‎[LITTERATURE] - BOSCO (Henri) - ‎
‎LE RÉCIT. ‎

‎Paris, NRF Gallimard - collection soleil, 1971; in-8, cartonnage de l'éditeur (avec son rhodoide et son bandeau) . En très bon état - 294e vol de la collection soleil - exemplaire n°982.‎

Reference : 202301627


‎En très bon état - 294e vol de la collection soleil - exemplaire n°982.‎

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‎DUPERREY, Louis-Isidore.‎

Reference : LCS-18061

‎Voyage autour du Monde, exécuté par ordre du Roi sur la corvette de sa Majesté la Coquille pendant les années 1822, 1823, 1824 et 1825, sous le Ministere et conformement aux Instructions de S.E.M. le Marquis de Clermont-Tonnerre, Ministre de la Marine. [Atlas] Histoire du Voyage, Zoologie, Botanique, and Hydrographie. Précieux et rarissime ensemble complet des quatre atlas illustrant le récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique, édité en livraisons de 1825 à 1835.‎

‎Précieux et rarissime ensemble complet des quatre atlas illustrant le récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique Paris, Bertrand, 1826-1827. L’exemplaire comporte l’ensemble complet des Atlas de ce voyage, à savoir :-Historique.. atlasin-folio comportant 60 planches en couleurs dans leurs 15 livraisons d’origine.-Zoologie.. atlasin-folio contenant 157 planches en couleurs dans leurs 27 livraisons d’origine.-Botanique.. atlas in-folio contenant 106 planches (25 en couleurs) dans leurs 15 livraisons d’origine.-Hydrographie.. atlas in-folio contenant 55 cartes et tableaux relié dans le cartonnage d’origine.Soit au total 57 livraisons conservées brochées telles que parues et un volume conservé dans son cartonnage d’origine. Très bon état de conservation des couvertures de livrasions. L’ensemble est conservé dans 5 boites protectrices en demi-maroquin bleu.565 x 375 mm.‎


‎Précieux et rarissime ensemble complet des quatre atlas illustrant le récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique, édité en livraisons de 1825 à 1835 et dont la publication ne fut jamais achevée.Borba de Moreas, p. 275-76; Ferguson, 1069; Hill, 517; Hocken, 42; Sabin, 21353; Nissen IVB, 280; Nissen BBI, 1210.Parti de Toulon le 11 août 1822 à bord de la Coquille avec Dumont d'Urville comme second, Louis-Isidore Duperrey (1786-1865) traversa l’Atlantique et se dirigea vers le Brésil, puis le Chili, où il mène une enquête ethnographique sur les Indiens Araucans. Il explora ensuite les Iles du Pacifique (Touamotou, Tahiti, Bora-Bora), la Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Zélande et les Moluques. La Coquille traverse le canal d’Ombay, pour atteindre finalement Sidney en janvier. En avril 1825, l'expédition est de retour à Marseille. Sitôt revenu de son voyage, Duperrey s'attelle à sa publication dont il se réserve la partie "historique", l'hydrographie et la physique.Ce voyage qui n'a essuyé aucune perte et aucune avarie majeure, suscite l'enthousiasme.Les contemporains de Duperrey sont impressionnés par la réussite sanitaire et la portée scientifique de la campagne. Les résultats de l'expédition sont évalués par une commission d'éminents scientifiques de l'Académie des sciences : "L'académie trouvera, dans les analyses qui précèdent, la preuve que le voyage de la Coquille mérite d'occuper un rang distingué, parmi les plus brillantes expéditions scientifiques exécutées, soit par la marine française, soit par celle des autres nations." Les collections récoltées sont d'une richesse surprenante en quantité et en qualité. Les collections zoologiques s'élèvent à près de 1900 échantillons (insectes, poissons, oiseaux, reptiles) et 3000 espèces ont été recueillies en botanique. Le naturaliste Lesson a méthodologiquement dessiné ces espèces.Des témoignages sur le mode de vie des Carolins, Tahitiens, Zélandais, Papous et Alfourous ont été recueillis. Gabert a constitué des lexiques et glossaires des mots les plus utilisés par les populations visitées. Les croquis réalisés par Jules-Louis Lejeune sont remarquables et constituent un véritable témoignage ethnologique. Ses dessins (calques, croquis, dessins aquarellés) sont en grande partie gravés pour être intégrés aux albums de l'expédition. Il a réalisé 43 portraits, 40 "petits tableaux", 43 vues ou paysages, 59 dessins "représentant des armes, des ustensiles de ménage et divers autres objets". L'enseigne de vaisseau Bérard a dessiné différents types de pirogues.Des observations ont été réalisées en astronomie, en magnétisme, en météorologie, des études sont effectuées sur la zoologie, la botanique. Le voyage constitue également une source pour la médecine puisque les maladies survenues à bord et celles diagnostiquées parmi les indigènes ont été recensées.53 cartes ont été élaborées. Elles complètent les cartes établies lors de précédents voyages par d'autres explorateurs et en corrigent les erreurs grâce aux avancées technologiques (notamment l'invention des chronomètres) permettant le calcul de la longitude. En effet, si la configuration du Pacifique est déjà connue grâce à Bougainville, Cook, Lapérouse et d'Entrecastreaux, les connaissances géographiques, ethnologiques et biologiques de certains espaces sont superficielles, lacunaires voire totalement erronées. La cartographie de l'Océanie est approximative car le calcul de la longitude est mal maîtrisé jusque-là. C'est ainsi que figurent sur certaines cartes des îles imaginaires, des écueils, des bancs de sable qui n'existent pas. Duperrey est le premier à élaborer une carte où figurent les méridiens et les parallèles magnétiques.Resté inachevé, ce récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique fut publié sous forme de livraisons de 1825 à 1835. Le nombre de volumes diffère donc suivant les exemplaires et les bibliographies; l'ouvrage est cependant le plus souvent relié en 11 volumes et comprend toujours 4 volumes d'atlas.L'atlas de Zoologie est divisé en sept parties (oiseaux, reptiles, poissons, mollusques, insectes, crustacés et zoophytes). L'Histoire du voyage est illustrée de belles planches représentant des vues de villages, des habitations, des indigènes, etc.Rare et précieux ensemble complet des quatre atlas du récit de voyage de Duperrey, conservés tels que parus sous forme de livraisons brochées.‎

