Monaco, Editions du rocher , 1993; in-8, 732 pp., br.
Reference : 201906810
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G. Charpentier & Cie | Paris 1885 | 11.5 x 18.3 cm | Relié
Edition originale sur papier courant. Reliure à la bradel en demi percaline violette, dos lisse largement passé et orné d'un motif floral doré, initiales et double filet dorés en queue, plats de papier peigné, coins inférieurs émoussés, reliure de l'époque. Quelques petites rousseurs affectant principalement les feuillets en leurs marges. Précieux envoi autographe signé d'Emile Zola à l'un des plus grandes inspirations de Germinal : "A Yves Guyot son dévoué confrère. Emile Zola." Guyot est l'auteur d'un roman sur le tragique sort « peuple des houillières » du Nord, où se déroule un accident et une grève de miniers. Cet ouvrage, ainsi que ses théories économiques et sa série de reportages sur la grève minière dAnzin influencèrent fortement Zola dans l'écriture de ce chef-d'oeuvre. Il prêta même son concours aux recherches de Zola, en lui fournissant de la documentation et le présentant au député socialiste du Nord Alfred Giard, avec qui Zola visita les corons. * Rédacteur en chef duBien Public où paraît L'Assommoir en feuilletons, Guyot donna à Zola l'idée du contexte minier pour ce roman : "La révélation lui fut faite en plusieurs étapes, dans un mouvement où léconomiste libéral Yves Guyot joua un rôle majeur. [...] collègue et ami personnel, [il] avait rendu compte de la grève dAnzin dans le journalLe Voltaire, auquel Zola collaborait.Celui-ci en fit même le thème dun roman, qui devint comme un essai dapprentissage indirect pour Zola : ce futlEnfer social(1883). Au-delà de la concordance des dates, létude de linfluence de Guyot sur Zola paraît digne dêtre explorée pour une autre raison, à savoir leur proximité et leur amitié, qui est de lordre du prouvé. Les relations entre les deux hommes remontent à loin. Zola avait collaboré auRappel, en 1869, où travaillait aussi Guyot. Il fut encore aussi le critique dramatique du journalLe Bien Public, à partir de 1876, auquel Guyot participait activement. [...] Zola et Guyot maintinrent une correspondance amicale de 1876 à 1884, date de lécriture deGerminal. Dans cette correspondance, lenvoi des nouveaux ouvrages publiés par lun et par lautre tint une grande place, ce qui solidifie encore les rapprochements que lon peut opérer entre leurs écrits. [...] En 1883, année durant laquelle Guyot publia son roman ouvrier sur les mines, Zola comprit quil y avait là une matière intéressante pour son deuxième roman ouvrier et il modifia ses plans en conséquences. [...] il utilisa lexpérience passée du roman de Guyot pour corriger ce qui lui semblait maladroit et reprendre ce qui fonctionnait.[...] Zola fit aussi, comme Guyot, de son roman un récit marqué par les tonalités sombres, dans le récit par les drames, mais surtout par les évocations de couleur [...] On remarque, à la lecture des premiers documents préparatoires, que Zola avait dabord pensé suivre le séquençage du roman de Guyot, en faisant intervenir laccident dans la mine dès le début." (Benoît Malbranque, "Les inspirations libérales dÉmile Zola dans Germinal", Institut Coppet). Leur correspondance montre que Zola eut des entretiens avec Guyot pendant l'écriture du roman, et utilisera ses écrits dans le dossier préparatoire deGerminal ("Notes Guyot", BNF, MSS, n.a.f. 10308, fos 195-201). Zola pourra également compter sur le soutien indéfectible de Guyot pendant l'affaire Dreyfus : "Dès lors, sengage un combat long et intense pour la vérité, contre lerreur judiciaire et linjustice faite à un innocent, quYves Guyot a mené avec son courage habituel. [...] Il reproduit la lettre célèbre de son ami Émile Zola, il réédite en brochure ses articles sur ce thème, puis publie, in extenso, les comptes rendus sténographiés des débats du procès Zola." (Benoît Malbranque, "Yves Guyot et laffaire Dreyfus", Contrepoints, 8 mai 2024). Exceptionnelle marque de reconnaissance du chef des naturalistes à l'un des acteurs clés de l'élaboration de son plus célèbre roman. - Photographies et détails sur www.Edition-
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Durand & Labalte | Chartres 15 Germinal An III (1794) | 13 x 20.50 cm | broché
Edition originale de ce discours prononcé par Charles Pichegru à l'assemblée de la Convention Nationale. Rare et agréable exemplaire présenté dans son brochage d'origine. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Charpentier | Paris 1885 | 11.50 x 18.50 cm | relié
