Paris, Editions nilsson, s.d.; in-12, 268 pp., demi cuir bleu a caisson et a nerfs très belle reliure. Tome 2 des contes.
Reference : 200913557
Tome 2 des contes.
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BALZAC (Honoré de) - GAUTIER (Théophile, notice de) - LOTTE (Ferdinand) - MARCEAU (Félicien).
Reference : 30998
(1870)
Paris, Veuve Alexandre Houssiaux, 1870 [puis :] Paris, Librairie José Corti, (1952) - Paris, Librairie José Corti, (1956) - S.l., Gallimard, (1977). Pour La Comédie humaine : 20 vol. au format in-8 (225 x 139 mm) de 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., 507 pp. et 2 ff. n.fol. ; 1 f. n.fol., 1 frontispice, 457 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 476 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 557 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 492 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 509 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice n.fol. et 491 pp. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 570 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 531 pp. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 449 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 588 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 531 pp. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 729 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 476 pp. et 1 f. n.fol. ; 1 f. n.fol., 1 frontispice, 652 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 620 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 650 pp. et 1 f. n.fol. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 659 pp. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice et 423 pp. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice, 440 pp. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de demi-veau glacé fauve, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, fine roulette dorée sur les nerfs, larges fleurons dorés, pièces de titre de maroquin carmin, pièces de tomaison de maroquin émeraude, titre doré, tomaison dorée, double filet doré en tête et queue, tranches mouchetées. Pour les deux ouvrages de Ferdinand Lotte : 2 tomes reliés en un vol. au format in-8 (227 x 143 mm) de xxxii - 676 pp. ; 91 pp. Reliure postérieure de pleine percaline satinée taupe, plats jansénistes, dos lisse orné de filets dorés, titre doré, tranches mouchetées. Pour l'ouvrage de Félicien Marceau : un vol. au format pt in-4 (247 x 186 mm) de 305 pp. Reliure d'édition de plein skyvertex lie-de-vin à l'imitation de maroquin, entrelacs de filets gras et maigres dorés encadrant les plats, dos lisse orné de doubles filets dorés, filets gras dorés, quadruples caissons d'encadrement dorés, titre doré.
Ensemble complet de ses 20 volumes ; ici revêtus d'élégantes reliures du temps. Il est ici proposé avec l'indispensable Dictionnaire de Ferdinand Lotte ; complet de ses deux tomes (reliés en un volume). Est en outre ici adjoint l'ouvrage de Félicien Marceau consacré aux personnages de La Comédie, sous reliure de Robert Massin et agrémenté d'illustrations reprises dans l'édition Houssiaux. ''Réimpression textuelle de l'édition Furne, mais ici augmentée du portrait de Balzac et de trois volumes qui forment les tomes XVIII, XIX et XX". (Théâtre et Les Contes drôlatiques). ''L'illustration de cet ouvrage, entièrement gravée sur bois, est remarquable, ce sont des sujets hors-texte avec légendes, dessinés par les plus grands artistes du temps.'' L'ouvrage comporte 149 (sur 154) fines planches gravées d'après Bertall, Daumier, Johannot, Lampsonius, Messonnier, Nanteuil et Stall. Evoquant l'édition Furne (parue à partir de 1842), Clouzot déclare : ''On n'insistera jamais assez sur l'intérêt de cette édition, l'une des plus importantes de la littérature française''. Célèbre édition dite de ''Houssiaux'', complète des 20 volumes la constituant, illustrée de très nombreuses compositions hors-texte par Bertall, Daumier, Gavarni, Meissonier, Célestin Nanteuil, Monnier, Andrieux, Johannot, etc. Balzac passe ici en revue à peu près toutes les couches sociales de son époque, établissant une sorte de catalogue raisonné de types humains représentatifs de leur milieu. L’ambition de l’auteur était de décrire de façon quasi exhaustive la société qui l’entourait, construisant ainsi un édifice qui pourrait «faire concurrence à l’état civil» et enfermant toute son époque dans sa Comédie humaine. Dès 1834, Balzac conçoit la structure de la Comédie humaine comme un édifice en trois parties:«à la base de l'édifice: les Études de mœurs représentent les effets sociaux. La seconde assise est les Études philosophiques, car, après les effets viendront les causes. Puis, après les effets et les causes, doivent se chercher les principes. Pourtant, dans chaque œuvre de la Comédie Humaine, les effets, les causes et les principes sont sans cesse mêlés comme si chaque roman était construit sur le principe de l’édifice général. Les Études de mœurs offrent l’histoire générale de la société, mais les Études philosophiques composées de romans, de contes de nouvelle fantastiques sont pour Balzac la clé qui permet de comprendre l'ensemble de son œuvre. Quant aux Contes drôlatiques, ils constituent un projet insolite, à l'écriture ludique et composé dans le goût de Rabelais, l L'ouvrage fit scandale à parution, autant par sa truculence que par les fantaisies d’une langue imaginée, et fut à cet égard considéré comme subversif. En effet, le multilangage de Balzac, d’inspiration rabelaisienne, et qui voulait reproduire dans l’unicité celui d’un Moyen Âge s’échelonnant sur trois siècles et treize règnes, est fait de néologismes, de mots forgés, de termes techniques, savants avec leurs nombreux latinismes, mais également dialectaux et burlesques – sans oublier les calembours –, le tout servi par une graphie et des constructions archaïsantes qui donnent aux contes un ton et un style jugés par l’auteur conformes à son projet, à savoir un «livre concentrique» dans une «œuvre concentrique». Vicaire I, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 246 - Carteret III, Le Trésor du bibliophile, pp. 59 et 60 - Brivois, Bibliographie des ouvrages illustrés du XIXème, pp. 15 et suivantes - Clouzot, Guide du bibliophile français, p. 20 (pour une édition antérieure). Angles parfois élimés. Dos légèrement tâchetés. Petite marque brune en pied de celui du tome XI. Planches parfois oxydés pouvant en outre présenter quelques claires rousseurs. L'ensemble demeure dans une condition des plus satisfaisantes.