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‎FOY DE LA NEUVILLE‎

Reference : LCS-574

‎Relation curieuse, et nouvelle de Moscovie. Contenant, l’état présent de cet Empire. Les expéditions des Moscovites en Crimée, en 1689. Les causes des dernières Révolutions. Leurs Mœurs, & leur Religion. Le Récit d’un Voyage de Spatarus, par terre à la Chine. Le voyage de Foy de La Neuville en Russie en 1689‎

‎Le voyage diplomatique de Foy de La Neuville en Russie en 1689. Superbe exemplaire relié à l’époque en maroquin rouge décoré à la Du Seuil. Paris, Pierre Aubouyn & Charles Clouzier, 1698. In-12 de (8) ff., 225 pp. mal chiffrées 231, (3) pp. Relié en plein maroquin rouge de l’époque à la Du Seuil, dos à nerfs richement orné, roulette dorée sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure. 162 x 86 mm.‎


‎Edition originale de cette très intéressante description de l’empire Russe et de sa population a la fin du XVIIe siècle. Brunet, supp. I, 774 ; Barbier, IV, 201 ; Cordier, Bibliotheca Sinica, 2465 ; Quérard, La France littéraire, 188. « Ce petit volume intéressant et rare a été reproduit l’année suivante en Hollande (La Haye, 1699, in-12) ». (Brunet). « Le ‘Moréri’ de 1759 attribue à tort cet ouvrage à Adrien Baillet. » (Barbier). « L’auteur de cet ouvrage était envoyé du roi de Pologne au tsar Pierre Ier ». (Quérard). De nombreux bibliographes ont tenté de découvrir l'identité de l'auteur de la Relation curieuse de la Moscovie, publiée sous le nom de Foy de la Neuville. Son identification avec Adrien Baillet (1649-1706) est désormais rejetée. La Neuville semble être solidement en place à la Cour de Pologne et sa présence en qualité d'envoyé de la Pologne en Angleterre et en France est attestée. Isabel de Madariaga a consacré une étude détaillée à la découverte de l’identité de cet auteur. Nous allons résumer ici les divers points qu’elle aborde dans sa thèse : Le peu d’informations concernant l’auteur sont comprises dans l’introduction de sa Relation curieuse, dans laquelle il dédie son ouvrage à Louis XIV. Isabel de Madariaga explique tout d’abord qu’il ne peut pas s’agir d’Adrien Baillet, le bibliothécaire de Lamoignon, qui ne s’est jamais rendu en Russie. La mission de La Neuville en Russie eut lieu durant l’été 1689. Au printemps 1689, le Marquis de Béthune apprend que la Suède et Brandebourg ont envoyé des émissaires à Moscou, et il décide à son tour d’envoyer quelqu’un en Russie pour découvrir le but poursuivi par ces représentants. L’émissaire qu’il choisit pour représenter la France est La Neuville, qui s’était déjà rendu en Russie auparavant. Craignant d’être pris pour un espion français, La Neuville suggère alors à Béthune que le roi de Pologne lui fournisse le statut d’envoyé polonais. Le roi de Pologne accepte, et La Neuville voyage donc en tant qu’émissaire polonais. La Neuville quitte Varsovie le 19 juillet 1689, est bien accueilli à Smolensk, puis arrive à Moscou le 20 aout, où on lui fournit aussitôt une maison et un garde. Après 8 jours, La Neuville est reçu par le prince V.V. Golitsyn, le favori de Sofia. Il rend ensuite visite aux émissaires envoyés de Suède et de Brandebourg, et découvre le but de leur visite. Leur rôle était en fait d’éveiller les soupçons de la Russie en lui faisant croire que la Pologne souhaitait conclure une paix