Paris, Flammarion, 1983; in-8, 191 pp., br.
Reference : 201217659
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, Brepols, 2022 Paperback, 287 pages, Size:156 x 234 mm, Illustrations:2 b/w, Language(s):French, Spanish. ISBN 9782503590264.
Summary Bien que la dérision s'inscrive aux marges du corpus littéraire et artistique sur Alexandre, il existe une veine comique qui rabaisse le souverain le plus prestigieux de l'Antiquité, avec une tonalité joyeuse ou bien plus grave et accusatrice. Si elle ne cesse d'évoluer au fil des siècles tant le rire, l'irrévérence et la satire sont ancrés dans l'historicité, elle s'affirme, dans ses différentes incarnations esthétiques, comme un discours parallèle, un discours d'à côté, qui devient parfois un véritable contre-discours. L'objet de ce volume est ainsi d'entamer une analyse diachronique - qui n'a encore jamais été menée - des modes de dérision à l'encontre d'Alexandre et de ce qu'il incarne, de leurs significations et de leurs motivations. Comique divertissant, célébration paradoxale d'une icône de la royauté, satire politique de la mégalomanie et de l'autoritarisme, ou parodie révélatrice d'un rejet de conventions esthétiques et de leurs instrumentalisations politiques et culturelles : les écritures visuelles et textuelles de la dérision à l'encontre du grand Alexandre le Grand engagent tous ces aspects depuis l'Antiquité. TABLE OF CONTENTS Catherine Gaullier-Bougassas, Hélène Tropé, Qui nous délivrera du grand Alexandre le Grand ? I. Les railleries d'adversaires et les limites de la dérision d'Alexandre Patrizia De Capitani, Alexandre tourné en dérision dans la culture italienne du Moyen Âge et de la Renaissance Diane Cuny, Alexandre et Diogène. Dérision, morale et humour Margaret Bridges, Alexandre « enfant » face à Nicolas et Darius : variantes du rire au Moyen Âge anglais Maureen Attali, Alexandre dupé dans la littérature rabbinique de l'Antiquité tardive : un compromis entre déférence et autocensure Marcin Kurdyka, Alexandre dupé. Le conquérant macédonien dans la Chronica Polonorum de Vincent Kad?ubek (début du XIIIe siècle) II. Ironie, intentions satiriques et jugements des auteurs Corinne Jouanno, « Alexandre le Petit ». Fragments d'un discours de dérision sur Alexandre dans la tradition anecdotique ancienne et à Byzance Catherine Gaullier-Bougassas, Alexandre post-mortem et la dérision : des romans médiévaux aux premières traductions et adaptations françaises de Lucien de Samosate Gilles Polizzi, Alexandre-Picrochole : variations d'un topos, de Thenaud à Rabelais (1517-1535) Germán Redondo Pérez, Desmitificación y parodia de Alejandro Magno en la traducción castellana realizada por Juan de Aguilar Villaquirán del Diálogo entre Alejandro y Filipo de Luciano (1617) Dominique Bertrand, Les glorieuses « rencontres » de Dassoucy dans sa dédicace à « l'Alexandre des Alexandres » : rire de Louis XIV ou rire avec Louis XIV ? Florent Gabaude, Le mythe d'Alexandre le Grand tourné en dérision par Arno Schmidt au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale Constantin Bobas, Fâcheux et / ou facétieux avatars du mythe et de l'histoire dans le film Alexandre le Grand de Théo Angelopoulos, III. Burlesque, héroï-comique et parodie Samuel Fasquel, Alexandre face à Diogène et Clitus. Quevedo et la caricature de l'empereur Hélène Tropé, Un Alexandre de plus en plus tourné en dérision : de la comédie palatine de 1651 de Pedro Calderón Darlo todo y no dar nada (Tout donner et ne rien donner) à la comédie burlesque homonyme de Pedro Francisco Lanini Sagredo (1653) Fernando Domenech, La Mojiganga de Alejandro Magno, de José de Cañizares, y la tradición burlesca Catherine Dumas, L'abaissement d'Alexandre, ou la déconstruction burlesque du héros dans The Rival Queans de Colley Cibber (vers 1710) Benoît Abert, La Mort de Bucéphale de Pierre Rousseau : la dérision par la discordance Liliane Picciola, De la farce à la parodie : la métamorphose d'Alexandre en Sallemandre dans Alexandre le Grand ou Le Paysan Roi, de Henri-Jean Roullaud (1751) Index
