Zurich, Editions ATLANTIS collection Orbis Terrarum, 1970; in-4, 176 pp., cartonnage de l'éditeur. Bon état (jaquette abimée ) livre en très bon état.
Reference : 201207655
Bon état (jaquette abimée ) livre en très bon état.
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Leipzig, Paris,, A. Franck, 1864. In-8 de (10) pp. (prospectus) X-XLVI-(4)-456 pp. 30 pp. (catalogue), percaline rouge décorée (reliure éditeur).
Édition établie par Ferdinand Denis publiée dans la collection Bibliotheca americana collection d'ouvrages inédits et rares sur l'Amérique, de la relation du capucin Yves d'Évreux imprimée en 1615 sous le titre : Suitte de l'histoire des choses plus mémorables advenües en Maragnan ès années 1613 et 1614 : second traité.« Sur les Français au Brésil aux XVIe et XVIIe siècles, nous possédons quatre témoignages fondamentaux. Sur la “France australe” de Villegaignon, ce sont ceux d’André Thévet et de Jean de Léry. Par contre, à la France équinoxiale, c’est-à-dire la colonie installée dans « l’île de Maranhao » sont attachés les noms de Claude d’Abeville et d’Yves d’Evreux. Ces capucins arrivent à Sao Luis en 1612. Le livre du Père Claude paraît en 1614. Mais celui de son supérieur, Yves d’Évreux, voit sa première édition, hormis un unique exemplaire, détruite avant d’avoir été diffusée. L’ouvrage comprend deux traités et s’appelle Suitte de l'Histoire de la mission des choses plus mémorables advenues en Maragnan, ès années 1613 et 1614. Le premier traité n’a pas de titre propre ; le second s’intitule « Des fruits de l’Évangile qui tôt parurent par le baptême de plusieurs enfants ». Les deux parties autant que sur les Indiens, nous renseignent sur les capucins et les Européens » (Frédéric Mauro). Prospectus et Catalogue de livres, manuscrits et cartes relatifs à l’Amérique en vente à la Librairie A. Franck.Sabin, 106227 ; Leclerc, 1679 ; Chadenat, 725 : « rare ».
Broché, 23X14 cm, 90 pages, sans date (1912?), librairie orientale et américaine E. Guilmoto. Un tampon en première page "bureau de renseignements du Brésil à Paris", décharges de scotch aux contre-plats sans gravité, bon exemplaire.
Paris, Audot libraire éditeur, 1838 (titre) [Paris, Engelmann et Cie, 1835]. 1835 2 vol. in-folio (555 x 370 mm.) de I. [1] f de titre de papier jaune, 48 pp. de texte (Paysages, 1e division), 30 pl ; 34 pp. de texte (Portraits et Costumes, 2e division), 20 pl [erreurs de numérotation rectifiées au crayon, pl 12 à 15 reliées à lenvers], [1] f de 4éme de couverture de papier jaune. II. [1] f de titre de papier jaune, 51 pp. (Moeurs et Usages des Indiens, 3e division), 30 pl ; 32 pp (Moeurs et Usages des Nègres, 4e division), 20 pl., [1] f de 4éme de couverture de papier jaune. (Rousseurs prononcées aux ff de texte et aux pl 15, 20, 21 de la div.1, aux pl 5, 11, 12, 13, 15, 16 de la div. 2, aux pl 11, 12, 27 de la div. 3, aux pl 14, 15, 20 de la div.4, quelques traces de mouillures en marginales, corps douvrage à toutes marges, entièrement non rogné). Demi maroquin rouge d'époque, dos lisse, titre de maroquin noir, plats recouverts de papier marbré, couvertures éditeur de livraison utilisées comme titres dans chaque volume. (décolorations et griffures sur les plats, coiffes et coins habilement restaurés).
