Paris, Rivages, 2013; in-8, 459 pp., br. Broché en bon état (trace d'une pliure sur le 1er plat de reliure).
Reference : 201503131
Broché en bon état (trace d'une pliure sur le 1er plat de reliure).
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Chez Erasme Kinkius | à Cologne 1739 | 10 x 17 cm | 6 volumes reliés
Nouvelle édition. Cette édition a été successivement augmentée et on donne 1684 pour la date de l'originale, certainement en 2 volumes. Elle est illustrée de 21 jolies figures, dont 5 dépliantes (portrait de Méhemet ; une vue de Constantinople, de Perpignan, les portraits de Richelieu, des Chevaliers de Malte ; figures des Chinois, Tartares, Arabes... Planches sur le Maroc, les habitants des Antilles etc.). Pages de titre en rouge et noir. On constate souvent un nombre de planches sensiblement différent d'une édition à l'autre, et suivant les dates. Reliures en pleine basane brune mouchetée et glacée d'époque. Dos à nerfs richement ornés et finement décorés. Pièces de titre et de tomaisons en maroquin rouge. Tranches rouges. Coiffe de tête du tome I élimée, et têtes des tomes II, III et IV avec manques. Un manque en queue du tome I et du tome V. Une fente au premier nerf du tome VI. Une dizaine de coins émoussés. Une trace de mouillure en fin du tome I. Malgré quelques défauts, bel ensemble, très appréciable. L'Espion turc est le premier ouvrage dont la forme particulière aura de prestigieux suiveurs, dont Montesquieu avec les Lettres persanes est sans aucun doute le plus illustre, mais on pourrait citer également Boyer d'Argens et ses Lettres juives, Lettres chinoises... Un observateur étranger, envoyé par son pays, porte témoignage du monde et de l'histoire européenne. Le fait qu'ici, il s'agisse d'un Turc étranger aux murs européennes, rend le décalage de son regard encore plus pertinent. Il sera question de très nombreuses choses dans ce livre, outre l'histoire de l'Europe, de ses événements ; car le narrateur, dans ses multiples lettres, établit un récit de tout ce qu'il rencontre, de ce qui se passe en Angleterre, en Allemagne, dans les colonies, en Afrique... et même dans les sciences (il est notamment question du monde de Descartes), les spectacles et les Belles-Lettres, et les grands personnages du temps. Selon Brunet, Marana ne serait responsable que des quatre premiers volumes, Cotolondi serait un de ses suiveurs. Prestigieuse provenance: ex-libris du Château de Rosny, «La Solitude», soit la bibliothèque de la Duchesse du Berry (puis Bibliothèque Lebaudy). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. chez John Adamson | à Londres 1781-1782 | 11.50 x 19 cm | relié
Edition originale de ces deux ouvrages. Reliure en plein veau marbré. Dos lisse orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Un manque en tête, idem en queue. mors supérieur ouvert en tête et queue. 3 coins émoussés. Manque la marge basse des pages 97 à 128. * Correspondance satirique entre le roi, son cordonnier et ses ministres sur les affaires du royaume et la monarchie anglaise, notamment sur la guerre d'indépendance américaine (Absent à Fay : Bibliographie critique des ouvrages français relatifs aux Etats-Unis). L'ouvrage de Pidansat de Mairobert, donné comme un supplément à L'espion Anglois (argument commercial) est également une satire et une correspondance sur les affaires de France, notamment la démission de Necker, les relations franco-anglaises et la détention de Linguet à la Bastille. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Chez John Adamson | à Londres 1784 - 1785 | 10 x 16.60 cm | 10 volumes reliés
Edition en partie originale. rare réunion des 10 tomes constituant l'édition complète de L'Espion anglois, nouvellement parue avec l'addition nouvelle des 3 derniers volumes. Les quatre premiers ont paru primitivement en 1775. Les tomes V, VI, VII ont paru en 1783, et les trois derniers en 1784, après la mort de l'auteur. Un tableau, souvent absent, dans le tome III, liste des vaisseaux du roi. Un second tableau de l'imposition dans le royaume au tome V, la plupart du temps manquant. Reliure en demi veau marbré et glacé d'époque. Dos lisse orné, roulettes en queue. Pièce de titre de veau rouge, pièce de tomaison de basane noire. Un trou le long du mors supérieur en queue tu tome I. Fente étroite au début du mors supérieur du tome 3 en tête. Un feuillet détaché en fin du tome 3. Il