séparée avec la Porte ottomane, afin d’attaquer la Prusse ducale. Les informations de La Neuville s’avérèrent beaucoup plus intéressantes pour la Pologne que pour la France. Ne parvenant pas à se faire recevoir par le tsar Pierre Ier, le frère de Sofia, La Neuville quitte Moscou le 18 décembre et arrive à Varsovie le 3 janvier 1690. Il est évident que La Neuville était connu à Paris et qu’il effectuait de fréquents voyages entre Varsovie et la France. La question que l’on peut se poser est de savoir de qui La Neuville était vraiment l’agent. Certains historiens affirment qu’il était un agent français envoyé par Béthune en Russie, mais d’autres pensent qu’il était en fait un « gentilhomme du roi de Pologne ». La Neuville a sans doute dédié le récit de son voyage à Louis XIV, en n’insistant pas sur sa qualité d’émissaire polonais, dans l’espoir d’une promotion. Il semble avoir rédigé son ouvrage durant l’année 1690. La dernière question abordée est celle des sources auxquelles La Neuville a puisé ses informations. C’est une question primordiale dans la mesure où son récit est l’unique source de renseignements concernant les idées de V.V. Golitsyn, et notamment sur son désir présumé d’émanciper les serfs. La Neuville a du obtenir de nombreuses informations auprès du résident polonais, Lyadzinski, qui l’a activement aidé à découvrir ce que l’émissaire de Brandebourg planifiait. La Relation curieuse révèle une combinaison d’observations clairvoyantes, d’informations justes et de nombreux préjugés. Ceux-ci sont sans doute le fruit du sentiment de supériorité occidentale ressenti par l’auteur. En effet, il décrit souvent les russes avec mépris, les traitant de : « cruels, sodomistes, avares, gueux et poltrons ». Pour résumer, La Neuville ne fut jamais un agent français. Il était au service du roi de Pologne, pour lequel il mena diverses missions. On comprend d’ailleurs à la lecture de la Relation curieuse que lors de sa seconde visite en Russie, en 1689, La Neuville servit autant les intérêts polonais que les intérêts français. Pour la France, il découvrit quels étaient les projets des envoyés de Suède et de Brandebourg. Pour la Pologne, il découvrit que l’émissaire de Brandebourg cherchait à persuader la Russie que la Pologne trahissait ses alliés. Toutes ses autres missions furent menées en tant qu’agent du roi de Pologne. Source : Isabel de Madariaga. Who was Foy de la Neuville ? Cahiers du Monde Russe et soviétique. 28/ 1. 1987. Cet ouvrage curieux a contribué à faire connaître la vie russe aux Français pendant le règne de Louis XIV. On y trouve une description de l'empire Russe, les récits des expéditions en Crimée depuis 1687 jusqu’en 1689, les causes des dernières révolutions en Russie, des remarques sur les mœurs et la religion de la population, sur le commerce des fourrures de zibeline, sur la production de caviar, etc. Le Récit d'un Voyage de Spatarus par terre à la Chine occupe les pp. 206 à 231 et relate l'ambassade à Pékin d'un Moldave, Nicolas Spatar Milescu, envoyé par le Tzar Alexis pour étendre l'influence russe en Asie. Superbe exemplaire de toute fraicheur de cette relation de voyage en Russie, relié à l’époque en maroquin rouge à la du Seuil. Aucun exemplaire de cette rare relation n’est passé sur le marché public international ces trente dernières années.‎

