‎[LITTERATURE] - MAURIER (Daphné du ) - ‎
‎Le général du roi. ‎

‎Compte rendu des Constitutions des Jésuites par Ripert de Monclar, Procureur général du Roi au Parlement de Provence, les 28 mai, 3 et 4 juin 1762, en exécution de lArrêt de la Cour du 15 mars précédent.‎

‎ S.l., s.n., 1763 ; in-12. 546pp. Veau brun marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge. Trous de vers au dos et à la charnière du plat sup. Coiffe inférieure légèrement frottée. Intérieur très frais. ‎

‎La doctrine des Jésuites avait été attaquée dés le début du XVIIIe siècle. A l'occasion d'un procès en 1760 "les jésuites ne sont plus simplement accusés, derrière leur faux zèle supposé pour la religion, de nourrir en réalité des ambitions politiques auprès des princes et daspirer à la monarchie pour leur propre compte. Ce sont leurs propres règles religieuses qui sont désormais considérées comme de véritables constitutions étatiques..." contraires aux lois du royaume. En juillet 1761 "Joly de Fleury, avocat du roi, publie le premier Compte-rendu des constitutions des jésuites. Son but est clairement de réformer un institut dont lexistence même est selon lui illégale". La même année Louis Adrien Le Paige publie son Histoire de la naissance et des progrès de la Compagnie de Jésus où il développe sa critique politique des constitutions. "Cest Ripert de Montclar, procureur général du Roi au Parlement de Provence, qui développe le plus longuement la théorie de la Nation jésuitique : « Il nest pas dÉtat mieux constitué que la Nation jésuitique. » La Société ne se contente pas de former un « État séparé dont les intérêts sont contraires à lintérêt général », en profondeur, « elle lutte dans un État contre lÉtat même». Ses opinions erronées sur le parricide, le tyrannicide, lhomicide et le droit de déposer les rois ne découlent pas dun zèle mal entendu pour les papes, pour les peuples, pour la religion ou pour lhumanité en général, « cest lintérêt national de la Société qui exige quelle ait les moyens pour attaquer et se défendre». Voilà lessence de ce que Ripert de Montclar nomme le « jésuitisme », première occurrence du néologisme". Ripert de Montclar formule un topos promis à une immense postérité au XIXe siècle, celui « des forces invisibles de lEmpire jésuitique ». (Catherine MAIRE, Des comptes-rendus des constitutions jésuites à la Constitution civile du clergé. In : Les antijésuites. Discours, figures et lieux de lantijésuitisme à lépoque moderne. Presses Universitaires de Rennes, 2010, pp. 401-427). ‎

‎PLAIDOYER DE MONSIEUR LE PROCUREUR GENERAL DU ROI AU PARLEMENT DE TOULOUSE, DANS LES AUDIENCES DES 8, 11 & 17 FEVRIER 1763, SUR L'APPEL COMME D'ABUS PAR LUI RELEVE DE L'INSTITUT & CONSTITUTIONS DES SOI-DISANS JESUITES.‎

‎A TOULOUSE. DE L'IMPRIMERIE DE LA VEUVE DE ME BERNARD PIJON, AVOCAT, SEUL IMPRIMEUR DU ROI & DE LA COUR, CHEZ LA VEUVE LECAMUS. 1763. IN-12 (10,5 X 17 X 4 CENTIMETRES ENVIRON) DE 199 PAGES, RELIURE D'EPOQUE PLEIN VEAU MARBRE, DOS LISSE ORNE DE CAISSONS A FLEURONS DORES, TITRE DORE SUR ETIQUETTE MAROQUIN VERT, TRANCHES MARBREES BLEUES. RELIE AVEC : - COMPTE RENDU DES CONSTITUTIONS DE LA SOCIETE DITE DES JESUITES, PAR MONSIEUR LE PROCUREUR GENERAL DU ROI, EXTRAIT DES REGISTRES DU PARLEMENT, DES 30 AVRIL, 4 & 26 MAI 1762. A TOULOUSE. DE L'IMPRIMERIE DE N. DE CARANOVE. SANS DATE. (2- + 150 PAGES). - JOURNAL DES ARRETS ET ARRETES DU PARLEMENT DE TOULOUSE, CONCERNANT L'AFFAIRE DES SOI-DISANS JESUITES DEPUIS LE 5 JUIN 1762. (66 PAGES). - ARREST DE LA COUR DE PARLEMENT, DU 19 JUIN 1762. A TOULOUSE. DE L'IMPRIMERIE DE LA VEUVE DE ME BERNARD PIJON, AVOCAT, SEUL IMPRIMEUR DU ROI & DE LA COUR, CHEZ LA VEUVE LECAMUS. SANS DATE. (10 PAGES). - ARREST. EXTRAIT DES REGISTRES DE PARLEMENT DU 5 JUIN 1762. A TOULOUSE. DE L'IMPRIMERIE DE N. DE CARANOVE. (31 PAGES). - ARREST DE LA COUR DE PARLEMENT, DU 16 JUIN 1762, EXTRAIT DES REGISTRES DU PARLEMENT. A TOULOUSE. DE L'IMPRIMERIE DE LA VEUVE DE ME BERNARD PIJON, AVOCAT, SEUL IMPRIMEUR DU ROI & DE LA COUR, CHEZ LA VEUVE LECAMUS. SANS DATE. (11 PAGES). QUELQUES DEFAUTS EXTERIEURS, SINON BON EXEMPLAIRE. ‎

