petites marges, de 64 pages au format 17 x 11,5 cm. Couverture avec titre imprimé et petite vignette illustrée. Dos carré, bruni, avec minuscules traces de pliures de lecture. Plats et intérieur frais. Tirage sur papier de Hollande à la forme, sans justificatif de tirage. Portrait de Paul Verlaine en frontispice par André Des Gachons, tiré en lithographie sur Chine. Edition augmentée, en partie originale. Très bel état général. Rare et précieux exemplaire enrichi d'une cordiale dédicace de Paul Verlaine à Raoul Ponchon. Provenance idéale.
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