Unique édition en français d'une des plus belles descriptions du Brésil, aussi recherchée pour sa rareté que pour les 100 superbes lithographies hors-texte, ouvrage publié par léditeur Engelmann et Cie en 1835, un des rares exemplaires vendus par le libraire Audot avec son titre imprimé en 1838. Johann Moritz (ou Maurice ou João Maurício) Rugendas, fils d'une famille d'horlogers, de peintres, dessinateurs et graveurs intallés à Augsbourg en Bavière, nait en 1802. Il apprend le dessin avec son père, directeur de l'école de dessin de cette ville, puis il devient pensionnaire chez Albrecht Adam à Munich, où il étudie aussi sous la direction de Lorenzo Quaglio. On a de lui des dessins et des lithographies exécutés avant ses vingt ans. En 1821, il obtient un contrat de dessinateur pour l'expédition d'exploration organisée par G. Langsdorff au Brésil, qui arrive à Rio de Janeiro en mars 1822. Un grand voyage dans l'intérieur est prévu, mais les événements politiques qui vont aboutir à l'indépendance du Brésil empêchent le départ, et le jeune Rugendas se détache du groupe en octobre, poursuivant ses projets personnels. Cependant, lorsqu'en mai 1824, l'expédition part enfin pour le Minas, il se joint à elle, mais le 1er novembre, il la quitte définitivement après des démélés avec Langsdorff. L'itinéraire de Rugendas au Brésil n'est pas connu hors des périodes où il suivait l'expédition Langsdorff. Il n'a pas laissé de journal et ce qui reste de sa correspondance donne peu d'information. Selon les archives, Rugendas arrive par voie de terre à Rio le 29 mars 1825, après cinq mois de voyage solitaire. Il en part pour Bahia le 4 juin. Il reste dans cette région du 15 juin au 3 août, avant de s'embarquer pour l'Europe. En 1827 commence la publication de son "Voyage Pittoresque dans le Brésil" à Paris, chez Godefroy Engelmann, pionnier alsacien de la lithographie. Il est prévu vingt livraisons trimestrielles de cinq planches lithographiées in-folio (54x34 cm), accompagnées d'un texte en allemand ou de sa traduction française (par M. Golbery). Mais la publication prend du retard, et les dernières livraisons n'arrivent qu'en 1835. Rugendas repart pour l'Amérique espagnole en 1831. Les somptueuses planches qui illustrent l'ouvrage ont été gravées par Deroi,V. Adam, J. David, Vattier daprès les compositions exécutées sur place par Rugendas. Il comprend finalement quatre parties : paysages, portraits et costumes, murs et usages des Indiens, murs et usages des nègres. Traduit en portugais par Sergio Milliet, le livre ne sera publié au Brésil quen 1940 et ensuite réédité plusieurs fois. Parmi les livres illustrés sur le Brésil qui ont été publiés au 19e siècle, il faut souligner la qualité exceptionnelle de l'oeuvre graphique de Rugendas, ainsi que l'originalité de ses points de vue, y compris dans le commentaire. Peu nombreux furent ceux qui, à l'époque, trouvèrent le peuple, y compris et principalement les Noirs, au Brésil, autant ou plus intéressant que la haute société, la nature ou les "sauvages". Quelques lignes du texte du quatrième cahier concernent la "capoeira", dans la quatrième division du livre, "Usages et coutumes des Nègres". La planche 18 de cette division s'intitule :"Jogar Capoeira ou danse de la guerre" (16e livraison, avril 1835). Un autre dessin intéressant se trouve dans la première division, "Paysages". C'est un détail de la planche 27 intitulée "San-Salvador", une vue de la ville depuis la presqu'île d'Itapagipe, entre l'église de Boa Viagem et le fort du Monte Serrat (19e livraison, juillet 1835). Au premier plan, quatre Noirs d'un groupe de neuf sont représentés dans des postures qui rappellent celles de la capoeira. Notre exemplaire fait partie des rares vendus par léditeur parisien en livraisons en 1838, chaque volume a été relié à toutes marges avec pour titre une couverture de livraison intitulée « Voyage pittoresque au Brésil » et in-fine le quatrième de couverture indiquant les conditions de la souscription. Exemplaire bien complet et conservé dans sa reliure dorigine et non rogné. Borba de Moraes, 754 ; Sabin, 73935. 