manque le dernier feuillet du tome 9, avec les mots fin du deuxième volume et les dernières lignes suivantes : "l'experience, elle confirme ce que je vous ai dit. C'est un empirique, appelé auprès d'un malade désespéré, qui n'a pas plus qu'un autre le secret d'empêcher de mourir ; mais qui par des secousses, des cordiaux, rend une vie momentanée au moribond, lui procure même un enbompoint apparent, après avoir fait crier au miracle, , se retire, sauf à.rejeter fur la faute de son successeur ou de fon malade le funeste événement par où fe doit terminer ce prodige prétendu. Mais hélas! Milord, fongeons à nous, & puisse les Français ne pas être les premiers à rire sur notre tombe !" Exemplaire bien frais. Bel ensemble. Riche ensemble qui brosse un tableau complet de la France sous Louis XVI (précisément de 1774 à 1779), autant économique que littéraire, culturel, politique, musical, militaire et social. On y trouvera des curiosités telles les lettres sur la prise de Dominique et des isles Saint Pierre et Miquelon, sur Marseille, les américains, la Martinique, le combat de la Belle-poule, Voltaire, Beaumarchais, des chansons, de nombreux dialogues et des critiques de livres... L'ensemble constituant un kaléidoscope aux milles couleurs, savoureux et d'un intérêt certain pour la période. Pidansat de Mairobert, censeur royal, se suicida apres avoir été mis en cause dans le procès du marquis de Brunoy et blâmé par le parlement, accusé de relation avec la presse anglaise. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Presses de la Cité, 1960, in-8°, 249 pp, traduit de l'allemand, 16 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, une carte sur les gardes, sans la jaquette, bon état
Voici les Mémoires d'un des espions les plus surprenants de l'histoire. Hussein Gaafar (alias John Eppler), fils d'une Allemande et d'un Egyptien, illustre à merveille les liaisons sulfureuses entre nationalistes arabes et nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Recruté en 1937 par l'Abwehr, il parcourt la Turquie, l'Iran, l'Afghanistan et l'Egypte, et devient l'agent de Berlin pour le Moyen-Orient. Parmi ses nombreuses missions, il infiltre les services secrets britanniques sous l'uniforme anglais, accompagne le grand mufti de Jérusalem auprès de Hitler, et travaille avec un jeune officier du nom d'Anouar el-Sadate. Son principal fait d'armes est son ultime mission d'espionnage pour le compte de Rommel, sous le nom de code "Condor". Au printemps 1942, l'Afrika Korps semble en mesure de battre la 8e armée britannique et de s'emparer du Caire. Gaafar, muni d'un émetteur-radio, s'installe dans la capitale égyptienne et informe Rommel des mouvements de l'armée anglaise. Mais, une monumentale erreur de l'Abwehr met en péril sa mission... Ces Mémoires à l'indiscutable parfum romanesque sont aussi un document de première main sur le fonctionnement des services secrets allemands et l'alliance entre nazis et dignitaires musulmans. — « Good morning, mister Gaafar » : c'est par ces mots qu'un officier de l'Intelligence Service met fin, au Caire, en 1942, au travail de l'espion John Eppler, alias Gaafar, qui, pour le compte de l'Abwehr, envoie des messages depuis des semaines en direction des troupes de Rommel en marche vers le Nil. Mais cette mission de Eppler – la mission Condor – n'est que le dernier épisode de la vie extraordinaire que l'espion allemand raconte ici. Fils d'une Allemande et d'un chef bédouin, élevé en Egypte, John Eppler est, à la fois, arabe et allemand. Pour le Service de renseignement de la Wehrmacht, il est l'espion parfait. Recruté dès 1937, il va, de la Turquie à l'Iran, de l'Afghanistan à l'Egypte, devenir « l'agent » de Berlin pour le Moyen-Orient. Tout est vrai ici : les rencontres avec les agents du « grand adversaire », l'Intelligence Service ; comment Eppler accompagne le grand Mufti de Jérusalem auprès de Hitler ; comment il entre en relation avec l'actuel président de la République égyptienne, Sadate – alors officier – qui, par nationalisme, est décidé à lutter contre les Anglais par tous les moyens ; comment, en uniforme de lieutenant anglais, il pénètre dans le Q.G. de Montgomery au Caire ; sa randonnée dans le désert, derrière les troupes britanniques... Voici le métier d'espion mis à nu, et révélé le fonctionnement d'un grand service de renseignement : l'Abwehr. C'est fascinant.
