Paris, Flammarion - grande biographies, 1986; in-8, broché, couverture illustr (un peu écorné).
Reference : 200915302
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1899 Durvand Goupil et Cie, Paris, 1899. Edition originale. Un volume grand in-4 reliure signée de Durvand, plein maroquin aubergine, dos à nerfs orné du chiffre de Catherine de Médicis, large plaque sur les plats au même chiffre, dentelle intérieure, gardes marbrées, tête dorée, sous étui, 177 pages illustrées de 50 reproduction de documents, dont certaines en couleurs (42 hors-texte, dont le frontispice, 4 bandeaux et 4 culs-de-lampe). Tirage à mille exemplaires numérotés. Quelques rousseurs. Très bel exemplaire.
"Lucien Durvand est né en 1852. Il créa son propre atelier vers 1890 et s'associa avec Thiret. C'est sous le nom de Durvand-Thiret, 40 rue de Seine et 2 et 4 rue de lÉchaudé que nous le voyons figurer jusqu'à la fin du XIXe siècle. Sous son seul nom nous le voyons ensuite établi 16 rue du Pré-aux-Clercs. Puis la clientèle continuant à augmenter, l'atelier s'agrandit d'un local situé au 18, qui en triplait la surface et lui permit d'entreprendre des travaux de petites séries pour l'éditeur d'art Manzi. L'atelier occupait alors seize ouvriers et ouvrières. La guerre de 1914-1918 vit partir une grande partie de son personnel masculin et le contraignit à abandonner le local du 16 rue du Pré-aux-Clercs, pour ne conserver que celui du 18, où il poursuivit son activité jusqu'au 7 mars 1924, date de son décès. Membre fondateur du Syndicat des patrons-relieurs en 1889, il appartint au conseil d'administration à diverses reprises et s'intéressa jusqu'à sa mort au perfectionnement de son métier. Il obtint une médaille d'argent à l'Exposition Universelle de 1900. Professeur aux cours de perfectionnement fondés par Jules Lemâle, il forma de nombreux ouvriers de qualité. Après sa mort, sa fille, Louise Pinard, lui succéda aidée par Edmond Klein, qui devint propriétaire de l'atelier en 1934." (In Julien Fléty, Dictionnaire des relieurs français ayant exercé de 1800 à nos jours) La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Paris, Leon Techener, 1884, in-12,reliure demi toile verte, , 273 pp. . Edition originale.
bon etat,.ÉDITION ORIGINALE de cette étude sur les essais poétiques de Catherine de Médicis.
Fayard, 1940, in-12, 731 pp, sources et biblio, reliure demi-toile chagrinée chocolat, dos lisse avec titres dorés et filets à froid, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état (Coll. Les Grandes études historiques). Edition originale imprimée sur alfa
Remarquable étude, avec une très ample bibliographie. — "Une œuvre, non d'un simple vulgarisateur de seconde main, mais d'un historien méthodique. M. Héritier a voulu écrire, non une biographie stricte comme feu J.-H. Mariéjol, ni une histoire du temps de Catherine de Médicis, mais une « synthèse » de la vie et des actions de son personnage, qu'il s'est efforcé de replacer dans son siècle et qu'il s'interdit d'expliquer à l'aide d'autre chose que les idées, la mentalité de ce siècle. En fait, les 731 pages de cette « synthèse » contiennent bien des analyses, ou des contributions analytiques. On ne s'en plaindra pas, car ces morceaux sont sérieux, généralement bien informés, même lorsqu'il s'agit des relations du gouvernement de Paris avec Elizabeth d'Angleterre et du projet de mariage de François, duc d'Anjou, même lorsqu'il s'agit de l'affaire de Portugal et des négociations compliquées menées par Catherine avec son gendre de l'Escorial. Il a annexé à son travail une copieuse Orientation bibliographique (39 pages). Cette « orientation » est en réalité un aperçu fort ample sur l'ensemble des sources et de la bibliographie concernant non seulement Catherine de Médicis, mais bien l'histoire générale et particulière de toute la période française 1560-1589. On y relèvera peu de lacunes. Le volume est de lecture attachante. Une Catherine de Médicis femme, mère et « gouvernante », un peu systématique, très vivante cependant, se dessine clairement devant l'esprit du lecteur. M. Héritier atteint donc son objet et son gros ouvrage se classera certainement à un bon rang dans la collection à laquelle il l'a donné." (H. Drouot, Revue d'histoire de l'Église de France, 1941) — "Par une singulière coïncidence le livre de M. Jean Héritier, qui évoque la période du plus grand déchirement français – les guerres de Religion – jusqu’en 1940, parut précisément en 1940 et fut presque aussitôt épuisé. Son livre apparaît comme un tableau fort complet, disposé dans les perspectives les plus variées autour d’un portrait très approfondi : celui