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‎HERRERA, Antonio de‎

Reference : LCS-13497

‎Novus Orbis, Sive Descriptio Indiae Occidentalis,... Accesserunt & aliorum Indiae Occidentalis Descriptiones, & Navigationes nuperae Australis Jacobi le Maire Historia, uti & navigationum omnium per Fretum Magellanicum succincta narratio. Le premier récit complet de l’expédition de Le Maire, premier marin à franchir le Cap Horn‎

‎Le premier récit complet du voyage de Le Maire autour du monde, du plus haut intérêt pour l’histoire des découvertes géographiques. Amsterdam, Michel Colin, 1622.In-folio réunissant 6 parties à savoir : (6) ff. prél. dont 1 frontispice gravé, la préface, et 2 ff. prél. du second texte reliés par erreur au début du volume ; I/ « Description du Nouveau-Monde par Herrera » ff. 1 à 44, 14 cartes ; II/ « Journal de la navigation de Le Maire », (1) f. (les 2 autres ff. prel. sont reliés par erreur au début du volume), 1 portrait de Jacob Le Maire, ff. 46 à 74, 3 grandes cartes, figures dans le texte ; III/ « Relation de l’expédition espagnole au détroit de Magellan... », ff. 74-75 ; IV/ « Abrégé des voyages au détroit de Magellan », ff. 75 à 83 ; V/ « Description des Indes Occidentales de Ordonez de Cevallos », 10 ff. mal chiffrés 9 ; VI/ « Description de l’Amérique, d’après les tables géographiques de P. Bertius », 11 ff. Relié en plein vélin souple de l’époque, dos lisse avec le titre manuscrit. Reliure de l’époque. 370 x 250 mm.‎


