‎[LITTERATURE] - SALVAING (François) - ‎
‎Parti. ‎

‎Paris, Stock, 2000; in-8, 544 pp., broché (ptes usures).‎

Reference : 200913078


‎.‎

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‎VERDÈS-LEROUX (Jeanine).‎

Reference : 19611

(1983)

ISBN : 9782213012667

‎Au service du Parti. Le parti communiste, les intellectuels et la culture (1944-1956). (Thèse).‎

‎ P., Fayard/Editions de Minuit, 1983, fort in-8°, 585 pp, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎"Il s'agit, pour l'essentiel, de la thèse soutenue par l'auteur à la Sorbonne le 16 avril 1983, thèse dans laquelle elle s'est efforcée d'analyser les productions des intellectuels membres ou « compagnons de route » du Parti Communiste français, qui s'étaient mis « au service de la classe ouvrière » ; elle a voulu comprendre et expliquer comment ces intellectuels ont accompli les tâches que leur fixait la direction du parti : trouver des arguments, créer des œuvres justifiant ou exaltant la ligne politique et les mots d'ordre du parti français – ou du parti soviétique – en cette période de guerre froide. Jeannine Verdès-Leroux a raison de distinguer plusieurs catégories dans l'intelligentsia communiste : 1) les « grands intellectuels », intellectuels autonomes, qui ont pu ainsi « sauvegarder une certaine autonomie au niveau de leur production » ; 2) les « intellectuels-de-parti », opposés aux premiers « dans des luttes souvent âpres, attisées et arbitrées par la direction » et qui « recevaient leur position, leur pouvoir, leurs privilèges uniquement du parti » ; elle fait un sort à la génération issue de la Résistance, qui subit une rupture dans ses études et fut sollicitée par le parti pour devenir des « permanents », spécialement dans la presse. Ces « intellectuels prolétaroïdes » (selon l'expression de Max Weber) ont été souvent des agents d'exécution de la direction. « Cette intelligentsia ne s'est pas contentée d'être alignée sur tous les aspects de politique générale ; elle a été massivement « jdanovienne » en matière culturelle, par ignorance, par inexpérience. Elle a donné une direction typique à la période, par l'étendue de son fanatisme, intervenant dans tous les domaines alors que les intellectuels autonomes gardaient des zones de quant-à-soi, faisaient des restrictions mentales et exprimaient leurs réserves par leurs silences » ; 3) l'auteur y associe « l'intelligentsia autodidacte des couches négativement privilégiées » (Max Weber), en clair les militants d'origine ouvrière, paysanne ou petite bourgeoise sur lesquels elle porte cette appréciation : « A ces permanents privés de capital scolaire et de capital culturel, le parti apportait, à travers ses écoles, non des connaissances, mais une saisie unitaire du monde social, une nouvelle façon de se conduire et de se percevoir dans ce monde et tout un ensemble de croyances et de certitudes. Après une sélection dont ils ignoraient les critères, ils recevaient des responsabilités, inespérées à leurs yeux, qui les remplissaient d'émerveillement. Ces positions étaient toujours plus valorisantes que ce qu'ils s'attendaient à vivre mais il convient de noter que l'étroitesse de leur connaissance du monde extérieur les conduisait à surestimer grandement la fonction de permanent ». Jeannine Verdès-Leroux décrit assez bien la mise en condition de ces intellectuels qui « étaient entrés au parti communiste pour faire l'Histoire ». Ils participaient aux combats de la classe ouvrière mais non pas à l'élaboration de la politique du parti (privilège réservé au groupe dirigeant). La plupart, accaparés par les tâches pratiques, la multiplicité des réunions, n'avaient pas le temps de réfléchir, de se documenter sérieusement ailleurs que dans les publications du parti, de se former une opinion personnelle ; il faut dire que même au niveau du Comité central, des élus et permanents la sous-information, voire la désinformation était la règle. Les intellectuels, comme les autres, avaient foi dans les dirigeants et avaient tendance à accepter et à défendre leurs analyses politiques puis, par entraînement progressif, leurs opinions sur les sujets les plus divers – sauf dans leur discipline, là où ils se sentaient compétents. Les nécessités de la lutte et « l'esprit de parti » faisaient le reste..." (Robert Brécy, Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1985) — "Contre le lieu-commun qu'entretiennent aussi bien la direction du parti communiste que les "ex", ce livre établit d'abord que l'essentiel des intellectuels dont les oeuvres dominèrent l'après-guerre n'étaient pas communistes. Quelques grandes figures, Picasso ou Joliot-Curie, que la direction met sans cesse en avant, avaient déjà construit leur oeuvre en première personne. Quant à la production que la direction a encouragée, celle des intellectuels-de-parti, par exemple la peinture et le roman réalistes-socialistes, elle ne put jamais s'imposer en dehors des cercles du parti en raison de son caractère de propagande. Cet "art" satisfaisait trop bien à la recommandation de Jdanov : "l'art doit être tendancieux". Plus qu'à la caution apportée par quelques "grands" intellectuels, et plus qu'à leurs silences, on s'est attaché à analyser ici les productions "artistiques" et "scientifiques" des intellectuels-de-parti et les conditions de cette production. Les caractéristiques, les dispositions et la trajectoire de ces intellectuels les rattachent à cette intelligentsia paria dont Max Weber a montré le rôle dans les Eglises. Renonçant à l'autonomie propre aux intellectuels professionnels pour se mettre "au service de la classe ouvrière", ils se transforment en rhéteurs, prêts à toutes les "tâches" que leur désigne la direction du parti : "théoriser" l'existence d'une science prolétarienne opposée à la science bourgeoise, ou approuver l'arrestation des "Blouses blanches", médecins accusés par Staline de comploter l'assassinat de dirigeants soviétiques. Pour rendre intelligibles des oeuvres et des conduites que Sartre se contenta de qualifier de monstrueuses, il a fallu accomplir un va-et-vient entre les productions de l'époque et ceux qui les ont produites ou les ont contrôlées. L'enquête, menée au long de cinq années, s'appuyant sur une mémoire involontaire des acteurs, a permis d'aller bien au-delà de ce que les écrits, utilisant la mémoire volontaire, prétendent imposer et, plus encore, au-delà de la façade monolithique présentée alors par le parti communiste." (J. V.-L.) ‎