Édition originale, un des 150 exemplaires numérotés sur hollande, seuls grands papiers après 10 japon. Reliure à la bradel en demi maroquin rouge à coins, dos lisse, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, reliure début XXe signée Alfred Farez. Provenance : Fondation Napoléon, Bibliothèque de Martial Lapeyre avec son timbre à sec sur la couverture et l'étiquette de sa bibliothèque au dos de la première garde blanche. Notre exemplaire est enrichi d'une lettre autographe signée de deux pages d'Émile Zola à Octave Mirbeau, datée du 15 mars 1885, en réaction à l'article que ce dernier fit paraître dans La France le 11 mars 1885 : « Je lis seulement aujourd'hui votre article sur Germinal et j'ai à vous remercier bien vivement des choses aimables qui s'y trouvent. » L'article de Mirbeau, bien que favorable à l'ouvrage, n'est pas dithyrambique : « L'écriture de Zola n'est pas toujours parfaite ; elle a des incorrections qui irritent, des recherches qui fatiguent, et pourtant c'est un maître écrivain. Écrivain du moment, qui passera malheureusement, car nos fils n'en comprendront pas la langue, et ne verront plus l'intérêt de ses livres, tout d'actualité, et par conséquent fugitif ». Si Mirbeau salue le choix du sujet du roman (« Zola a merveilleusement indiqué, et par des réalités impitoyables, ce qu'il y a d'insalubre et, pour ainsi dire, de fatal dans les disproportions des destinées humaines. D'un côté, la révolte que la misère et la besogne maudite arment, et qui finit par les boucheries sanglantes et les tueries effrayantes ; d'un autre côté, l'indifférence bourgeoise et son incapacité à déplacer le mécanisme de la vie sociale, si injustement doux aux uns, si injustement cruel aux autres. ») Il déplore la vulgarité de l'ouvrage, selon lui emblématique du mouvement naturaliste : « Je n'ai point de répugnance pour le mot cru. Je prétends au contraire qu'il faut savoir ne pas reculer devant lui, quand il est nécessaire à l'effet. [...] M. Zola l'étale avec une sorte de complaisance agaçante ; il y revient avec persistance, comme s'il éprouvait une joie d'enfant à défier le « bégueulisme » bourgeois, à envoyer des pieds de nez à ses pudeurs qui s'effarouchent. Le mot cru finit par emplir le livre ; on ne voit que lui, on ne sent plus que son odeur. Il gâte le plaisir et fige l'admiration ; pourquoi Zola, qui est un maître et un grand esprit ne laisse-t-il pas ces procédés démodés à l'insatiable naturalisme des Trublots, qui barbotent toute leur vie dans la crotte ? Le naturalisme n'a, jusqu'ici produit que M. Paul Alexis et M. Henry Céard - de quoi, j'imagine, il n'y a point lieu de se vanter. » L'article prend progressivement la tournure d'un pamphlet condamnant vivement le courant naturaliste : « Ce qu'on appelle naturalisme est une école singulière, où l'on apprend à ne voir des choses que le détail inutile. [...] Je sais que ce mot de naturalisme a beaucoup servi la fortune de Zola, car, en France, il est nécessaire que le succès, pour être accepté, se colle une étiquette sur le ventre, même une étiquette fausse, et on serait tenté de lui pardonner à cause de cela. Mais aujourd'hui cette fortune est acquise, le succès est éclatant. Zola ne devrait-il pas abandonner cette direction du naturalisme, laquelle ne dirige rien d'ailleurs, et laisse à sa réputation je ne sais quoi d'amoindrissant qui irrite ? Cet admirable écrivain, qui sait donner de la vie au plus petit et au plus fugitif de ses rêves, est un poète aux larges coups d'aile, qui l'emportent malgré lui vers les pures et splendides régions de l'art. Par quelle déraison veut-il faire croire à la foule qu'il a coupé ses ailes, et qu'il rampe tristement sur ses moignons dans la boue du chemin ? » La réponse de Zola, bien que polie et circonstanciée est cinglante : « Mais pourquoi dites-vous que je conduis le naturalisme ? Je ne conduis rien du tout. Voici bientôt quatre ans
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Imprimerie Nationale A Paris, de lImprimerie Nationale 1803, An XI. In-8 Cartonnage dattente de lépoque. Pagination de 337 à 824. Pages non-coupées. Contenant les séances depuis et compris le 16 germinal an XI, jusques et compris le 29 du même mois. Tableau dépliant en fin d'ouvrage. Deuxième partie complète. Bon état.
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La Guilde du Livre La Guilde du Livre 1954, In-8 relié toile éditeur marron , 387 pages. Exemplaire numéroté. Parfait état.
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