Laffont, 1974, in-8°, 328 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Vécu)
Voici les Mémoires d'un des espions les plus surprenants de l'histoire. Hussein Gaafar (alias John Eppler), fils d'une Allemande et d'un Egyptien, illustre à merveille les liaisons sulfureuses entre nationalistes arabes et nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Recruté en 1937 par l'Abwehr, il parcourt la Turquie, l'Iran, l'Afghanistan et l'Egypte, et devient l'agent de Berlin pour le Moyen-Orient. Parmi ses nombreuses missions, il infiltre les services secrets britanniques sous l'uniforme anglais, accompagne le grand mufti de Jérusalem auprès de Hitler, et travaille avec un jeune officier du nom d'Anouar el-Sadate. Son principal fait d'armes est son ultime mission d'espionnage pour le compte de Rommel, sous le nom de code "Condor". Au printemps 1942, l'Afrika Korps semble en mesure de battre la 8e armée britannique et de s'emparer du Caire. Gaafar, muni d'un émetteur-radio, s'installe dans la capitale égyptienne et informe Rommel des mouvements de l'armée anglaise. Mais, une monumentale erreur de l'Abwehr met en péril sa mission... Ces Mémoires à l'indiscutable parfum romanesque sont aussi un document de première main sur le fonctionnement des services secrets allemands et l'alliance entre nazis et dignitaires musulmans. — « Good morning, mister Gaafar » : c'est par ces mots qu'un officier de l'Intelligence Service met fin, au Caire, en 1942, au travail de l'espion John Eppler, alias Gaafar, qui, pour le compte de l'Abwehr, envoie des messages depuis des semaines en direction des troupes de Rommel en marche vers le Nil. Mais cette mission de Eppler – la mission Condor – n'est que le dernier épisode de la vie extraordinaire que l'espion allemand raconte ici. Fils d'une Allemande et d'un chef bédouin, élevé en Egypte, John Eppler est, à la fois, arabe et allemand. Pour le Service de renseignement de la Wehrmacht, il est l'espion parfait. Recruté dès 1937, il va, de la Turquie à l'Iran, de l'Afghanistan à l'Egypte, devenir « l'agent » de Berlin pour le Moyen-Orient. Tout est vrai ici : les rencontres avec les agents du « grand adversaire », l'Intelligence Service ; comment Eppler accompagne le grand Mufti de Jérusalem auprès de Hitler ; comment il entre en relation avec l'actuel président de la République égyptienne, Sadate – alors officier – qui, par nationalisme, est décidé à lutter contre les Anglais par tous les moyens ; comment, en uniforme de lieutenant anglais, il pénètre dans le Q.G. de Montgomery au Caire ; sa randonnée dans le désert, derrière les troupes britanniques... Voici le métier d'espion mis à nu, et révélé le fonctionnement d'un grand service de renseignement : l'Abwehr. C'est fascinant.