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‎Guesde (Jules) et Lafargue (Paul)‎

Reference : 86619

(1902)

‎Le programme du Parti Ouvrier - Ses considérants et ses articles - Sixième édition (1902)‎

‎Imprimerie Ouvrière de P. Lagrange à Lille - Imprimerie du Parti Ouvrier Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1902 Book condition, Etat : Moyen broché, plat supérieur présent mais avec des manques In-8 1 vol. - 95 pages‎


‎ Contents, Chapitres : Note des auteurs, texte du programme - Considérants - Partie politique (5 articles) - Partie économique (12 articles) - Le Parti ouvrier, plus tard renommé Parti ouvrier français (POF), est un parti politique français de la Troisième République, le premier parti marxiste en France, qui a existé de 1882 à 1902. Parti révolutionnaire, il avait pour but d'abolir le capitalisme et de fonder une société socialiste, puis communiste. - En 1878, le Congrès ouvrier de Lyon se constitue en parti, la Fédération du parti des travailleurs socialistes de France (FPTSF). Une première scission intervient dès 1881, lorsqu'Édouard Vaillant, d'inspiration blanquiste, fonde le Comité révolutionnaire central (CRC). Une seconde scission intervient en 1882 à la suite du Congrès ouvrier de Saint-Étienne. Elle oppose les « possibilistes », socialistes réformistes d'inspiration proudhonienne, qui forment la Fédération des travailleurs socialistes, et les guesdistes, d'inspiration marxiste, dont les 23 délégués se retirent du congrès. Ils se rassemblent à Roanne en septembre 1882 et créent le Parti ouvrier français (POF). - 1882, Jules Guesde fonde le Parti ouvrier avec Paul Lafargue. 1893, le Parti ouvrier devient le Parti ouvrier français. Le POF connaît des succès électoraux aux élections municipales de 1892 (victoire à Roubaix, Montluçon, Commentry, Narbonne, ..) et aux législatives de 1893 (Jules Guesde élu député). Certains membres du POF, oubliant momentanément l'objectif de la révolution, en viennent à penser que le socialisme est possible par la voie électorale (voir le banquet et le programme de Saint-Mandé le 30 mai 1896). 1899, la crise au sein du socialisme provoquée par la participation d'Alexandre Millerand au Gouvernement Waldeck-Rousseau pousse le POF à retourner à sa pureté doctrinale révolutionnaire (manifeste de l'été 1899). Selon certains, le parti aurait alors perdu de son influence. Ainsi en 1902 (12 députés pour le PSdF héritier du POF) il ne retrouve nationalement que les deux tiers de ses voix de 1898. 1902, fusion du parti avec le Parti socialiste révolutionnaire blanquiste et l'Alliance communiste révolutionnaire pour former le Parti socialiste de France, initié en 1901 sous le nom d'Unité socialiste révolutionnaire. 1905, le Parti socialiste de France fusionne avec le Parti socialiste français de Jean Jaurès pour former la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO). (source : Wikipedia) manque le plat inférieur de la couverture, plusieurs manques conséquents sur la droite du plat supérieur, exemplaire consolidé proprement avec d'en faire un exemplaire correct de lecture, une page consolidée dans la marge avec un collant, exemplaire correct de lecture, papier à peine jauni, texte complet‎

