Paris, Epigones, 1984; in-4, 46 pp., cartonnage de l'éditeur.
Reference : 200818571
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Édition originale de la plus grande rareté de cette relation connue à quelques exemplaires seulement, contenant le récit de la malheureuse expédition de Royville au «Cap de Nord en Amérique française» réalisée en 1652, avec pour objectif de «porter la connoissance de nôstre Dieu parmy les peuples sauvages & infidels», et les coloniser. L’exemplaire du Comte de Toulouse et du roi Louis Philippe. Paris, Antoine de Sommaville, 1654.In-8 de (8) pp., 200, et 2 planches gravées à pleine page. 2 ff. intervertis sans manque, sans la carte qui manque presque toujours. Maroquin bordeaux, encadrement à la Du Seuil avec fleurons à l’oiseau aux angles, dos orné de fleurons de même, coupes décorées, dentelle intérieure, tranches dorées. (Lortic). 159 x 100 mm.
Édition originale de la plus grande rareté de cette relation connue à quelques exemplaires seulement, contenant le récit de la malheureuse expédition de Royville au « Cap de nord en Amérique française », réalisée en 1652 afin de « porter la connoissance de Dieu parmy les peuples sauvages & infidels », et les coloniser. Manque comme généralement la carte. Brunet, III, 20 ; Ternaux-Compans, 740 ; Church, 533 ; Sabin, 38951 ; Graesse, Trésor de livres rares et précieux, III, 103. C’est après avoir appris en France les désastres et la tragédie du despotique Charles Poncet de Bretigny, mort en 1645 massacré par des indigènes, ainsi que ses compagnons, que Royville résolut de fonder une nouvelle compagnie pour coloniser ces contrées, ayant œuvré au préalable pour que le roi déchût de son privilège celle de Rouen. Associé à l'abbé de la Boulaie, intendant général de la marine sous le duc de Vendôme et à l'abbé de l'Isle Marivaut, ainsi qu’à dix autres associés, la compagnie dite des Douze seigneurs nomma Royville général de l’expédition et ceux restés en France seraient chargés de faire passer les renforts de vivres et des munitions. Constituée par des hommes inaptes aux besoins de l'entreprise, l’assassinat de Royville durant le voyage, les dangers liés à l’expédition, ainsi que les querelles internes mirent fin à l’aventure. Paul Boyet et Jean de Laon, chroniqueurs des deux malheureuses tentatives de colonisation de la Guyane : celle de Brétigny en 1643, et celle de Royville en 1652, toutes deux publiées à Paris en 1654, appellent Cap de Nord la Guyane, tout comme les historiens portugais et espagnols. Ces deux chroniques constituent les deux plus précieuses relations de la colonisation française en Amérique centrale. Le volume s’ouvre sur une dédicace « A Madame la duchesse d’Esguillon » et le texte décrit l’expédition dans le détail, les mœurs et coutumes des Indigènes, la nature et la géographie du pays parcouru. « This is an account of an expedition sent out under De Roiville, in 1651. The greater part of the colonists, seven hundred or eight hundred in number, perished in the space of fifteen months, from hunger and the fury of the Indians”. (Sabin).L’illustration, généralement absente, comprend 2 belles planches gravées en taille-douce et une carte: 1/ Représentation d’un aborigène nu tenant un arc face à la page 88, ici présente. 2/ Représentation du même aborigène tenant une masse face à la page 89, ici présente. 3/ Carte de l’isle de Cayenne, ici absente. Précieux exemplaire, fort bien relié par Lortic en maroquin rouge à la Duseuil, de cette édition originale plus rare encore que celles de Champlain ou de Lescarbot. Church, dans sa bibliographie consacrée à la découverte du continent américain, ne cite que deux exemplaires: British Museum et Lenox Libraries. L’exemplaire provient des bibliothèques du Comte de Toulouse et du roi Louis Philippe avec son cachet sur le feuillet de titre.
Paris, Ballard fils, 1749. 2 volumes in-12 de [4]-LVI-182-[4]; [4]-319 (la pagination saute de 312 à 315) pages, plein veau marbré de l'époque, dos à nerfs richement ornés, pièces de titre et tomaison rouge et marron, triple filet doré encadrant les plats, simple sur les coupes, tranches dorées.
