Paris, Hachette education, 1995; in-4, 319 pp., cartonnage de l'éditeur. Très bon état - peinture, sculpture, architecture.
Reference : 202103188
Très bon état - peinture, sculpture, architecture.
Librairie Lire et Chiner
Mme Laetitia Gorska
36 rue Marchands
68000 Colmar
France
03 89 24 16 78
commande par internet, retrait possible au magasin. Les colis sont expédiés dès réception du règlement après entente concernant les frais de port, envoi vers la France mais aussi vers l'étranger nous contacter pour le calcul des frais d'envoi
Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque de cette œuvre d’intelligence de Diderot unissant l’art et la littérature. A Paris, Chez Fr. Buisson, L’An Quatrième de la République (1795). In-8 de (2) ff. faux titre et titre, iv et 415 pages, coin inf. du titre déchiré sans atteinte au texte, pte. déch. en marge des pp. 85 et 321 sans manque. Demi-maroquin rouge à coins verts, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 196 x 120 mm.
Edition originale importante, l’une des plus difficiles à trouver parmi les œuvres de Diderot, dans laquelle il exprime au moyen de la littérature «toute sa doctrine sur l’art au XVIIIe siècle.» Écrit sous forme de journal manuscrit avant d’être ici imprimé, ce texte fut réservé à une douzaine de souscripteurs: Catherine II; le prince de Prusse… Adams, EF1; Tchemerzine, II, 964. «Cet essai de Diderot écrit en 1766 resta inédit jusqu’en 1795. Diderot y expose les principes qui l'ont guidé dans la critique de ses Salons, il y étudie la peinture en suivant le classement habituel: le dessin, le clair-obscur, et surtout la couleur, à la compréhension de laquelle il arrive à travers le concept naturaliste: l'art est imitation de la nature ; celle-ci est imitable pour autant qu'elle est visible, et elle est visible pour autant qu'elle est colorée. Diderot se montre assez peu sensible à la magie du dessin : pour lui, un bon dessin peut toujours s'apprendre, tandis que la couleur est un don de la nature ; c'est elle qui révèle le plus sûrement le caractère d'un peintre et qui lui permet d'entrer en communication directe avec l'imagination du public. Le caractère, l'humeur même de l'artiste influent sur sa manière de colorer : il suffirait de voir comment il mélange ses couleurs sur sa palette, comment il les dépose sur sa toile, pour se faire une idée de la richesse et de l'originalité plus ou moins grandes de son art. L'accord est la loi fondamentale du coloris. Il y a des accords simples, faciles, agréables à voir mais attendus, qui sont le propre des peintres médiocres ; il y a des ‘peintres pusillanimes’, ‘des ronds-de-cuir de la peinture’ qui se restreignent et se répètent. Les peintres de génie se reconnaissent à leur ‘pinceau intrépide’, qui cherche inlassablement et crée les accords les plus nouveaux et les plus difficiles, et joue sur les contrastes les plus audacieux. De telles idées, exprimées dans le style ‘parlé’ de Diderot, extraordinairement vivant et coloré, capable de refléter d'une manière incomparable toute la chaleur d'une discussion animée, donnent toute sa signification à cet essai où s'exprime toute la doctrine sur l’art du XVIIIe siècle.» (Dictionnaire des Œuvres, II, 734). Ce volume réunit les textes de Diderot qui contiennent l’essentiel de ses idées sur l’art, y compris ses Observations sur le Salon de Peinture de 1765, célèbre essai critique par lequel il se fit rénovateur de la critique de salon d’art. Diderot, dans ces écrits, tâche de ramener les artistes à une observation plus sincère de la nature. Il n’envisage pas l’œuvre d’art sous le seul angle des qualités formelles, mais s’attache aussi à la décrire dans ses rapports ambigus, souvent déterminants, avec la société et les institutions politiques. «Métier d’écrivain, métier de peintre, le texte de Diderot va de l’un à l’autre. Il ne lui suffit plus de regarder, de décrire, de penser, de juger, il va expérimenter la peinture par l’écriture dans sa capacité à rendre le visible… Il fait entrer l’écriture dans le tableau, et pas par la petite porte.» - Le Monde. Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque de cette œuvre d’intelligence de Diderot unissant l’art et la littérature.
P., Ducher, sans date (vers 1925), 3 volumes in 8° reliés demi basane aubergine, dos à nerfs ornés ; insolés et petits frottis.