Librairie Internet Philoscience - Malicorne-sur-Sarthe
EUR7.00 (€7.00 )

‎BERSTEIN (Serge).‎

Reference : 34709

(1980)

‎Histoire du Parti Radical. 1 : La recherche de l'âge d'or. 1919-1926. – 2 : Crise du radicalisme. 1926-1939. (Thèse).‎

‎ Presses de la FNSP, 1980-1981, 2 vol. gr. in-8°, 487 et 667 pp, sources et biblio, index, brochés, couv. illustrées, bon état, envoi a.s. à Jean-Pierre Rioux sur les 2 volumes‎


‎1. La recherche de l'âge d'or, c'est la tentative désespérée entreprise à l'initiative du Parti radical pour ramener la France à la Belle époque des débuts du XXe siècle, magnifiée par le souvenir, après le cauchemar de la première guerre mondiale et les déceptions de l'après-guerre. Pourquoi le Parti radical est-il apparu comme le promoteur d'une entreprise qui déborde largement ses rangs et répond aux désirs plus ou moins clairement formulés d'une grande partie des Français ? C'est à quoi l'ouvrage s'efforce de répondre en analysant la nature et la fonction du Parti radical dans la société française des débuts du XXe siècle, à travers l'héritage historique dont il est le détenteur, la sociologie de ses militants, son implantation et son audience dans le pays, ses idées et son programme. Sous la direction d'un leader prestigieux dont la personnalité domine la période, Edouard Herriot, les radicaux vont proposer aux Français, comme alternative à un présent décevant, la reconstitution d'un passé exalté. – 2. L'échec du projet de reconstitution du Bloc des gauches à travers le Cartel sur lequel s'était reconstruit le Parti radical, ouvre, à partir de 1926, la Crise du radicalisme. Au plan de la doctrine, les jeunes générations radicales entreprennent une révision des idées traditionnelles sur la base du réalisme et de l'adaptation à la France du XXe siècle, mais cette remise en cause des références historiques par les Jeunes-Turcs provoque au sein du parti un trouble considérable. Dans le domaine de l'action concrète, les leaders radicaux définissent désormais leur parti comme une formation centriste, même si l'attachement des militants à l'union des gauches conduit à pratiquer aux élections la discipline républicaine. Cette contradiction entre l'appui sur une majorité de gauche et une pratique centriste au pouvoir conduit le Parti radical à n'être plus qu'une force d'appoint des coalitions opposées de l'union nationale qui domine de 1934 à 1936, ou du Front populaire qui triomphe en 1936. En 1938, à la veille de l'effondrement d'un régime avec lequel il se confond, le Parti radical retrouve un rôle de premier plan, mais en tournant le dos aux traditions sur lesquelles il vivait depuis le XIXe siècle. — "Un lieu commun de la pensée politique est de dire que la France de l'entre deux-guerres était radicale-socialiste. Et, conséquence de cette observation donnée comme une évidence, la défaite de 1940 fut comprise comme celle de ce parti qui avait eu la prétention de se confondre avec la République (...) L'apport le plus solide de cet ouvrage est de démonter le mécanisme qui est au cœur du mystère du Parti radical, de ce parti où l'influence électorale est toujours allée de pair avec l'impuissance gouvernementale. En effet le Parti radical est dès ses origines une organisation électoralement efficace mais politiquement impuissante. Le parti naît en 1901. Mais c'est un parti qui est vieux avant d'avoir vécu. Toute la préhistoire heureusement rappelée par S. Berstein montre à quel point le poids des souvenirs été lourd. Au Parti radical il n'a jamais été question d'autre chose que de capter et de canaliser à des fins purement électorales un état d'esprit qui se disait "avancé" alors qu'en fait il était déjà "arrivé". "Arrivé" en 1901, car c'est le moment où, avec l'Affaire Dreyfus et bientôt le combisme, la franc-maçonnerie, qui en est la base, gagne des points décisifs dans sa lutte séculaire contre l'Eglise catholique. "Arrivé" encore en 1924, puisqu'après la Guerre et l'Union nationale, le Parti radical se reconstitue autour des classes moyennes dont une minutieuse étude de la nature, du comportement comme de l'assiette sociale montre que, farouchement attachées à la liberté économique et à la propriété privée qui leur donnent leur instrument de travail, elles sont déjà des classes en déclin. Efficace du point de vue électoral, le culte de l'esprit "avancé" qui domine la mentalité des militants et les motions des congrès n'a jamais été propice à l'émergence de l'esprit de gouvernement. Avec vingt ans de décalage, l'opposition entre Combes (électoralement représentatif) et Clemenceau (le solitaire qui gouverne) se retrouve dans le duel qui oppose Herriot à Caillaux. (...) Le livre de Berstein se termine en 1926, c'est-à-dire juste avant le retour de Poincaré qui sera le dernier à concilier l'inconciliable." (Odile Rudelle, Revue française de science politique, 1981) ‎