‎[ Recueil de 6 titres relatifs aux troubles de Genève sur la période 1734-1738 : ] 1 : Mémoire instructif adressé par la Bourgeoisie de Genève au Très-Illustre et Très-Excellent Seigneur Monsieur le Comte de Lautrec, Lieutenant Général du Roi en la Province de Guienne, Maréchal de ses Camps & Armées, Inspecteur Général de son Infanterie, & Plenipotentiaire à Genève de la part de Sa Majesté Très-Chrestienne. Aux très-honorez, très-nobles et prudens Seigneurs de la Ville de Zurich, Jean Hoffmaistre, bourgmaistre, et Jean-Gaspard Escher, Stathalter ; et aux très-honorez, très-nobles et prudens Seigneurs de la Ville de Berne, Isaac Steiguer, ancien Advoïer, et Louis De Wattenville, ancien Banderet, et Haut Commandant du Païs de Vaud [ Suivi de : ] 2 : Représentation des Citoyens et Bourgeois : Additions aux dites Représentations et le Tombeau de l'Edit de l'an 1570 [ Suivi de : ] 3 : Additions aux Représentations des Citoyens & Bourgeois de Genève, en datte du 4me Mars 1734 [ Suivi de : ] 4 : Tombeau de l'Edit de l'An 1570 [ Suivi de : ] 5 : Mémoire Justificatif pour Michel Léger Pasteur de l'Eglise de Genève [Avec : Verbal et information ballivale de Lausanne, Contenant les Déclarations de Gamaliel Gaudard, & de Monsieur le Lieutenant de Montet dit Taverney de la Paroisse de Corsier, Au Sujet d'une Déclaration que ledit Gaudard a faite à Genève le 6me Décembre 1734 [ Suivi de : ] 6 : Déclaration de Gamaliel Gaudar‎

‎1 vol. petit in-4 reliure pleine veau marbré brun, dos muet à 4 nerfs richement orné : 1 : Mémoire instructif adressé par la Bourgeoisie de Genève au Très-Illustre et Très-Excellent Seigneur Monsieur le Comte de Lautrec, Lieutenant Général du Roi en la Province de Guienne, Maréchal de ses Camps & Armées, Inspecteur Général de son Infanterie, & Plenipotentiaire à Genève de la part de Sa Majesté Très-Chrestienne. Aux très-honorez, très-nobles et prudens Seigneurs de la Ville de Zurich, Jean Hoffmaistre, bourgmaistre, et Jean-Gaspard Escher, Stathalter ; et aux très-honorez, très-nobles et prudens Seigneurs de la Ville de Berne, Isaac Steiguer, ancien Advoïer, et Louis De Wattenville, ancien Banderet, et Haut Commandant du Païs de Vaud, s.n., s.d. [ circa 1737 ], 144 pp. et 1 f. n. ch. (errata) [ Suivi de : ] 2 : Représentation des Citoyens et Bourgeois : Additions aux dites Représentations et le Tombeau de l'Edit de l'an 1570, s.d. [ circa 1734 ], 1 f., 26 pp. [ Suivi de : ] 3 : Additions aux Représentations des Citoyens & Bourgeois de Genève, en datte du 4me Mars 1734, s.d. [ circa 1734 ], 14 pp. [ Suivi de : ] 4 : Tombeau de l'Edit de l'An 1570, s.d., 18 pp. [ Suivi de : ] 5 : Mémoire Justificatif pour Michel Léger Pasteur de l'Eglise de Genève [Avec ] : Verbal et information ballivale de Lausanne, Contenant les Déclarations de Gamaliel Gaudard, & de Monsieur le Lieutenant de Montet dit Taverney de la Paroisse de Corsier, Au Sujet d'une Déclaration que ledit Gaudard a faite à Genève le 6me Décembre 1734 [Avec : ] Second Verbal, s.d. [circa 1736 ], 65 pp. [ Suivi de : ] 6 : Déclaration de Gamaliel Gaudar, s.d. [circa 1735 ], 33 pp.‎