Tome 1 : L'art grec, 64 pages - L'art roman 63 pages - L'art gothique, 64 pages - La Renaissance italienne 64 pages - La Renaissance frnaçaise 64 pages. Tome 2 : Le style Louis XIII, 64 pages - Le style Louis XIV - 64 pages - Le style Louis XV 64 pages - Le style Louis XVI 64 pages - Le style empire, le style directoire 64 pages. Tome 3 : L'art Egyptien, l'art Assyrien, l'art Perse 64 pages - L'art indien, l'art Chinois - 64 pages - L'art Japonais 64 pages - L'art musulman 64 pages. Chaque partie est abondamment illustré de figures dans et hors-texte. PHOTOS SUR DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Très rare exemplaire complet de ce souvenir du grand Tour, en parfait état de conservation. Rome, c. 1820. Les moulages en plâtre sont bordés de papier plié et doré à la main, montés sur un support de papier bleu, tels qu'émis par Giovanni Liberotti. Une feuille en papier portant en italien la liste des 19 œuvres représentées sur les camées, est collée à l'intérieur du couvercle (telle que parue) avec le nom de l'acheteur Mary Salmon écrit en bas, très bon état de conservation. Dimensions de la boite: 304 x 213 mm.
[video width="3840" height="2160" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2025/05/Untitled-design.mp4"][/video] Ces camées en plâtre font partie d’une collection réalisée à Rome vers 1820 par Giovanni Liberotti. Ils reproduisent une sélection d’architectures et d’œuvres d’art célèbres visibles à Rome, Florence, Milan, Paris et dans quelques grandes collections particulières. Placés dans des coffrets en bois facilement transportables et accompagnés de légendes, les ensembles de ce type étaient vendus aux riches voyageurs Européens qui visitaient l'Italie dans le cadre du Grand Tour. Rome était la destination ultime et une visite des trésors contenus dans ses nombreux musées complétait l'éducation d'un jeune homme. La collection de boîtes contenant des moulages en plâtre d’œuvres d’art classiques était un passe-temps à la mode et un précieux "aide-mémoire" des mythologies, des dieux et des événements historiques représentés sur les délicats camées. Les Liberotti Impronte ont été commercialisés par Giovanni Liberotti, graveur de gemmes romain qui se spécialisa dans la confection de ces souvenirs. Ils étaient alors vendus par série, représentant les œuvres des sculpteurs de l'époque comme Canova ou Thorvaldsen, ainsi que de peintres comme Léonard de Vinci. Chaque boîte renfermait les camées de plâtre contrecollés en regard de la liste manuscrite des œuvres. Cet ensemble de dix-neuf empreintes en plâtre d'intailles représentant principalement des sujets classiques a été réalisé à Rome vers 1820. Sur la face interne du couvercle se trouve la liste manuscrite des titres des œuvres représentées: 1 - L’Aria, Thorvaldsen 2 - Laocoon, al Vaticano 3 - L’acqua, Thorvaldsen 4 - Michail Angiolo, da una pittura a Firenze 5 - Il trionfo di Alessandro, Thorvaldsen 6 - Raffaele Sancio de Urbino, al Vaticano 7 - Il Marchese, Canova 8 - Il Cav., Thorvaldsen 9 - Il leone de Canova 10 - La Maddalena, Canova a Parigi si vendita 11 - Altro Leone de Canova 12 - Torquato Tasso al Museo Campidaglio 13 - Il Giove 14 - La Minerva nella Galleria a Firenze 15 - Petrarca al campidoglio 16 - La Mercantessa d’amore a Napoli 17 - La Terra elementa del Cav. Thorvaldsen 18 - La Magdelena di Guido a Milano 19 - Il Fuoco elemento Thorvaldsen. Antonio Canova (1757-1822) et Bertel Thorvaldsen (1770-1844), ces géants de la sculpture néoclassique, ont tous deux travaillé à Rome durant cette période. Le sculpteur danois néo-classique Bertel Thorvaldsen fit l'essentiel de sa carrière à Rome où il était connu comme l'un des meilleurs sculpteurs de son temps. On lui doit notamment le tombeau du pape Pie VII à la basilique Saint-Pierre de Rome et le monument du Lion de Lucerne commémorant le massacre des Gardes suisses aux Tuileries. “Both artists re-interpreted themes from the Classical World and used new techniques in the creation of their works Italian Antonio Canova (1757-1822) and Danish Bertel Thorvaldsen (1770-1844) were rivals and created works of art that inspired their contemporaries and generations of artists that followed. Italy and especially the city of Rome played a central role in both sculptors’ lives and careers: Canova arrived in Rome in 1781 and remained until he died in 1822, while Thorvaldsen settled there in 1797 to spend the next 40 years in the city. Their competition was extremely fruitful as they worked on the same themes and subjects from the Classical World. They not only innovated the style of sculpture but also promoted new techniques. Each one had his own large studio employing numerous colleagues and students that gave him space for experimentation. Their careers were accompanied by technical innovations like the use of preparatory plaster models, which gave them the chance to design statues following only their ideas without being dependent on a commissioner.” (Exhibition “Canova and Thorvaldsen. The birth of modern sculpture”, held 2019/2020 in the Gallerie d’Italia in Milan). L'acquéreur du coffret, Mary Salmon, dont le nom est inscrit au bas de la feuille explicative, a vraisemblablement choisi elle-même les différents moulages. Le boîtier en chêne robuste était nécessaire pour protéger le contenu pendant le voyage de retour en Angleterre. Très rare exemplaire complet de ce souvenir du grand Tour, en parfait état de conservation.