2 vol in-folio (555 x 370 mm) of I. [1] f yellow paper title page, 48 pp. of text (Landscapes, 1st division), 30 plates; 34 pp. of text (Portraits and Costumes, 2nd division), 20 plates [numbering errors corrected in pencil, plates 12 to 15 bound upside down], [1] f of yellow paper back cover. II. [1] f yellow paper title page, 51 pp. (Mores and Customs of the Indians, 3rd division), 30 pl; 32 pp (Mores and Customs of the Negroes, 4th division), 20 pl., [1] f yellow paper back cover. (Pronounced foxing on text pages and plates 15, 20, 21 of div. 1, plates 5, 11, 12, 13, 15, 16 of div. 2, on pl. 11, 12, 27 of div. 3, on pl. 14, 15, 20 of div. 4, some traces of water damage in the margins, body of the work with all margins, entirely untrimmed). Contemporary red half morocco, smooth spine, black morocco title, marbled paper-covered boards, publisher's delivery covers used as titles in each volume. (discoloration and scratches on the boards, caps and corners skillfully restored). The only French edition of one of the most beautiful descriptions of Brazil, sought after both for its rarity and for its 100 superb lithographs, published by Engelmann et Cie in 1835, one of the few copies sold by the bookseller Audot with its title printed in 1838. Johann Moritz (or Maurice or João Maurício) Rugendas, son of a family of watchmakers, painters, draftsmen, and engravers based in Augsburg, Bavaria, was born in 1802. He learned to draw with his father, director of the city's drawing school, then became a boarder at Albrecht Adam's in Munich, where he also studied under Lorenzo Quaglio. We have drawings and lithographs by him dating from before he was twenty. In 1821, he obtained a contract as a draftsman for the expedition organized by G. Langsdorff to Brazil, which arrived in Rio de Janeiro in March 1822. A long journey into the interior was planned, but the political events that led to Brazil's independence prevented the expedition from setting off, and the young Rugendas left the group in October to pursue his own projects. However, when the expedition finally left for Minas in May 1824, he joined it, but on November 1, he left it for good after a falling out with Langsdorff. Rugendas' itinerary in Brazil is unknown except for the periods when he was following the Langsdorff expedition. He left no journal, and what remains of his correspondence provides little information. According to the archives, Rugendas arrived in Rio by land on March 29, 1825, after five months of traveling alone. He left for Bahia on June 4. He remained in that region from June 15 to August 3, before embarking for Europe. In 1827, his Voyage Pittoresque dans le Brésil (Picturesque Journey through Brazil) began to be published in Paris by Godefroy Engelmann, an Alsatian pioneer of lithography. Twenty quarterly installments of five lithographed folio plates (54x34 cm) were planned, accompanied by a text in German or its French translation (by M. Golbery). But publication was delayed, and the last installments did not arrive until 1835. Rugendas left for Spanish America again in 1831. The sumptuous plates illustrating the work were engraved by Deroi, V. Adam, J. David, and Vattier based on compositions executed on site by Rugendas. It ultimately comprises four parts: landscapes, portraits and costumes, customs and traditions of the Indians, and customs and traditions of the Negroes. Translated into Portuguese by Sergio Milliet, the book was not published in Brazil until 1940 and was subsequently reprinted several times. Among the illustrated books on Brazil published in the 19th century, Rugendas' graphic work stands out for its exceptional quality and originality of perspective, including in the commentary. Few people at the time found the people of Brazil, including and especially the Black population, as interesting as high society, nature, or the savages. A few lines of text in the fourth notebook concern capoeira in the fourth section of the book, Usages and Customs of Negroes. Plate 18 in this section is entitled Jogar Capoeira or Dance of War (16th installment, April 1835). Another interesting drawing can be found in the first section, Landscapes. It is a detail from plate 27 entitled San-Salvador, a view of the city from the Itapagipe peninsula, between the church of Boa Viagem and the fort of Monte Serrat (19th installment, July 1835). In the foreground, four Black men from a group of nine are depicted in poses reminiscent of capoeira. Our copy is one of the few sold by the Parisian publisher in installments in 1838. Each volume has been bound with full margins and features a delivery cover entitled Voyage pittoresque au Brésil (Picturesque Journey to Brazil) and, at the end, the back cover indicating the subscription conditions. This copy is complete and preserved in its original binding and untrimmed. Borba de Moraes, 754; Sabin, 73935.
Phone number : 06 81 35 73 35
Édition originale de cette remarquable relation par La Condamine de la première descente scientifique de l’Amazone. L’un des quelques exemplaires imprimés sur grand papier. S.l., 1746. In-8 de : I/ (2) ff., xvi pp., 216 pp., 1 carte dépl. ; II / (1) f., 108 pp., (2) ff., 1 pl. dépl. Relié en veau fauve marbré, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées. Coins frottés, petit manque aux coiffes. Reliure de l’époque. 198 x 125 mm.