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EUR120.00 (€120.00 )

Reference : 78350

‎(Lot de 17 brochures du Parti Socialiste Suisse de 1918 à 1936, 1948 et 1944). Brochure 1: Le Parti Socialiste Suisse de 1918 - 1920. Rapport de Gestion présenté par le Secrétariat du P. S. S., au Congrès de Lucerne, les 3 et 4 septembre 1921. Brochure 2: Le Parti Socialiste Suisse de 1921 - 1922. Rapport de Gestion présenté par le Secrétariat du P. S. S., au Congrès de Berne, les 20, 21 et 22 avril 1923. Brochure 3: Le Parti Socialiste Suisse de 1923. Rapport de Gestion présenté par le Secrétariat du P. S. S., au Congrès de Bale, les 5, 6 et 7 septembre 1924. Brochure 4: Le Parti Socialiste Suisse de 1924. Rapport de Gestion présenté par le Secrétariat du P. S. S., au Congrès de Bale, les 12 et 13 septembre 1925. Brochure 5: Sozialdem. Partei der Schweiz. Geschäftsbericht pro 1925. Zusammengestellt vom Parteisekretariat. Brochure 6: Sozialdem. Partei der Schweiz. Geschäftsbericht pro 1926. Zusammengestellt vom Parteisekretariat. Brochure 7: Partei der Schweiz. Geschäftsbericht pro 1927. Zusammengestellt vom Parteisekretariat. Brochure 8: Parti Socialiste Suisse. Rapport de Gestion pour 1928. Présenté par le Secrétariat du P. S. S. Brochure 9: Parti Socialiste Suisse. Rapport de Gestion pour 1929. Présenté par le Secrétariat du P. S. S. Brochure 10: Parti Socialiste Suisse. Rapport de Gestion pour 1930. Présenté par le Secrétariat du P. S. S. Brochure 11: Parti Socialiste Suisse. Rapport de Gestion pour 1931. Présenté par le Secrétariat du P. S. S. Brochure 12: Parti Socialiste Suisse. Rapport de Gestion pour 1932. Présenté par le Secrétariat du P. S. S. Brochure 13: Parti Socialiste Suisse. Rapport de Gestion pour 1933 et 1934. Présenté par le Secrétariat du P. S. S. Brochure 14: Sozialdemokratische Partei der Schweiz. Geschäftsbericht 1935. Zusammengestellt vom Parteisekretariat. Brochure 15: Sozialdemokratische Partei der Schweiz. Geschäftsbericht 1936. Zusammengestellt vom Parteisekretariat. Brochure 16: Fritz Giovanoli: Die Sozialdemokratische Partei der Schweiz. Entstehung, Entwicklung und Aktion. Borchure 17: Walther Bringolf: La situation politique et les tâches du parti. Unité ou scission? Discours prononcé devant le Comité central étendu du Parti socialiste suisse le 9 juillet 1944.‎

