Paris, Livre club diderot, s.d.; in-8, 362 pp., cartonnage de l'éditeur.
Reference : 201209063
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Paris, Grasset, 1925. In-12 (186 x 118 mm), 104 pp., 1 f. n. ch. Demi-chagrin marron, dos à nerfs, auteur, titre et date dorés, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés, de rares rousseurs (P. Goy & C. Vilaine).
Édition définitive, en partie originale, ornée d’un portrait-frontispice de Picasso. le portrait-frontispice est en double état, le second est sur Japon. Ce portrait est une commande de Radiguet lui-même à Picasso qu’il remercie ainsi par écrit : "Je suis impardonnable de ne vous avoir pas encore remercié pour votre admirable dessin. Et comme j'ai honte de vous avoir tant ennuyé pour cette histoire de livre". Un des 20 exemplaires sur Chine, premier papier. Tel un météore, Raymond Radiguet (Saint-Maur, 1903-Paris, 1923), illumina le ciel et s’éteignit presque aussitôt. Son oeuvre poétique date essentiellement de la période de la guerre. Un premier recueil sous ce même titre de Les Joues en feu avait paru du vivant de l’auteur en 1920. L’œuvre est précédée d’un avant-propos de l'auteur qu'il composa quelques semaines avant sa mort et d'un poème de Max Jacob. On y trouve les poèmes écrits par Radiguet après la publication du premier recueil en 1920, soit les fameux poèmes en octosyllabes composés entre mars et mai 1921 “au bord de la Méditerranée”. Cette édition rassemble en outre des “Poèmes anciens et poèmes inédits, 1917-1921”. Certains sont érotiques, comme “Nymphe émue” (p. 53-55). Sa rencontre décisive avec Jean Cocteau, son mentor, eut lieu en juin 1919. Celui-ci prit en charge les publications posthumes de l’œuvre de Radiguet et entretint sa mémoire. Bel exemplaire en reliure de Goy & Vilaine.
Paris, De Bure, 1783. 3 volumes in-8 (195 x 125 mm), 3 ff. n. ch., LXIV pp. [i. e. LVI car la page XXXIII est en bis et ter], 72 pp., 602 pp.; 2 ff. n. ch., 764 pp. mal ch. 758; 2 ff. n. ch., 388, 376, 92 pp. Maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs ornés de fleurons, petits fers et roulettes dorés, filet doré sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de l’époque).
L’excellent catalogue de la plus belle bibliothèque particulière du XVIIIe siècle. Ce «catalogue très-curieux et rédigé avec beaucoup de soin» (Brunet) constitue la première partie de la vente de la bibliothèque du duc de La Vallière, qui eut lieu du 12 janvier au 5 mai 1784 dans la grande salle de l’hôtel de Bullion. Il regroupe l’essentiel des ouvrages les plus rares du duc: manuscrits enluminés, incunables, livres imprimés sur peau de vélin, etc. L’illustration comprend un portrait en médaillon du duc de La Vallière dessiné et gravé à l’eau-forte et burin par Cochin fils, 3 planches dépliantes gravées en taille-douce (I, 255; II, 80; III, 143) et 2 planches dépliantes gravées sur bois (II,8). Les pages de titre sont ornées avec les armoiries du duc de La Vallière. Relié en tête du premier volume, l’Avis avec signature et paraphe de Debure gravés sur bois, destiné à servir à l’obtention «gratis» de la liste des prix imprimée «d’après le procès verbal […] deux mois après la vente», ne s’est pas avéré utile: les prix de vente ont été portés à l’époque à l’encre rouge sur les marges. On trouve in-fine l’importante Table des noms des auteurs, graveurs, peintres, écrivains &c. et des titres de leurs ouvrages, suivie de la Seconde table, contenant les titres des livres sans noms d’auteurs. L’œuvre de deux illustres érudits. Le catalogue a été rédigé par l’érudit libraire Guillaume-François Debure (1732-1782), quinze ans après avoir terminé de rédiger et de publier sa célèbre et monumentale Bibliographie instructive (1763-1768), le premier manuel français destiné aux collectionneurs de livres rares qui le plaça parmi les bibliographes les plus influents de son temps. Les notices des manuscrits furent rédigées par Joseph Van Praet (1745-1837), à l’époque collaborateur à la librairie de Debure. Ce fut la brillante rédaction du présent catalogue du duc de La Vallière qui le fit remarquer par l’abbé Desaunays, garde des imprimés de la Bibliothèque du roi, et engager comme commis aux écritures dans cet établissement à l’été 1784. Il fut par la suite nommé «conservateur des imprimés», mettant au service de cette noble institution, pendant plus d’un demi-siècle, ses extraordinaires connaissances bibliographiques et paléographiques. Le duc de La Vallière, grand seigneur de la bibliophilie. Louis César de La Baume Le Blanc, duc de La Vallière (1708-1780) fut incontestablement l’un des plus éminents bibliophiles français du XVIIIe siècle et un grand historien du théâtre. Il forma une incomparable bibliothèque, en