Précieux exemplaire imprimés sur grand papier.L’ouvrage est illustré d’une carte dépliante intitulée « Carte du cours du Maragnon ou de la grande rivière des Amazones » dessinée par l’auteur et gravée par G.N. Delahaye. Cette carte est la première à respecter les latitudes et la première à retracer le cours de l'Araguay.I/ Edition originale de cette « très intéressante relation » (Chadenat), de la première descente scientifique de l’Amazone. Brunet, III, 729 ; Chadenat, I, 2665 ; Leclerc, Bibliotheca Americana, 1768 ; Pritzel 1848; Double, Cabinet d’un curieux, 30 ; Sabin 38484 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 483 ; Palau 129370 ; Borba de Moraes, I, 446.« Relation très estimée. » Chadenat.« On trouve dans cette relation des renseignements précieux sur plusieurs parties d’une contrée immense qui ne nous était connue que par les écrits des missionnaires. A ces renseignements, La Condamine a ajouté des observations très judicieuses sur les indigènes. » Leclerc.« Charles-Marie de La Condamine (1701-1774) est un voyageur et mathématicien français […] Il entreprit différents voyages, et après avoir parcouru sur la Méditerranée les côtes de l’Afrique et de l’Asie, il trouva à son retour l’Académie occupée d’un projet d’expédition pour déterminer la longueur du méridien à l’équateur. Il se proposa pour en faire partie, et fut accepté... Il partit donc, en 1736, avec Godin et Bouguer pour le Pérou. Non seulement il observa le renflement de la Terre à l’équateur relativement aux pôles, mais il remarqua que les montagnes attirent à elles les corps graves, et les font dévier de la verticale [principe de l'attraction générale des masses] […]. La Condamine faillit y périr, par suite de l’imprudence d’un de ses compagnons nommé Seniergues. Le libertinage et le ton hautain de ce jeune homme ayant irrité les citoyens de la Nouvelle-Cuença, ils se soulevèrent contre les voyageurs ; mais le seul coupable en fut la victime. La Condamine descendit la rivière des Amazones, et fit sur ce fleuve un trajet de plus de cinq cents lieues, échappant vingt fois à la mort. […] La Condamine fut un des premiers membres de l’Académie des Sciences admis à l’Académie Française, où il fut reçu par Buffon, en 1760. » (M. le Dr. Hoeffer, Nouvelle biographie générale, XXVII, 544).Cette relation fournit les premiers renseignements botaniques précis sur le quinquina. Ce voyage permit également la découverte du caoutchouc et du curare, poison utilisé par les Amérindiens pour leurs flèches. La Condamine reviendra à Paris en février 1745 en rapportant plus de deux cents objets d'histoire naturelle qu'il offrira à Buffon.Une fois l’expédition scientifique achevée, La Condamine décida de traverser le Brésil en descendant le fleuve Amazone avant de regagner l’Europe. Le présent ouvrage comporte en fait le récit de la première exploration scientifique de cette rivière.L’auteur présente en ces termes cet ouvrage : « Voici la Relation abrégée de mon voyage de la Rivière des Amazones, que j´ai descendue depuis le lieu où elle commence à être navigable jusqu´à son embouchure, et que j´ai parcourue dans une étendue de plus de mille lieues […]».Le récit de La Condamine était "of great importance, because for the first time the long course of the Amazon was traversed by a man of science capable of making astronomic observations, and determining longitudes." (Borba de Moraes).« Some copies are printed on thick paper » (Sabin).II/ Edition originale de cette lettre relatant l’assassinat de Seniergues, chirurgien du Roi, à Cuenca au Pérou. Il s’agit du récit d’un soulèvement populaire à Cuenca où, attaqué pendant une course de taureaux, le chirurgien du Roi, Seniergues, perdit la vie pour avoir pris partie dans la vendetta qui opposait deux familles de la ville. « Son combat, le sabre à la main, contre une multitude de furieux, donna un spectacle plus singulier que celui des Taureaux » (Prévost, Histoire Générale des Voyages, XIX, p. 479). Les membres de l’expédition furent alors sévèrement impliqués et la plupart virent leurs vies menacées. La présente édition est ornée d’une superbe planche gravée dépliante présentant une « Vue d’une Place préparée pour une Course de Taureau, en la Ville de Cuenca au Pérou. ». Précieux exemplaire imprimé sur grand papier de ce très intéressant récit de la première expédition scientifique le long du fleuve Amazone, conservé dans sa reliure de l’époque. Provenance : de la bibliothèque princière de Starhemberg au château d’Eferding (cachet).
Paris, Calmann-Lévy, 1890. In-12 de XVI-308 pp., cartonnage éditeur.
Nouvelle édition. L'édition originale fut publiée en 1856. Quelques rousseurs. Palau XV, 246062.