‎Le premier récit complet de l’expédition de Le Maire autour du monde, qui lui permit d’être le premier marin à franchir le Cap Horn. Huth 684 ; Brunet, III, 132 ; Leclerc n°281 ; Sabin 31540 ; Borba de Moraes, I, 400. Première édition en latin. Le récit d’Herrera fut initialement imprimé en espagnol à Madrid en 1601 avec 14 cartes seulement. Le libraire Michel Colin publie ensuite simultanément à Amsterdam des éditions en latin, français et hollandais en 1622, en ajoutant 3 cartes supplémentaires par rapport à l’originale espagnole. Les 5 parties contenues dans la présente édition sont listées au verso du feuillet de titre général. Les héritiers de Théodore de Bry réimprimeront à leur tour l’ouvrage d’Herrera à Francfort en 1623 dans la douzième partie de leurs « Grands Voyages », avec des versions réduites des planches. Les première et seconde parties de l’ouvrage (« Description du Nouveau-Monde par Herrera » et « Journal de la navigation de Le Maire ») concernent le Nouveau Monde et sont ornées de 17 cartes du plus haut intérêt représentant le continent américain. La grande carte repliée contenue dans la seconde partie présente la route suivie par Le Maire lors de son voyage à la recherche du continent austral en 1615-17. Le Maire est un éminent marchand Néerlandais, concurrent de la Compagnie des Indes Orientales. Il lui a été accordé le privilège de commercer dans le Pacifique-Ouest. La charte de la Compagnie des Indes interdit aux autres sociétés néerlandaises d'utiliser soit le détroit de Magellan soit le Cap de Bonne-Espérance, seules routes pour effectuer les échanges au sein des Indes Orientales. Persuadé qu'il est possible de trouver un nouveau passage de l'Atlantique vers le Pacifique, Le Maire réussit à convaincre les commerçants de la petite ville de Hoorn de financer une expédition composée de deux navires. L'expédition embarqua le 14 juin 1615. Jacob Le Maire était aux commandes de l'Eendracht, et Willem Cornelisz Schouten aux commandes du Hoorn. Ensemble, ils mettent sur pied un plan pour leur nouvelle société, le but étant de voyager à la recherche des richesses du Pacifique Sud mentionnées par Quiros. Le 29 janvier 1616, ils découvrirent effectivement un passage autour de la pointe la plus au sud du continent américain, qu'ils nommèrent « Kaap Hoorn ». Ils dirigent donc la première expédition qui parvient à contourner le Cap Horn. L'expédition a échoué quant à la découverte d'or, mais elle permit le tracé d'une route vers le grand continent Austral à travers le Pacifique. En outre dans leur périple ils découvrent les îles Barnevelt, l'archipel des Tuamotu, les îles Tonga, les îles Horn, le nord de la Mélanésie, les côtes nord de la Nouvelle-Guinée, les îles Schouten, les Mollusques, etc... Le voyage de Le Maire fut la dernière expédition du XVIIe siècle organisée à la recherche du continent austral, et il engendra de nombreuses découvertes dans le pacifique. Il permit entre autre d’établir que la Nouvelle-Guinée était une ile isolée et non l’extrémité d’un grand continent. Après avoir passé deux ans en mer, pendant lesquels Le Maire fit de nombreuses découvertes géographiques, celui-ci mourut à Maurice. L’illustration abondante se compose d’un portrait gravé à pleine page de Jean Le Maire, d’un frontispice gravé à la composition élaborée avec un encadrement orné de divinités aztèques et de scènes mexicaines, et un cartouche dans la partie inférieure renfermant une carte montrant le continent américain, la première à présenter la Californie comme une île. L’ouvrage est en outre orné de gravures dans le texte dans la partie relatant le Voyage de Le Maire ainsi que de 17 cartes sur double-page du plus haut intérêt représentant l’Amérique du nord, centrale et du sud ainsi que le Pacifique. La grande carte repliée contenue dans la seconde partie présente la route suivie par Le Maire lors de son voyage à la recherche du continent austral en 1615-17, avec des détails sur les iles du pacifique et la Nouvelle Guinée. Précieux exemplaire, particulièrement grand de marges, conservé dans sa première reliure en vélin souple de l’époque.‎

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‎Guignes, Chrétien-Louis-Joseph de.‎

Reference : LCS-17435

‎Voyages à Peking, Manille et l’Ile de France, faits Dans l’intervalle des années 1784 à 1801, par M. de Guignes, Résident de France à la Chine, attaché au Ministère des Relations extérieures, Corrspondant de la première et de la troisième Classe de l’Institut. Edition originale de ce passionnant récit de voyage sur la Chine sorti des presses impériales en 1808.‎

‎Très bel exemplaire à l’état neuf provenant d’une famille princière qui a conservé ces volumes tels que parus il y a 200 ans. Paris, de l’Imprimerie Impériale, 1808.3 volumes de texte in-8 et 1 atlas in-folio de : I/ (2) ff., lxiii pp., 439 pp.; II/ (2) ff., 476 pp.; III/ (2) ff., 488 pp. Atlas : (2) ff., 97 gravures sur 65 planches dont 4 cartes dépliantes.Reliés en plein veau raciné de l’époque, dos lisses ornés de faux-nerfs et d’instruments de musique dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et brun, étiquette de bibliothèque en pieds, coupes décorées, tranches jaspées. Atlas relié de manière uniforme mais en demi-reliure avec petits coins de vélin, dos orné de même que les volumes de texte. Reliure de l’époque.Texte : 197 x 118 mm - Atlas : 415 x 265 mm.‎