<p>«Le rire est le propre de l'homme« selon Rabelais. On pourrait même jurer qu'il est le propre de notre époque. Après tout, l'humour et la dérision sont partout, sur la scène comme sur les bancs de l'Assemblée Nationale, en passant évidemment par nos écrans. Le rire, une passion moderne ? Son omniprésence dans l'Athènes de l'époque classique suffit à démentir ce postulat : la parrhèsia - la liberté de tout dire - y était portée comme un étendard, loin du politiquement correct de nos contemporains. C'est d'ailleurs là que, pour la première fois, des penseurs comme Platon ou Aristote, ont pris le rire au sérieux. Cet ouvrage les prend au (bon) mot. Son but ? Démêler les liens charnels qu'entretiennent dérision et politique dans la cité démocratique. Jean-Noël Allard fait dialoguer Aristophane et Bourdieu, Démosthène et Habermas, Xénophon et Durkheim ; et dessine le portrait d'une communauté profondément structurée par le rire. Entre joutes verbales et plaisanteries subtiles, invectives tribuniciennes et railleries démagogiques, caricatures comiques et injures dionysiaques, le lecteur découvrira, sans ironie, l'un des fondements oubliés de la démocratie : la moquerie comme art de vivre, la dérision comme institution. </p> Paris, 2021 Belles Lettres 350 p., broché à rabats. 15 x 21,5
Neuf
Bureau de la revue. Septembre 1949. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 328 à 479.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Littérature de dérision ou littérature de résurrection ? - Repère pour une littérature de dérision par Bertrand d'Astorg, D'un romanesque concentrationnaire par Jean Cayrol, Un romancier de la passivité, François Mauriac par C.E. Magny, Le prolétariat, mythe ou réalité par Henri Bartoli Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Esprit | Paris Septembre 1949 | 14.50 x 22.50 cm | broché
Edition originale du numéro de cette importante revue humaniste fondée par Emmanuel Mounier, un des 50 exemplaires numérotés sur alma du Marais, seuls grands papiers. Ce numéro comporte un principale partie : -Littérature de dérision ou littérature de résurrection avec des textes de Bertrand d'Astorg "Repères pour une littérature de dérision", Jean Cayrol "D'un romanesque concentrationnaire", C.E. Magny "Un romancier de la passivité : François Mauriac", Autres articles de Henri Bartoli "Le prolétariat, mythe ou réalité ?", Adrian Miatlev "Tryptique pour Antonin Artaud". Taches sur le deuxième plat, quelques petites rousseurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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London W. & J. Stratford 1792 Première édition. Un bel exemplaire de cette gravure, qui a été habilement colorée à la main. A l'origine pour l'Histoire de l'Angleterre d'Ashburton, elle est maintenant conservée sous passe partout. La plaque est en bon état, propre et légèrement assombrie. Le bord est légèrement rugueux à l'endroit où elle était reliée à l'origine dans le livre. La gravure mesure 23 cm x 39 cm. La monture mesure 33 cm x 45 cm. La scène dans laquelle la reine Marguerite place une couronne de papier sur la tête du duc d'York est l'un des moments les plus mémorables de la pièce de William Shakespeare Henry VI, partie 3. L'épisode se déroule pendant la guerre des Deux-Roses, une série de conflits dynastiques entre les maisons de Lancastre et d'York pour le trône d'Angleterre au XVe siècle. Après la bataille de Wakefield (1460), Richard, duc d'York, est capturé par les forces lancastriennes dirigées par la reine Marguerite d'Anjou. Dans un acte de dérision cruelle, Marguerite et ses alliés se moquent de York pour son échec dans ses prétentions au trône. Elle place une couronne de papier sur sa tête, ridiculisant ses ambitions royales, avant d'ordonner son exécution. "York ne peut pas parler s'il ne porte pas de couronne. Une couronne pour York ! et, messieurs, inclinez-vous devant lui : Tenez-lui les mains, pendant que je la lui mets. (mettant une couronne de papier sur sa tête) Ay, marry, sir, now looks he like a king !" (Henri VI, troisième partie, acte 1, scène 4).
First edition. A lovely copy of this engraving, which has been skillfully hand coloured. Originally for Ashburton's History of England, it is now held beneath passe partout. The plate is in good, clean fractionally darkened condition. Slightly rough edge where originally bound into the book. Engraving is 23cm x 39cm. Mount is 33cm x 45cm. The scene in which Queen Margaret places a paper crown on the head of the Duke of York is one of the most memorable moments in William Shakespeare's play Henry VI, Part 3. The episode occurs during the Wars of the Roses, a series of dynastic conflicts between the houses of Lancaster and York for the English throne in the 15th century. After the Battle of Wakefield (1460), Richard, Duke of York, is captured by the Lancastrian forces led by Queen Margaret of Anjou. In an act of cruel mockery, Margaret and her allies taunt York for his failed claim to the throne. She places a paper crown on his head, ridiculing his royal ambitions before ordering his execution. "York cannot speak, unless he wear a crown. A crown for York! and, lords, bow low to him: Hold you his hands, whilst I do set it on. (Putting a paper crown on his head) Ay, marry, sir, now looks he like a king!" (Henry VI, Part 3, Act 1, Scene 4). .