Paris, Librairie de France, (1930). 2 forts vol. au format in-4 (283 x 237 mm) de xx - 249 pp. et 361 pp. Reliures de l'époque de demi-maroquin lie-de-vin à coins, filets gras à froid portés sur les plats, dos à nerfs ornés de filets en noir, titre doré, tomaison dorée, têtes dorées sur témoins, couvertures et dos conservés.
''Edition recherchée, surtout en grand papier''. (in Carteret). Ensemble - revêtu de délicates reliures du temps de plein maroquin - complet des deux volumes le constituant. Un des 300 exemplaires du tirage numéroté sur Arches ; venant après les 65 exemplaires de tête sur Japon et Hollande. Celui-ci, le n°CCLXXXI. Outre de nombreux ornements typographiques, l'ouvrage s'agrémente - en premier tirage - de 64 intéressantes compositions par Charles Martin ; dont 32 mises en couleurs au pochoir. Le conteur eclipse ici le fabuliste... La crispation religieuse de la fin du règne de Louis XIV, et plus tard la pudibonderie du xixesiècle, ont mis dans l’ombre ces contes licencieux dont le défi poétique consiste à jouer de l’implicite pour (ne pas) nommer la sexualité, à «dire sans dire», dans un jeu de dérobade et de provocation reposant sur la complicité du lecteur. La Fontaine a mené simultanément ces deux activités, jusqu’à joindre des contes à l’ultime recueil de fables de 1693: bien plus qu’un laboratoire de la narration enjouée des Fables, les Contes pourraient bien participer d’une même entreprise, celle d’une narration poétique sous le signe d’une gaieté sans illusions. Ces récits paillards, imités pour beaucoup d'entre eux de l'Arioste, Boccace, ou de François Rabelais feront dire à leur auteur dans sa préface : "...et puis ce n'est ni le vrai ni le vraisemblable qui font la beauté et la grâce de ces choses-ci ; c'est seulement la manière de les conter." L’œuvre de La Fontaine offre la figure, exemplaire, d’une sagesse désabusée: elle choisit, comme le Démocrite de la fable Démocrite et les Abdéritains, la retraite méditative plutôt que la vie de la cité d’Abdère soumise aux pensers du vulgaire, et, face à la violence forcenée du réel elle préfère, contre l’Héraclite de l’Histoire, le rire plutôt que les pleurs. Monod II, Manuel de l'amateur de livres illustrés modernes, 6685 - Bénézit VII, Dictionnaire des peintres, p. 211 - Carteret IV, Le Trésor du bibliophile / Illustrés modernes, p. 226. Infimes marques d'usage affectant les reliures. Rares autant que claires rousseurs dans les corps d'ouvrages ; exception faite des feuillets du relieur. Nonobstant, belle condition.
Dictionnaire de cuisine de famille. verdu Paris, Aux quais de Paris / Librairie Mireille Cent, (1960). Un vol. ai format in-12 (188 x 123 mm) de 215 pp. Reliure de l'époque de demi-basane glacée carmin, filet vertical gras à froid porté sur chacun des plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, filet en pointillés dorés sur les nerfs, filets dorés, fleurons dorés, titre doré.
Le conteur eclipse ici le fabuliste... La crispation religieuse de la fin du règne de Louis XIV, et plus tard la pudibonderie du xixesiècle, ont mis dans l’ombre ces contes licencieux dont le défi poétique consiste à jouer de l’implicite pour (ne pas) nommer la sexualité, à «dire sans dire», dans un jeu de dérobade et de provocation reposant sur la complicité du lecteur. La Fontaine a mené simultanément ces deux activités, jusqu’à joindre des contes à l’ultime recueil de fables de 1693: bien plus qu’un laboratoire de la narration enjouée des Fables, les Contes pourraient bien participer d’une même entreprise, celle d’une narration poétique sous le signe d’une gaieté sans illusions. Ces récits paillards, imités pour beaucoup d'entre eux de l'Arioste, Boccace, ou de François Rabelais feront dire à leur auteur dans sa préface : "...et puis ce n'est ni le vrai ni le vraisemblable qui font la beauté et la grâce de ces choses-ci ; c'est seulement la manière de les conter." L’œuvre de La Fontaine offre la figure, exemplaire, d’une sagesse désabusée: elle choisit, comme le Démocrite de la fable Démocrite et les Abdéritains, la retraite méditative plutôt que la vie de la cité d’Abdère soumise aux pensers du vulgaire, et, face à la violence forcenée du réel elle préfère, contre l’Héraclite de l’Histoire, le rire plutôt que les pleurs. Dos légèrement passé. Petit manque en marge des deux premiers feuillets. Un autre présente de petites déchirures marginales. Du reste, belle condition.