‎Edition originale de ce passionnant récit de voyage en Chine.Cordier, Sinica, 2351 ; Brunet, II, 568.« Ouvrage très estimé orné de 97 belles planches : vues, costumes, cartes, etc. » Chadenat, 590.Joseph de Guignes (1749-1845), orientaliste, sinologue et consul de France en Chine, séjourna 17 ans dans ce pays.« M. de Guignes était de retour de ses voyages dès l’an 1801. Il était le fils d’un savant très célèbre pour ses connaissances de la Littérature Chinoise. M. de G. a été longtemps Résident de France à la Chine. Il a même voyagé de Canton jusqu’à Pekin et de Pekin à Canton par une autre route en 1794 et 1795 [...] Voyons donc la connaissance que M. de Guignes a manifestée des caractères et de la Littérature Chinoise dans les trois tomes de ses Voyages... » (A. Montucci, Remarques philologiques sur les voyages en Chine de M. de Guignes).« La Chine est de tous les pays celui dont les historiens et les voyageurs ont le plus diversement parlé. Sa religion, ses lois, ses mœurs, sa politique ont été successivement l’objet des assertions les plus contradictoires... Dans cette divergence d’opinions, les historiens étaient cependant restés d’accord sur deux points ; la haute antiquité, et l’extrême population de la Chine : M. de Guignes, auquel un séjour de dix-sept ans dans ces contrées, a sans doute acquis le droit d’avoir un avis sur ces questions importantes, réfute l’une et l’autre, avec d’autant plus d’avantage, que, versé dans l’étude de la langue chinoise, il se fait une autorité des historiens de cette nation. Je me permettrai cependant de peser ses preuves...Le voyage à Pékin est divisé en trois parties ; dans la première, l’auteur donne un précis de l’histoire ‘ancienne’ de la Chine, à laquelle il aurait pu se dispenser de conserver cette épithète, puisqu’il essaie d’y prouver que la fondation de ce vaste empire, date seulement de la conquête des Tartars-Mogols, l’an 1279 de l’ère chrétienne.La seconde partie a pour objet le voyage de M. de Guignes, à Pékin, et son retour à Kanton. La troisième, et la plus intéressante à tous égards, offre le recueil des observations qu’il a faites sur la nation chinoise pendant sa longue résidence. [...]Le voyage de Kanton à Pékin, n’est, à proprement parler, qu’un itinéraire ; mais l’auteur écrit sur les lieux, il parle des choses qu’il voit, il n’ajoute aucun ornement étranger aux objets qu’il décrit, et dans ce récit, tout simple qu’il est, le lecteur prendra une idée plus juste, plus entière de la Chine et de ses habitans, que dans ces relations de cabinet où l’imagination et l’esprit brillent presque toujours aux dépens de la vérité [...]On ne saurait donner trop d’éloges à la dernière partie de l’ouvrage de M. de Guignes, où se trouve la peinture la plus complète et la plus fidèle du gouvernement, des mœurs, des usages, du commerce et de l’industrie du peuple chinois. On y reconnait partout l’écrivain véridique, l’observateur judicieux qui, pour avoir avancé quelques idées systématiques, sur l’origine de cette nation, ne s’en croit pas moins obligé de rapporter avec exactitude les faits qui paraissent le plus évidemment contredire l’opinion qu’il adopte. [...] Je ne craindrai pas d’affirmer que de toutes les relations publiées jusqu’ici sur ces contrées lointaines, celle de M. de Guignes est la plus propre à faire connaitre et apprécier l’état actuel physique et moral de la Chine et de ses habitans.L’atlas, joint à cet ouvrage, lui donne encore un nouveau prix. Les 93 gravures qu’il renferme, et dont les dessins ont été pris sur les lieux, par M. de Guignes lui-même, ne laissent rien à désirer pour la grâce de la composition et la vérité des détails. L’exécution fait honneur au burin de M. Deseve. Annoncer que cet ouvrage sort des presses impériales, c’est faire l’éloge de la partie typographique...On doit de vifs remerciements à l’autorité et aux amis de l’auteur dont les conseils de publier cet ouvrage ont enrichi l’histoire des voyages d’un ouvrage qui ne peut manquer d’y obtenir un rang très distingué ». (Mercure de France, 1809, vol. 35)Une soixantaine de pages de l’ouvrage sont consacrées aux Philippines et à l’Ile de France. L’atlas comporte 97 estampes finement gravées par Desève d’après les dessins de l’auteur figurant des monuments, vues, festivités, bateaux, costumes, plantes, divinités, notations musicales, etc.Très bel exemplaire d’une grande fraicheur, uniformément relié à l’époque, provenant d’une famille princière.‎

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‎LAON, Jean de, Seigneur d'Aigremont‎