‎ La Chaux-de-Fonds / Aarau / Olten / St. Gallen / Bern, Imprimerie Coopérative / Druckerei-Genossenschaft Aarau / Genossenschaft-Druckerei in Olten / Buchdruckerei Volksstimme / Sozialdemokratischen Partei des Kantons Bern 1921 - 1937, 1948, 1944, 224x155mm, 210x145mm, broché. ‎


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CHF200.00 (€214.37 )

‎BERSTEIN (Serge).‎

Reference : 34710

(1980)

‎Histoire du Parti Radical. 1 : La recherche de l'âge d'or. 1919-1926. (Thèse).‎

‎ Presses de la FNSP, 1980, gr. in-8°, 487 pp, 23 cartes, 7 tableaux, biblio, index, broché, bon état‎


‎Tome 1 seul (sur 2). — La recherche de l'âge d'or, c'est la tentative désespérée entreprise à l'initiative du Parti radical pour ramener la France à la Belle époque des débuts du XXe siècle, magnifiée par le souvenir, après le cauchemar de la première guerre mondiale et les déceptions de l'après-guerre. Pourquoi le Parti radical est-il apparu comme le promoteur d'une entreprise qui déborde largement ses rangs et répond aux désirs plus ou moins clairement formulés d'une grande partie des Français ? C'est à quoi l'ouvrage s'efforce de répondre en analysant la nature et la fonction du Parti radical dans la société française des débuts du XXe siècle, à travers l'héritage historique dont il est le détenteur, la sociologie de ses militants, son implantation et son audience dans le pays, ses idées et son programme. Sous la direction d'un leader prestigieux dont la personnalité domine la période, Edouard Herriot, les radicaux vont proposer aux Français, comme alternative à un présent décevant, la reconstitution d'un passé exalté. — "Un lieu commun de la pensée politique est de dire que la France de l'entre deux-guerres était radicale-socialiste. Et, conséquence de cette observation donnée comme une évidence, la défaite de 1940 fut comprise comme celle de ce parti qui avait eu la prétention de se confondre avec la République (...) L'apport le plus solide de cet ouvrage est de démonter le mécanisme qui est au cœur du mystère du Parti radical, de ce parti où l'influence électorale est toujours allée de pair avec l'impuissance gouvernementale. En effet le Parti radical est dès ses origines une organisation électoralement efficace mais politiquement impuissante. Le parti naît en 1901. Mais c'est un parti qui est vieux avant d'avoir vécu. Toute la préhistoire heureusement rappelée par S. Berstein montre à quel point le poids des souvenirs été lourd. Au Parti radical il n'a jamais été question d'autre chose que de capter et de canaliser à des fins purement électorales un état d'esprit qui se disait "avancé" alors qu'en fait il était déjà "arrivé". "Arrivé" en 1901, car c'est le moment où, avec l'Affaire Dreyfus et bientôt le combisme, la franc-maçonnerie, qui en est la base, gagne des points décisifs dans sa lutte séculaire contre l'Eglise catholique. "Arrivé" encore en 1924, puisqu'après la Guerre et l'Union nationale, le Parti radical se reconstitue autour des classes moyennes dont une minutieuse étude de la nature, du comportement comme de l'assiette sociale montre que, farouchement attachées à la liberté économique et à la propriété privée qui leur donnent leur instrument de travail, elles sont déjà des classes en déclin. Efficace du point de vue électoral, le culte de l'esprit "avancé" qui domine la mentalité des militants et les motions des congrès n'a jamais été propice à l'émergence de l'esprit de gouvernement. Avec vingt ans de décalage, l'opposition entre Combes (électoralement représentatif) et Clemenceau (le solitaire qui gouverne) se retrouve dans le duel qui oppose Herriot à Caillaux. (...) Le livre de Berstein se termine en 1926, c'est-à-dire juste avant le retour de Poincaré qui sera le dernier à concilier l'inconciliable." (Odile Rudelle, Revue française de science politique, 1981) ‎

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