Paris, Étienne Gide, 1801-1803 "3 volumes in-4 de CII, 695; (1) pp., 25 pl. - (2) ff., 692 pp, 37 pl. - (4) ff., 405 pp., 3 pl., veau raciné, roulette dorée en encadrement sur les plats, dos à nerfs ornés de caissons de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et olive, roulette dorée sur les coupes, tranches marbrées (reliures de l'époque)."
"Nouvelle édition française, revue et illustrée, du texte fondateur de l'histoire de l'art. Elle réunit 164 gravures en tailles-douces : 3 frontispices - dont le portrait de Winckelmann gravé d'après le tableau de Mengs -, 65 planches hors-texte et 96 vignettes d'en tête et culs-de-lampe. Le texte de la Geschichte der Kunst des Alterthums traduit par Michel Huber et révisé ici par Hendrick Jansen, est précédé de trois préfaces - celle de Huber, celle de l'édition italienne de 1779, et celle de Carlo Fea pour l'édition romaine de 1783 -, ainsi que des Mémoires sur la vie et les ouvrages de Winkelmann par Huber, et de son Éloge par Heyne. L'Histoire de l'art chez les Anciens présente les recherches les plus abouties de Winckelmann. Le savant allemand y étudie les débuts, les progrès, la plénitude et la décadence de l'art, avec un développement - après l'évocation des œuvres des Égyptiens, Phéniciens, Perses, et Étrusques -, sur les différents styles de l'art grec. À partir de l'exemple de la Grèce, Winckelmann souligne, au-delà de l'influence du climat, le rôle fondamental d'un régime de liberté comme condition à l'épanouissement des arts. ""À l'égard de la constitution et du gouvernement de la Grèce, la liberté forme une des principales causes de la prééminence des Grecs dans l'art"" (I, p. 323). Dépassant les simples questionnements archéologiques, Winckelmann invente l'histoire de l'art : ""faire entrer l'art grec dans l'histoire, c'était reconnaître une vérité toute simple, à laquelle personne n'avait pensé avant lui: que l'art grec était mort, et que sa seule résurrection possible ne passait pas par l'imitation […], mais par l'écriture de l'histoire"" (E. Pommier). Dès 1765, Winckelmann commença à travailler à une nouvelle édition de son maître livre, mais son assassinat à Trieste en 1768 ne lui permit pas de mener à bien ce projet. Cette édition comprend en outre, à la suite de l'Histoire de l'art : dans le deuxième volume, les Observations sur l'architecture des Anciens de Winckelmann, les Observations sur le Temple de Girgenti, en Sicile, et dans le troisième volume, la Lettre du Père Paolo, sur l'origine et l'antiquité de l'architecture ; De la peinture chez les Anciens, pour servir de suite à l'histoire de l'art par MM. B. Rode et A. Riem ; De la toreutique des Anciens, ainsi que les Observations sur quelques passages de l'Histoire de l'art par Hayne ; et enfin les Observations de Lessing sur l'Histoire de l'art. Le dernier tome se complète de l'Explication des planches, vignettes et fleurons (pp. 235- 341) et d'une table détaillée. Très bel exemplaire en veau orné de l'époque. Vinet, Bibliographie méthodique et raisonnée des Beaux-Arts, 1255. - Édouard Pommier, Winckelmann, inventeur de l'histoire de l'art, pp. 188-198. - PMM, n° 210 (pour l'originale allemande de 1764)."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
P., Laurens, 1938, grand in 8° broché, 256 pages ; couverture illustrée ; petits défauts au dos.
Importante iconographie. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69