Paris, Chez Jean de Bonnot tenant négoce de libraire à l'enseigne du canon, 1968; in-8, 459 pp., cartonnage de l'éditeur. Bon état - ou méditations de gastronomie transcendante - illustrations de Bertall plein cuir d'éditeur (dos insolé, un peu frotté).
Reference : 202401773
Bon état - ou méditations de gastronomie transcendante - illustrations de Bertall plein cuir d'éditeur (dos insolé, un peu frotté).
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Bourg, Imprimerie Berthod, 1955 ; in-8, broché ; 42 pp., couverture verte et blanche illustrée.
Exposition avec des artistes de son époque dont les oeuvres évoquent les fameuses"Méditations de la Physiologie du Goût". Trace de pli au milieu, sinon bon exemplaire.
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Paris, Charpentier, 1839. 19 x 12 cm, 484 pp. Relié demi-veau à coins, dos lisse orné, pièces de titre noires, couvertures et dos conservées. Petit manque à une pièce de titre, quelques traces de frottements sinon bon exemplaire. Reliure signée Adrien Lavaux. Ancien contremaître chez Durvand puis chez Petitot s'établit en 1910, 13 place Dauphine à Paris, dans l'atelier tenu auparavant par Garaud. Mobilisé de 1914 à 1919, l'atelier est fermé durant cinq années. À sa réouverture il travaille pour Boucheron, Gustave Geoffroy, Roland Dorgelès, Francis Carco... En 1930 il change de local et s'installe 16, place Dauphine dans un atelier créé en 1876. Décédé en 1937, son fils qui était son collaborateur depuis 1919 lui succèdera. Avec l'étiquette du libraire Simonson à Bruxelles.
Paris, Boulé, 1850. Un volume relié in-8. (21 x 13,8 cm) de 280 pp. Reliure demi-basane verte, dos lisse orné, titrage doré. (Reliure de l'époque.). Cette édition était un supplément au journal "L'Estafette" du 28 janvier 1850.Trace de coup au coin inférieur du premier plat sinon bel exemplaire.
Paris, A. Sautelet, 1826. 2 vol. (120 x 200 mm) de [1], xiv et 390 p. ; 442 p. Demi-chagrin rouge, dos à nerfs ornés, pièces de titre, tranches mouchetées (reliure XIXe). Édition originale et rare premier tirage (avec l’erreur typographique à l’adresse, « E » imprimé à l’horizontale).
Elle fut imprimée aux frais de l'auteur à 500 exemplaires et mis dans le commerce en décembre 1825. Brillat-Savarin, qui décède moins de deux mois après la parution du volume, n'aura guère eu le temps de profiter du succès de son grand oeuvre. Inutile de revenir sur l'importance et l'histoire de l'oeuvre que nous pourrons cependant agrémenter d'un jugement catégorique et déglaçant d'un de ses illustres lecteurs, quelques années plus tard : « Un homme très célèbre, qui était en même temps un grand sot, choses qui vont très bien ensemble (...) a osé, dans un livre sur la Table, (...) écrire ce qui suit à l'article VIN : ‘Le patriarche Noé passe pour être l'inventeur du vin ; c'est une liqueur qui se fait avec le fruit de la vigne.' Et après ? Après, rien : c'est tout. Vous aurez beau feuilleter le volume, le retourner dans tous les sens, le lire à rebours, à l'envers, de droite à gauche et de gauche à droite, vous ne trouverez pas autre chose sur le vin dans la Physiologie du goût du très illustre et très respecté Brillat-Savarin : « Le patriarche Noé... » et « c'est une liqueur... ». Je suppose qu'un habitant de la lune ou de quelque planète éloignée, voyageant sur notre monde, et fatigué de ses longues étapes, pense à se rafraîchir le palais et à se réchauffer l'estomac. Il tient à se mettre au courant des plaisirs et des coutumes de notre terre. Il a vaguement ouï parler de liqueurs délicieuses avec lesquelles les citoyens de cette boule se procuraient à volonté du courage et de la gaieté. Pour être plus sûr de son choix, l'habitant de la lune ouvre l'oracle du goût, le célèbre et infaillible Brillat-Savarin, et il y trouve, à l'article VIN, ce renseignement précieux : Le patriarche Noé... et cette liqueur se fait... Cela est tout à fait digestif. Cela est très explicatif. Il est impossible, après avoir lu cette phrase, de n'avoir pas une idée juste et nette de tous les vins, de leurs différentes qualités, de leurs inconvénients, de leur puissance sur l'estomac et sur le cerveau. Ah ! chers amis, ne lisez pas Brillat-Savarin. Dieu préserve ceux qu'il chérit des lectures inutiles ; c'est la première maxime d'un petit livre de Lavater, un philosophe qui a aimé les hommes plus que tous les magistrats du monde ancien et moderne. On n'a baptisé aucun gâteau du nom de Lavater ; mais la mémoire de cet homme angélique vivra encore parmi les chrétiens, quand les braves bourgeois eux-mêmes auront oublié le Brillat-Savarin, espèce de brioche insipide dont le moindre défaut est de servir de prétexte à une dégoisade de maximes niaisement pédantesques tirées du fameux chef-d'oeuvre ». Ce costard trois étoiles et triple fourchette est signé de Charles Baudelaire (in Les Paradis artificiels, « Du Vin »). Il n'empêche, La Physiologie du goût reste « un des chefs-d'oeuvre de la littérature gastronomique mondiale. Il est, avec Grimod de la Reynière, celui qui a le plus sérieusement médité sur l'art transcendantal du bien-manger »... (Oberlé). Bel exemplaire ; rare en reliure d'époque et de qualité, comme ici.
Brillat-Savarin, La physiologie du goût 1 et 2 ou méditations de gastronomie transcendante, ouvrage théorique , historique et à l'ordre du jour dédié aux gastronomies parisiens, Gibert jeune / Editions La Boétie, Bruxelles, 1947, 2 vol, 17 cm X 24,2 cm, 178 pp + 170 pp, couverture souple. Broché. Avec des illustrations Joseph Hémard. Tirage à 4800 exemplaires. sur Alfa vergé supérieur. Le notre n'est pas justifié.
Livres protégés par du papier cristal. Bords et coiffes frottés. Dos et bords insolés. Très bon état par ailleurs. Exemplaires non coupés Intérieur frais.