Paris, Alphonse Lemerre, 1868. 2 vol. au format pt in-12 (158 x 98 mm) de 2 ff. n.fol. et 248 pp. ; 2 ff. n.fol., 242 pp. et 1 f. n.fol. Reliures uniformes de l'époque de demi-maroquin glacé émeraude à coins, filets à froid portés sur les plats, dos à nerfs ornés de filets en noir, titre doré, tomaison dorée, têtes dorées. (Quinet).
Ensemble complet des deux volumes le constituant ; ici revêtus de reliures de demi-maroquin signées Quinet. Impression - par les soins de Daniel Jouaust - agrémentée de délicats ornements typographiques. Le conteur eclipse ici le fabuliste... La crispation religieuse de la fin du règne de Louis XIV, et plus tard la pudibonderie du xixesiècle, ont mis dans l’ombre ces contes licencieux dont le défi poétique consiste à jouer de l’implicite pour (ne pas) nommer la sexualité, à «dire sans dire», dans un jeu de dérobade et de provocation reposant sur la complicité du lecteur. La Fontaine a mené simultanément ces deux activités, jusqu’à joindre des contes à l’ultime recueil de fables de 1693: bien plus qu’un laboratoire de la narration enjouée des Fables, les Contes pourraient bien participer d’une même entreprise, celle d’une narration poétique sous le signe d’une gaieté sans illusions. Ces récits paillards, imités pour beaucoup d'entre eux de l'Arioste, Boccace, ou de François Rabelais feront dire à leur auteur dans sa préface : "...et puis ce n'est ni le vrai ni le vraisemblable qui font la beauté et la grâce de ces choses-ci ; c'est seulement la manière de les conter." L’œuvre de La Fontaine offre la figure, exemplaire, d’une sagesse désabusée: elle choisit, comme le Démocrite de la fable Démocrite et les Abdéritains, la retraite méditative plutôt que la vie de la cité d’Abdère soumise aux pensers du vulgaire, et, face à la violence forcenée du réel elle préfère, contre l’Héraclite de l’Histoire, le rire plutôt que les pleurs. Fléty, Dictionnaire des relieurs français, p. 148. Angles élimés. Dos passés. Petit manque angulaire affectant le faux-titre du premier volume. Très rares rousseurs dans les corps d'ouvrages. Nonobstant, belle condition.
Paris, Librairie internationale J. Hetzel et A. Lacroix, s.d. [1864]. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 2 ff. n.fol., 320 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-basane glacée incarnat, dos à nerfs orné de filets gras en noir, doubles filets dorés, filet gras doré et quadruple filet maigre doré en queue, titre doré, tranches jaspées.
Edition originale (dont il n'est pas fait mention d'un tirage sur grand papier) du premier ouvrage de Zola. Il est ici revêtu d'une agréable reliure du temps. "Les voici donc, mon amie, ces libres récits de notre jeune âge, que je t’ai contés dans les campagnes de ma chère Provence, et que tu écoutais d’une oreille attentive, en suivant vaguement du regard les grandes lignes bleues des collines lointaines." Ainsi commencent ces fameux contes dédiés à l'amie d'enfance. Et si ce texte, qui sert finalement de préface, est vraiment poétique, avec le style que nous lui connaissons, les autres ne le sont pas moins. Les longues descriptions poétiques qui émaillent ces récits sont autant de pures merveilles. Associées aux différentes divinités de la forêt, dans un pur décor champêtre, elles transcendent le texte dans les deux premiers contes (Simplice ; Le Carnet de danse). On remarque déjà l'érudition du jeune auteur mentionnant George Sand, Balzac ou Michelet dans Les Voleurs et l'âne, ou faisant référence à l'astronomie, l'Histoire et autres matières savantes dansAventures du grand Sidoine et du petit Médéric. On voit poindre également le Zola défenseur de la veuve et de l'orphelin, le Zola pourfendant les idées reçues, fustigeant les idiots se moquant des êtres purs, innocents (Sœur-des-pauvres)''. Vicaire VII, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 1195 - Thième, Bibliographie de la littérature française, p. 441 - Carteret II, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne, p. 488. Coiffe de queue élimée. Rares et claires rousseurs dans le corps d'ouvrage ; quoique davantage marquées aux derniers feuillets. Nonobstant, belle condition.