du personnage central, qui anime et domine toute la peinture. Que ce personnage soit une femme contribue sans doute à donner à ce récit, d’une stricte rigueur historique, son caractère émouvant, pathétique. La formule consacrée n’est certes pas de complaisance ici : cela se lit comme un roman, et le plus passionnant des romans. Nulle femme pourtant ne fut moins romanesque que Catherine de Médicis, au sens où on l’entend des héroïnes féminines, puisque son biographe peut dire d’elle qu’elle n’avait jamais eu d’aventure amoureuse. Sa seule passion de femme, mais violente et de grandes conséquences politiques, fut le sentiment maternel. Il faut noter aussi un attachement conjugal réel, solide, mais trop dénoué ; le destin fit de Catherine non une épouse, mais une mère royale, et plus véritablement : un roi..." (Yves Florenne, Le Monde diplomatique, 1960)
Fayard, 1940, in-12, 731 pp, sources et biblio, broché, bon état (Coll. Les Grandes Etudes historiques)
Remarquable étude, avec une très ample bibliographie. — "Une œuvre, non d'un simple vulgarisateur de seconde main, mais d'un historien méthodique. M. Héritier a voulu écrire, non une biographie stricte comme feu J.-H. Mariéjol, ni une histoire du temps de Catherine de Médicis, mais une « synthèse » de la vie et des actions de son personnage, qu'il s'est efforcé de replacer dans son siècle et qu'il s'interdit d'expliquer à l'aide d'autre chose que les idées, la mentalité de ce siècle. En fait, les 731 pages de cette « svnthèse » contiennent bien des analyses, ou des contributions analytiques. On ne s'en plaindra pas, car ces morceaux sont sérieux, généralement bien informés, même lorsqu'il s'agit des relations du gouvernement de Paris avec Elizabeth d'Angleterre et du projet de mariage de François, duc d'Anjou, même lorsqu'il s'agit de l'affaire de Portugal et des négociations compliquées menées par Catherine avec son gendre de l'Escorial. Il a annexé à son travail une copieuse Orientation bibliographique (39 pages). Cette « orientation » est en réalité un aperçu fort ample sur l'ensemble des sources et de la bibliographie concernant non seulement Catherine de Médicis, mais bien l'histoire générale et particulière de toute la période française 1560-1589. On y relèvera peu de lacunes. Le volume est de lecture attachante. Une Catherine de Médicis femme, mère et « gouvernante », un peu systématique, très vivante cependant, se dessine clairement devant l'esprit du lecteur. M. Héritier atteint donc son objet et son gros ouvrage se classera certainement à un bon rang dans la collection à laquelle il l'a donné." (H. Drouot, Revue d'histoire de l'Église de France, 1941) — "Par une singulière coïncidence le livre de M. Jean Héritier, qui évoque la période du plus grand déchirement français – les guerres de Religion – jusqu’en 1940, parut précisément en 1940 et fut presque aussitôt épuisé. Son livre apparaît comme un tableau fort complet, disposé dans les perspectives les plus variées autour d’un portrait très approfondi : celui du personnage central, qui anime et domine toute la peinture. Que ce personnage soit une femme contribue sans doute à donner à ce récit, d’une stricte rigueur historique, son caractère émouvant, pathétique. La formule consacrée n’est certes pas de complaisance ici : cela se lit comme un roman, et le plus passionnant des romans. Nulle femme pourtant ne fut moins romanesque que Catherine de Médicis, au sens où on l’entend des héroïnes féminines, puisque son biographe peut dire d’elle qu’elle n’avait jamais eu d’aventure amoureuse. Sa seule passion de femme, mais violente et de grandes conséquences politiques, fut le sentiment maternel. Il faut noter aussi un attachement conjugal réel, solide, mais trop dénoué ; le destin fit de Catherine non une épouse, mais une mère royale, et plus véritablement : un roi..." (Yves Florenne, Le Monde diplomatique, 1960)
Suivant la copië Imprimée à la Haië La Haye, 1663, in-16 demi-chagrin brun XIXIème, 156pp. Y compris la page de titre. La première édition de ce pamphlet contre Catherine de Medicis a été publié en 1575 et connait un énorme succès, celui-ci étant traduit en latin, en Allemand, et en anglais. Pas moins de neufs éditions françaises voient le jour entre 1575 et 1579. Le texte est attribué à Henri Estienne, Théodore de Bèze, Jean de Serre, Pierre Pithou ou Innocent Gentillet mais sans preuve ni certitude aucune. La légende noire de la Reine Catherine prend ses racines dans ce pamphlet qui tend à montrer que toutes ses actions visent à détruire le royaume de France avec, en premier lieu, la responsabilité de la Saint Barthélémy. Bon exemplaire.