Paris, Génies et réalités, hachette, 1978; in-8, 238 pp., cartonnage de l'éditeur. Avec jaquette.
Reference : 201612932
Avec jaquette.
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Et Arouet devint Voltaire VOLTAIRE (François-Marie Arouet de).
Reference : 9050
(1719)
A Paris, chez Pierre Ribou, Pierre Huet, Jean Mazuel, Antoine-Urbain Coustelier, 1719. In-8 de (8)-131 pp., vélin souple (reliure de l'époque).
Édition originale rare du premier livre imprimé de Voltaire.Après une tragédie de collège Amulius et Numitor, dont seuls quelques fragments sont conservés, Voltaire avait commencé dès l'âge de dix-huit ans la tragédie d'Oedipe. Acceptée en janvier 1717 (Voltaire a alors 24 ans), la pièce ne fut jouée qu'après un séjour à la Bastille, suivi de son exil à Chatenay, les comédiens ayant longtemps manifesté de la répugnance à jouer une pièce déjà traitée par Corneille. Représenté le 18 novembre 1718, Oedipe eut un tel succès qu'il eut, fait rare pour l'époque, quarante-cinq représentations consécutives et se maintint longtemps au répertoire. La pièce est suivie de six Lettres écrites par l'auteur, qui contiennent la critique de l'Oedipe de Sophocle, de celui de Corneille et du sien.Ex-libris manuscrits sur la garde supérieure : Mahée, Bonvigny 1884 ; Arthur Mayer estime et reconnaissance 1902.Vélin fripé et légèrement noirci mais bon exemplaire.Bengesco, 2 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la BN, 1260.
A Berlin, , 1784. In-12 de 108 pp., portrait, cartonnage muet (reliure de l'époque).
Tirage à la date de l'originale non décrit par Bengesco des mémoires de Voltaire sur la Cour de Prusse orné du profil de Frédéric II gravé par Ciasp en frontispice - qui reproduit l'édition en 106 pages publiée la même année avec les deux notes de Saint-Lambert sur Mme de Boufflers (p.59). Composés en 1759, et à plusieurs reprises, ainsi qu'on le voit par les dates, Voltaire brûla le manuscrit originel après avoir demandé deux copies à son secrétaire Wagnière dont une fut envoyée à Catherine II et la seconde dérobée par La Harpe à Ferney. En 1783, la copie volée fut restituée sans avoir été publiée conformément aux voeux de Voltaire mort en 1778 de ne pas la voir imprimée avant la mort du roi de Prusse (survenue en 1786) ; La Harpe qui avait établi sa propre copie, la donna néanmoins à l'impression en 1784 et plusieurs éditions furent publiées cette année-là. Étiquette sur le premier contreplat du "Cabinet de lecture de G. Dufour et Co., Libraires sur le Rokin, n°139 à Amsterdam", cabinet de livres français et anglais fondé sous le règne (1806-1810) de Louis Bonaparte, roi de Hollande. Petites rousseurs. Ne figure pas au catalogue de la BNF. L'Oeuvre de Voltaire à la BN, 4382 (pour l'édition originale).
In-12 de [4]-110-[2]; 184 (mal chiffrées); [4]-66; 20; 21; 24 pages, demi-basane beige du temps, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre bordeaux, tranches rouges.
Singulier recueil de pièces peu communes, notament la sarcellade. Les "Mémoires d'un frivolite" sont de Toussaint-Gaspard Taconet " acteur et auteur dramatique trivial, mais gai et amusant" Gay-Lemonnyer, III, 148; Barbier, III, 188; "La disgrâces des amans" est du Chevalier Mailly, bien que Paul Lacroix, dans le catalogue Pixerécourt, l'attribue au fameux chevalier de Méré, Barbier, I, 1053; la "Critique sur les préjugés démasqués" est une sarcellade (genre littéraire en patois de Sarcelles inventée par Nicolas Jouin) harangue adressée à l'encontre de l'archevêque de Paris De Vintimille, qui suspendit de se fonction le curé de Sarcelles Du Ruel pour avoir refusé d'accepter la constitution Unigenitius. De toute rareté. (Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, janvier 1859, longue notice du libraire Techener); la "Relation de la maladie [...] du jésuite Bertier" est de Voltaire (sans p. de titre) Bengesco, II, 1641 pour l'édition originale de 1759; le " Testament de monsieur de Voltaire [...]" (sans p. de titre) et la "Relation de la maladie [...] par moi, Jospeh Dubois." (manque les derniers ff.) sont de Nicolas Joseph Selis.