Reference : LCS-13642

‎Relation du Voyage des Francois Fait au Cap de Nord en Amerique, Par les soings de la Compagnie establie à Paris, & sous la conduite de Monsieur De Royville leur General ; Avec une ample description du Pays, des Mœurs & façon de vivre des Sauvages, & l’observation des hauteurs. Dédiée à Madame la Duchesse d’Esguillon. Par L. de Laon Sieur Daigremont ; Ingénieur du Roy, & Capitaine dans les Troupes de France Equinoctialle. Edition originale du récit de la malheureuse expédition de Royville‎

‎Édition originale de la plus grande rareté de cette relation connue à quelques exemplaires seulement, contenant le récit de la malheureuse expédition de Royville au «Cap de Nord en Amérique française» réalisée en 1652, avec pour objectif de «porter la connoissance de nôstre Dieu parmy les peuples sauvages & infidels», et les coloniser. L’exemplaire du Comte de Toulouse et du roi Louis Philippe. Paris, Antoine de Sommaville, 1654.In-8 de (8) pp., 200, et 2 planches gravées à pleine page. 2 ff. intervertis sans manque, sans la carte qui manque presque toujours. Maroquin bordeaux, encadrement à la Du Seuil avec fleurons à l’oiseau aux angles, dos orné de fleurons de même, coupes décorées, dentelle intérieure, tranches dorées. (Lortic). 159 x 100 mm.‎


‎Édition originale de la plus grande rareté de cette relation connue à quelques exemplaires seulement, contenant le récit de la malheureuse expédition de Royville au « Cap de nord en Amérique française », réalisée en 1652 afin de « porter la connoissance de Dieu parmy les peuples sauvages & infidels », et les coloniser. Manque comme généralement la carte. Brunet, III, 20 ; Ternaux-Compans, 740 ; Church, 533 ; Sabin, 38951 ; Graesse, Trésor de livres rares et précieux, III, 103. C’est après avoir appris en France les désastres et la tragédie du despotique Charles Poncet de Bretigny, mort en 1645 massacré par des indigènes, ainsi que ses compagnons, que Royville résolut de fonder une nouvelle compagnie pour coloniser ces contrées, ayant œuvré au préalable pour que le roi déchût de son privilège celle de Rouen. Associé à l'abbé de la Boulaie, intendant général de la marine sous le duc de Vendôme et à l'abbé de l'Isle Marivaut, ainsi qu’à dix autres associés, la compagnie dite des Douze seigneurs nomma Royville général de l’expédition et ceux restés en France seraient chargés de faire passer les renforts de vivres et des munitions. Constituée par des hommes inaptes aux besoins de l'entreprise, l’assassinat de Royville durant le voyage, les dangers liés à l’expédition, ainsi que les querelles internes mirent fin à l’aventure. Paul Boyet et Jean de Laon, chroniqueurs des deux malheureuses tentatives de colonisation de la Guyane : celle de Brétigny en 1643, et celle de Royville en 1652, toutes deux publiées à Paris en 1654, appellent Cap de Nord la Guyane, tout comme les historiens portugais et espagnols. Ces deux chroniques constituent les deux plus précieuses relations de la colonisation française en Amérique centrale. Le volume s’ouvre sur une dédicace « A Madame la duchesse d’Esguillon » et le texte décrit l’expédition dans le détail, les mœurs et coutumes des Indigènes, la nature et la géographie du pays parcouru. « This is an account of an expedition sent out under De Roiville, in 1651. The greater part of the colonists, seven hundred or eight hundred in number, perished in the space of fifteen months, from hunger and the fury of the Indians”. (Sabin).L’illustration, généralement absente, comprend 2 belles planches gravées en taille-douce et une carte: 1/ Représentation d’un aborigène nu tenant un arc face à la page 88, ici présente. 2/ Représentation du même aborigène tenant une masse face à la page 89, ici présente. 3/ Carte de l’isle de Cayenne, ici absente. Précieux exemplaire, fort bien relié par Lortic en maroquin rouge à la Duseuil, de cette édition originale plus rare encore que celles de Champlain ou de Lescarbot. Church, dans sa bibliographie consacrée à la découverte du continent américain, ne cite que deux exemplaires: British Museum et Lenox Libraries. L’exemplaire provient des bibliothèques du Comte de Toulouse et du roi Louis Philippe avec son cachet sur le feuillet de titre.‎

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