Paris, Le grand livre du mois , 1998; in-8, 144 pp., cartonnage de l'éditeur.
Reference : 201505721
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Paris Grasset 1924. In-8°. XV, 239 p. Broché.
1/250 ex. num. sur Vélin pur fil. - En 1923, Bernard Grasset lance Le Diable au corps de façon spectaculaire, sur le thème : « le premier livre d’un romancier de 17 ans ». Devant une telle publicité, qu’elle juge de mauvais goût, la critique est surprise, voire moqueuse et hostile. Mais, après la publication, Radiguet reçoit de chaleureuses félicitations d’écrivains tels que Max Jacob, René Benjamin, Henri Massis et Paul Valéry. Le Bal du comte d’Orgel fut publié en 1924 par Bernard Grasset, à titre posthume. Radiguet meurt en 1923 de la fièvre typhoïde à 20 ans seulement. La préface est écrite par Jean Cocteau, que Radiguet rencontra en 1918 et qui devint une sorte de mentore et un ami. - Quelques rares rousseurs. Non rogné.
Paris, Bernard Grasset, 1924. In-12 de 244 pp., broché sous couverture vert d’eau imprimée spécialement, dos de la couverture passé, exemplaire non coupé. 187 x 119 mm. TRES RARE VERITABLE EDITION ORIGINALE DITE « DES BONNES FEUILLES », DU SECOND ET DERNIER ROMAN DU JEUNE RADIGUET. Tirage unique dit des « bonnes feuilles » limité à 20 exemplaires pour les amis de Radiguet, donnant le premier état du roman avant les modifications et suppressions apportées par la suite par les correcteurs (Cocteau, P. de Lacretelle, R. Behaine, J. Kessel, Grasset). La couverture porte cette mention : Epreuve du roman de Raymond Radiguet Le Bal du comte d’Orgel. En l’état exact laissé par l’auteur et avant toutes corrections même typographiques. À chaque page on peut constater que le texte est très différent de celui publié et qu’il y eut de très nombreuses et importantes modifications. Il a été tiré de ces bonnes feuilles vingt exemplaires numérotés. Notre exemplaire porte le numéro 9. Raymond Radiguet avait remis à Grasset les épreuves de son second roman en octobre 1923. Jugeant le texte abouti, l’éditeur en tira immédiatement des épreuves avant la fin du mois d’octobre. Radiguet mourut brutalement le 12 décembre sans avoir pu les corriger. En hommage au romancier disparu, Grasset en fit cependant tirer 20 exemplaires, avant l’édition définitive, dont le texte sera fortement modifié. « Ce second et dernier livre du jeune Raymond Radiguet (1903-1923), paru un an après sa mort, marque une étape dans la manière de cet écrivain si prodigieusement précoce. Tandis que dans ‘le Diable au corps’ il avait traité le thème d’un adolescent engagé dans un trop grand amour, avec d’évidentes intentions antiromantiques et anti-rhétoriques, se fiant seulement aux maigres enchantements d’une minutieuse et précise ‘relation’, il tente ici le roman de pure analyse : un roman, où seule la psychologie est romanesque, tout effort d’imagination tendant à suggérer, non des événements extérieurs, mais des sentiments. Comme tel, le roman, ou plutôt le conte, est dépourvu de toute intrigue. François, jeune homme tranquille et raffiné, qui vit seul avec sa mère et se trouve suffisamment riche pour n’être pas obligé d’exercer une profession, fait par hasard, un soir, la connaissance au théâtre du comte Anne d’Orgel, type pittoresque d’aristocrate pour qui la vie consiste à observer scrupuleusement et sagement une série de devoirs mondains. L’excellent vieillard l’introduit dans son milieu et dans sa famille. François y fait la connaissance de la jeune femme de son nouvel ami. Quelques regards suffisent pour faire naître l’amour entre eux. Cet amour est cependant combattu par le sens du devoir et par la loyauté de ces deux âmes. Au cours d’un bal, les deux protagonistes acquièrent la certitude intime et profonde que leur passion, pour dominée qu’elle soit par la fatalité, n’en sera pas moins toujours sacrifiée au devoir. En effet, rien ne se passe et le drame reste purement intérieur : ce qui nous vaut de minutieuses analyses psychologiques. Radiguet a offert, avec ce petit livre, un modèle typique d’une des tendances caractéristiques qui domine le roman français contemporain : le néo-classicisme. » (Dictionnaire des Œuvres, I, 376). BEL EXEMPLAIRE CONSERVE BROCHE, NON COUPE, TEL QUE PARU.