A Genève [Rouen], chez Jean Mokpap [Abraham Viret], 1723. In-8 de VIII-231 pages, plein veau marron, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, tranches rouges.
Édition originale. C'est là la première version de La Henriade, que Voltaire pensait pouvoir vendre en France, il avait préalablement fait un marché avec un librairie de La Haye, Le Viers et il écrivit à Thierot: "j'ai stipulé expressément que je me réservais le droit de faire imprimer mon poème partout où je voudrais. Je suis convenu avec lui que, supposé que l'ouvrage pût se débiter en France, je ferais mettre à la tête le nom du libraire de Paris qui le vendrait, avec le nom du libraire de La Haye." Le libraire fit insérer dans la "Gazette de Hollande" un projet de souscription. Voltaire, s'étant vu refuser la permission d'imprimer la Henriade en France, rompit son traité avec Le Viers, rendit l'argent aux souscripteurs et se décida à faire imprimer secrètement son poème à Rouen. Restauration aux mors, au bas du dos et aux coins. Papier parfois bruni, quelques rousseurs. Bengesco, I, 360, p.99.
Kehl, De l'Imprimerie de la Société littéraire-typographique, 1784-1789. 70 volumes in-8, demi-veau vert, dos lisses très ornés de fleurons, palmes et palettes, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Exemplaire sur grand papier vélin fin.Belle illustration comprenant un titre-frontispice avec le buste de Voltaire par Moreau, une dédicace avec le portrait de Frédéric-Guillaume par Moreau, gravée par Dambrun, 93 jolies figures gravées par Baquoy, Dambrun, Delaunay, Duclos, Halbou, Lemire, Lingée, Masquelier, Patas, Tardieu… d'après les dessins de Moreau le jeune, 15 portraits, dont deux additionnels, « Cette suite est un des chefs-d'oeuvre de Moreau et se soutient sans une défaillance d'un bout à l'autre pendant près d'une centaine de compositions ».Célèbre édition connue sous le nom de « Voltaire de Kehl », donnée par Beaumarchais qui fonda à Kehl une imprimerie destinée à mener à bien ce grand ouvrage. Beaumarchaisl racheta à Panckoucke les manuscrits et autres écrits déjà rassemblés, puis le matériel typographique à la veuve de John Baskerville, un des plus célèbres typographes anglais du XVIIIe siècle, avant d'installer son atelier dans le fort de Kehl sur les terres du Margrave de Bade, ce qui lui permettait d'échapper à la censure Royale. Pour financer cette oeuvre monumentale, une souscription fût lancée et l'impression pût débuter en juin 1781. Les 30 premiers volumes de l'édition in-8 et les 37 de l'édition in-12 furent livrés aux souscripteurs à la toute fin de 1784, ainsi que la totalité de l'édition illustrée par Moreau le Jeune, qui n'avait pas été initialement prévue. Les livraisons se succédèrent jusqu'en 1787 et Condorcet y ajouta sa « Vie de Voltaire » en 1789. Il semble que le projet, s'il fût un succès d'édition, finît par coûter plus à Beaumarchais qu'il ne lui rapporta.Bel exemplaire dans une reliure attribuable à Jean-Claude Bozérian ; quelques rousseurs.Cohen-De Ricci, 1042 ; Bengesco, 2138, 2173.