tout point extraordinaire, administrée dès 1768 par l’abbé Jean-Joseph Rive (1730-1791) son bibliothécaire personnel – qu’il surnommait son «dogue» – et ceci jusqu’à la mort du duc en 1780, date à laquelle il fut congédié par la famille du bibliophile. Il enrichit la bibliothèque avec des livres choisis provenant des célèbres collections Gaignat, de Lauraguais, de Bombarde, Prosper Jackson, docteur Askew (de Londres), d’Urfé, ou de cabinets achetés en bloc, comme ceux de Guyon de Sardière et de Bonnemet. La riche collection du duc témoignait ainsi de la plus grande curiosité, avec des manuscrits à enluminures, des incunables, des plaquettes gothiques, des éditions princeps grecques et latines, les principales Bibles imprimées, des pièces de théâtre, les grands livres d’histoire naturelle, etc. De la bibliothèque d’Édouard Rahir (1862-1924) avec son ex-libris au premier contreplat. Libraire réputé et bibliophile aguerri, il s’était constitué dans la plus grande discrétion une bibliothèque renfermant des trésors, qui fut dispersée en six parties entre 1930 et 1938 (n°1667 du catalogue de la vente). Magnifique et très rare exemplaire en maroquin rouge de l’époque. Brunet, II, 554. Graesse, II, 71. Jean-Paul Fontaine, «Le Duc de La Vallière, un grand seigneur de la bibliophilie», [en ligne sur: http://histoire-bibliophilie.blogspot.com]. La bibliothèque de feu Édouard Rahir, 6e et dernière partie, Paris, Lefrançois, 1938, n°1667.
Paris, Leblanc, 1834. 1 vol. in-8, (22 x 14 cm) ; VIII pp., 126 pp. et [2] pp. Reliure moderne en demi-toile beige, dos lisse et muet. Annotations manuscrites.
Catalogue de la vente aux enchères ayant eu lieu le 25 novembre 1834 au 6 rue des Beaux-Arts, par Maître Determes, commissaire-priseur, assisté de M. Leblanc, libraire. Relié à la suite : Catalogue des Livres à figures, Bibles, musées, galeries, voyages pittoresques et antiquités, provenants du cabinet de feu M. le Comte Benoist, ancien ministre d'État, directeur général des contributions indirectes, etc., etc. Paris, Leblanc, 1835. [2] pp. et 11 pp. Catalogue de la vente des 22 et 23 janvier 1835, en l'hôtel du Comte Benoist, 27 rue Saint-Dominique, par Maître Determes, commissaire-priseur, assisté de M. Leblanc, libraire.
Amsterdam, Bernard et Lucas, 1727. Trois tomes en un volume in-12 (172 x 101 mm), XIV pp., 191 pp.; 166 pp.; 200 pp. Maroquin rouge, super-ex-libris doré au centre des plats, dos à nerfs, titre, lieu et date dorés, double filet sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrures, légère éraflure sur le plat supérieur (Hardy-Mennil).
Mémoires renfermant de piquants portraits des grands personnages de la cour. Homme de cour et d’église, l’abbé de Choisy (Paris 1644-Paris, 1724) est resté dans les mémoires comme un personnage original du règne de Louis XIV, connu pour ses aventures frivoles et son goût du travestissement. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages historiques ou galants, bien servis par une écriture pleine de verve. Cette édition a paru l’année de l’originale, publiée à Utrecht, chez Wan-de-Vater. Exemplaire du bibliophile espagnol Isidoro Fernandez (1878-1963), avec son ex-libris et son super-ex-libris illustrant ses goûts: une balance qui penche du côté des Anciens par rapport aux Modernes. D’après une note au crayon sur la dernière garde, il proviendrait de la bibliothèque de l’historien Gabriel Hanotaux, dispersée en décembre 1927. Très bel exemplaire en maroquin rouge de Hardy-Mennil. Quérard, La France littéraire, II, p. 193.
Londres [Leipzig ?], 1784. 2 tomes 1 vol. petit in-8°, veau fauve marbrée dos à nerfs orné de fleurons dorés à la fleur de grenade, pièce de titre en basane blonde, encadrement d'un filet et de dents-de-rat à froid sur les plats, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges. Reliure de l'époque, petite attaque de ver à une encoche de coiffe, qq. trous de vers au plat inf. Agréable exemplaire. (2) ff., 277 pp., (1) f. blanc; (2) ff., 206 pp. Quelques rousseurs et quelques petites mouillures.
Edition peu commune de ce "livre très peu connu renfermant sur les hommes du temps des détails qui ne se trouvent que là" (Goncourt). Empruntant à Fontenelle de façon détournée la forme des Dialogues des Morts, l'auteur distille au fil de ces dialogues fictifs plein d'humour et de mots d'esprit, des pensées impertinentes mais profondes sur un ton badin sur la société, l'économie et la politique de l'époque de Louis XV, avec des allusions très claires à celle de Louis XVI. Le texte est enrichi de notes en bas de page qui développent la pensée de l'auteur. Très curieux. Conlon, 84:244; Bibliothèque des Concourt (1897), n°766.
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