Paris, Bernard Grasset, 1924. In-12 de XV et 239 pp., brochure de l’éditeur, exemplaire non rogné. 190 x 130 mm. EDITION ORIGINALE DU DERNIER ROMAN DU JEUNE RADIGUET. L’un des mythiques 10 premiers exemplaires sur Chine. « Ce second et dernier livre du jeune Raymond Radiguet (1903-1923), paru un an après sa mort, marque une étape dans la manière de cet écrivain si prodigieusement précoce. Tandis que dans ‘le Diable au corps’ il avait traité le thème d’un adolescent engagé dans un trop grand amour, avec d’évidentes intentions antiromantiques et anti-rhétoriques, se fiant seulement aux maigres enchantements d’une minutieuse et précise ‘relation’, il tente ici le roman de pure analyse : un roman, où seule la psychologie est romanesque, tout effort d’imagination tendant à suggérer, non des événements extérieurs, mais des sentiments. Comme tel, le roman, ou plutôt le conte, est dépourvu de toute intrigue. François, jeune homme tranquille et raffiné, qui vit seul avec sa mère et se trouve suffisamment riche pour n’être pas obligé d’exercer une profession, fait par hasard, un soir, la connaissance au théâtre du comte Anne d’Orgel, type pittoresque d’aristocrate pour qui la vie consiste à observer scrupuleusement et sagement une série de devoirs mondains. L’excellent vieillard l’introduit dans son milieu et dans sa famille. François y fait la connaissance de la jeune femme de son nouvel ami. Quelques regards suffisent pour faire naître l’amour entre eux. Cet amour est cependant combattu par le sens du devoir et par la loyauté de ces deux âmes. Au cours d’un bal, les deux protagonistes acquièrent la certitude intime et profonde que leur passion, pour dominée qu’elle soit par la fatalité, n’en sera pas moins toujours sacrifiée au devoir. En effet, rien ne se passe et le drame reste purement intérieur : ce qui nous vaut de minutieuses analyses psychologiques. Radiguet a offert, avec ce petit livre, un modèle typique d’une des tendances caractéristiques qui domine le roman français contemporain : le néo-classicisme. » (Dictionnaire des Œuvres). Dans son Journal Gide écrit : « Après Le Grand Meaulnes, lu le Bal du comte d'Orgel que je ne connaissais pas davantage. Extraordinaire pureté de ce livre ; presque excessive. Cela tient de la gageure et de l'acrobatie. La réussite est à peu près parfaite. Bien supérieur au Grand Meaulnes ». TRES BEL EXEMPLAIRE CONSERVE BROCHE, A TOUTES MARGES, TEL QUE PARU.
L’un des 20 exemplaires mythiques dits «des bonnes feuilles». Paris, Bernard Grasset, 1924. In-12 de (244) pp. Broché sous couverture vert d’eau imprimée spécialement, dos de la couverture passé, chemise, étui demi-chagrin brun. 187 x 119 mm.
Véritable édition originale, très rare, dite «des bonnes feuilles», du second et dernier roman du jeune Radiguet. Tirage unique dit des « bonnes feuilles » limité à 20 exemplaires pour les amis de Radiguet, donnant le premier état du roman avant les modifications et suppressions apportées par la suite par les correcteurs (Cocteau, P. de Lacretelle, R. Behaine, J. Kessel, Grasset). La couverture porte cette mention : Epreuve du roman de Raymond Radiguet Le Bal du comte d'Orgel. En l'état exact laissé par l'auteur et avant toutes corrections même typographiques. À chaque page on peut constater que le texte est très différent de celui publié et qu'il y eut de très nombreuses et importantes modifications. Il a été tiré de ces bonnes feuilles vingt exemplaires numérotés. Le chiffre de cet exemplaire, difficilement lisible,semble être le n° 4. Raymond Radiguet avait remis à Grasset les épreuves de son second roman en octobre 1923. Jugeant le texte abouti, l'éditeur en tira immédiatement des épreuvesavant la fin du mois d'octobre. Radiguet mourut brutalementle 12 décembre sans avoir pu les corriger. En hommage au romancier disparu, Grasset en fit cependant tirer 20exemplaires, avant l'édition définitive, dont le texte sera fortement modifié. «Ce second et dernier livre du jeune Raymond Radiguet (1903-1923), paru un an après sa mort, marque une étape dans la manière de cet écrivain si prodigieusement précoce. Tandis que dans ‘le Diable au corps’ il avait traité le thème d’un adolescent engagé dans un trop grand amour, avec d’évidentes intentions antiromantiques et anti-rhétoriques, se fiant seulement aux maigres enchantements d’une minutieuse et précise ‘relation’, il tente ici le roman de pure analyse: un roman, où seule la psychologie est romanesque, tout effort d’imagination tendant à suggérer, non des événements extérieurs, mais des sentiments. Comme tel, le roman, ou plutôt le conte, est dépourvu de toute intrigue. François, jeune homme tranquille et raffiné, qui vit seul avec sa mère et se trouve suffisamment riche pour n’être pas obligé d’exercer une profession, fait par hasard, un soir, la connaissance au théâtre du comte Anne d’Orgel, type pittoresque d’aristocrate pour qui la vie consiste à observer scrupuleusement et sagement une série de devoirs mondains. L’excellent vieillard l’introduit dans son milieu et dans sa famille. François y fait la connaissance de la jeune femme de son nouvel ami. Quelques regards suffisent pour faire naître l’amour entre eux. Cet amour est cependant combattu par le sens du devoir et par la loyauté de ces deux âmes. Au cours d’un bal, les deux protagonistes acquièrent la certitude intime et profonde que leur passion, pour dominée qu’elle soit par la fatalité, n’en sera pas moins toujours sacrifiée au devoir. En effet, rien ne se passe et le drame reste purement intérieur: ce qui nous vaut de minutieuses analyses psychologiques […]. Radiguet a offert, avec ce petit livre, un modèle typique d’une des tendances caractéristiques qui domine le roman français contemporain: le néo-classicisme.» (Dictionnaire des Œuvres, I, 376). Précieux exemplaire conservé broché tel que paru.
Bernard Grasset 1924 . Premier tirage. In-12 18 x 12 cm. Reliure de l’époque demi-percaline vert foncé, couvertures et dos d’origine non conservés, XV + 239 pp. Exemplaire en bon état.. XV + 239 pages. Poids sans emballage : 350 grammes. Préfacé par Jean Cocteau, “Le bal du comte d’Orgel” est paru en juillet 1924, peu de temps après la mort de son auteur. Cet ouvrage est considéré comme un chef d’oeuvre du roman moraliste.
Préfacé par Jean Cocteau, “Le bal du comte d’Orgel” est paru en juillet 1924, peu de temps après la mort de son auteur. Cet ouvrage est considéré comme un chef d’oeuvre du roman moraliste. Bon état d’occasion