‎Beau recueil de 6 titres relatifs aux troubles de Genève sur la période 1734-1737, dont le premier ouvrage, "très important" selon Rivoire. Ce premier titre est "la traduction d'une version allemande publiée à Zurich. L'original en français serait, suivant Haller, rédigé par Fabrice Mallet. "Ouvrage très important donnant le récit détaillé des troubles depuis 1734, suivi de nombreuses pièces justificatives, notamment un résumé des Conseils Généraux depuis 1364" (Rivoire, Bibliographie historique de Genève au XVIIIe siècle, 395). Dans le second titre, rédigé par le Pasteur Léger, "les citoyens et bourgeois demandent que l'on consulte le Conseil Général sur les nouveaux impôts et sur l'augmentation des fortifications" (Rivoire 313). Dans le troisième titre, ils demandent que "l'entreprise des fortifications et les impôts établis à cette occasion leur soient communiqués dans un Conseil Général convoqué exprès, et cela, pour le maintien de leur liberté, de même que pour l'affermissement et l'avancement du bien public" (Rivoire, 314). Dans le quatrième titre, l'auteur, le Docteur Aimé Le Fort, défend "les droits du Conseil Général et prouve l'invalidité de l'édit de 1570, qui ôte à ce Conseil le vote des impôts" (Rivoire, 315). Dans le cinquième mémoire, "Michel Léger répond à ce que Jean Trembley, son oncle, a répandu contre lui dans son Mémoire et ailleurs ; il se justifie notamment de l'accusation d'avoir suborné le tambour Gamaliel Gaudard, pour lui faire déclarer que l'on allait envoyer des troupes du Pays de Vaud à Genève. Suivi des verbaux et informations ballivales de Lausanne contre ledit Gaudard, et autres pièces justificatives , avec pagination spéciale". Ce mémoire fut "imprimé à Lyon par les soins de Duvillard, qui en envoya 300 exemplaires à Genève, lesquels on fit saisir chez Bardin et Duvillard ; Duvillard fut envoyé en prison pour trois jours. Le 4 avril, le Conseil en ordonne la suppression" (Rivoire, 360). Le dernier mémoire rassemble des pièces justificatives en lien avec le titre précédent (Rivoire, 361). Bon exemplaire (les plats ont parfaitement refaits au XXe siècle, très petits frott. en coupes, dos muet, très bon état par ailleurs)‎

‎Remarques sur un écrit intitulé : Compte-rendu des Constitutions des Jésuites, Par M. Louis-René de CARADEUC de La CHALOTAIS, Procureur Général du Roi au Parlement de Bretagne - Arret de la Cour du 27 avril 1762),‎

‎ 1762 S.L., S.D. - 1762 - In-8 - edition Originale sous couverture d'attente - Broché -175 pages - Très propre - Envoi rapide et soigné - Réf. 46352‎

‎Edition originale de cette réplique aux deux comptes-rendus hostiles dressés par La Chalotais sur la Compagnie de Jésus en 1761 et en 1762. Elle fut commandée au Père Griffet (1698-1771) par ses supérieurs, et forme l'une des meilleures défenses de l'institut menacé. Avec les autres écrits composés à cette époque avec les PP. de Menoux, Berthier et de La Tour, elle donna au Parlement de Paris l'occasion d'exercer sur lui sa vindicte : le religieux fut banni du royaume, et dut s'exiler à Bruxelles, où il finit ses jours.Ce compte-rendu jugea comme "comme attentatoire à l'ordre public..........." et condamné à être "lacéré et brûlé au pied du Grand Escalier du Palais par l'exécuteur de la Haute Justice" ( Arret de la Cour du 27 avril 1762), - Livraison a domicile (La Poste) ou sur simple demande en Mondial Relay.- ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le surcoût du au nopmbre de livres achetés ou du poids de ceux-ci. - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148 ‎

‎Mémoire pour Guillaume Lafon, Commis au Bureau du Contrôle Général des Manufactures établi à Bayonne, intimé sur l'appel interjeté par les ci-après nommés, d'une Sentence rendue par le Lieutenant-Criminel de Bayonne, le 5 juin 1772, & incidemment Appelant de ladite sentence. Contre Jean-Martin Dolhabarats Detchebiague ; Louis Nunnes ; Abraham Levi & Pierre Marsan, appelans de ladite sentence, et M. le Procureur Général du Roi en la Cour.‎

‎Mémoire pour Guillaume Lafon, Commis au Bureau du Contrôle Général des Manufactures établi à Bayonne, intimé sur l'appel interjeté par les ci-après nommés, d'une Sentence rendue par le Lieutenant-Criminel de Bayonne, le 5 juin 1772, & incidemment Appelant de ladite sentence. Contre Jean-Martin Dolhabarats Detchebiague ; Louis Nunnes ; Abraham Levi & Pierre Marsan, appelans de ladite sentence, et M. le Procureur Général du Roi en la Cour, 1 vol. in-4 br., sans couv., s.d. (1772), 32 pp.‎

‎Intéressant mémoire en défense sur une affaire d'usure, mettant en cause le fils d'un Maître Orfêvre de la ville de Bayonne. Etat moyen (grignotage en marge sans aucune atteinte au texte).‎