Illustré d'une belle carte "nouvelle et très exacte de la Baie d'Hudson" dépliante et de 10 gravures dépliantes gravées par Jean-Jacques Flipart. Première édition française. Un des mérites de cet ouvrage est de mettre fin à l'idée que le passage du nord-ouest passait par la baie d'Hudson. Les moeurs des Esquimaux sont le sujet de plusieurs observations (esquimaux qui étaient relativement peu connus à cette époque-là). Bel exemplaire. Brunet, VI, 20958 ; Chadenat, I, 568 ; Sabin 22313.
Editions MDV, 2001, fort et grand in/8, reliure éditeur, 959 pages. Photographies en noir et blanc.
"Avec la chute de la France, presque toutes les côtes d'Europe occidentale se trouvaient entre les mains allemandes. Des opérations clandestines de transport maritime fournirent des lignes vitales pour l'acheminement de renseignements vers la Grande Bretagne en guerre. Ces "flottilles secrètes" assurèrent le débarquement et la récupération des agents en France et dans l'Afrique du nord française. Elles furent d'une importance cruciale pour le SIS (Secret Intelligence Service) et pour le SOE (Special Operations Executive). Ces liaisons maritimes ont toujours été enveloppées de mythes et de rumeurs ; cet ouvrage de référence de Sir Brooks Richards, historien officiel, analyse et décrit d'une manière particulièrement vivante les 200 opérations qui eurent lieu durant la seconde guerre mondiale (en particulier en Bretagne, dans le Midi, en Corse et en Afrique du nord). Cela a été rendu possible grâce à l'accès sans précédent aux archives officielles accordé à Sir Brooks Richards, à ses propres services de guerre au SOE et aux nombreux témoignages de ceux qui furent impliqués dans ces opérations."
Arthaud, 1982, in/8 broché, 267 pages. 13 illustrations en couleurs 9 cartes.
"P.D.G. et aventurier des mers, Willy De Roos a mené une double carrière d'homme d'affaires et de navigateur. Le besoin de créativité et d'indépendance, le goût du dépassement l'ont conduit très tôt à la pratique des sports mais aussi à celle des arts et l'on verra le rôle qu'a tenu la musique au cours de sa difficile traversée de l'Arctique. Il est venu tard à la mer, au seuil de la quarantaine, après s'être passionnément voué avec sa femme à l'éducation de ses quatre filles. Parti de Thuin en Belgique, à bord d'un ketch de 13 mètres en acier, le "Williwaw", au début de juin 1977, Willy de Roos franchit le cercle arctique le 16 de ce même mois, longe la côte ouest du Groenland, se faufile de chenal en chenal à travers le dédale des îles du nord canadien et passe le 18 septembre le détroit de Bering. Il réalisait ainsi un exploit jamais renouvelé depuis Amundsen : joindre l'Atlantique au Pacifique par le passage du Nord-Ouest. Parti en solitaire, il accepte au Groenland de s'adjoindre un équipier mais celui-ci le quittera à mi-parcours. Et c'est seul, au prix d'efforts inouïs, dormant à peine, surveillant constamment les masses formidables des glaces qui tantôt se disloquent, tantôt se ressoudent autour du petit navire, qu'il parviendra après trois mois dans les eaux libres du Pacifique. Le récit qu'il a rapporté de cette étonnante croisière témoigne non seulement des énormes difficultés surmontées, de l'extraordinaire spectacle de ces terres et de ces mers glaciales mais des qualités exceptionnelles du marin ou pour mieux dire de l'homme. Car tout se passe au cours des dernières semaines de cette navigation à la limite des possibilités humaines."
circa 1860. Un volume oblong (24 x 32 cm.), demi-chagrin vert, dos à nerfs orné de caissons doré et muet, titre doré sur le premier plat, tranches dorées.
Illustré de 78 photographies sur papier albuminé d'après négatifs au collodion. Exceptionnel document composé vers 1860 (certains avancent 1859) pour le compte de la Compagnie du Chemin de Fer du Nord à quelques exemplaires. Créée par le banquier James de Rothschild, Jean-Henri Hottinger et Edward Blount en 1845, la compagnie du Chemin de Fer du Nord absorba peu à peu les autres compagnies de la région. La ligne Paris-Compiègne via Chantilly fut mise en service en 1859. En 1938, à la création de la SNCF, elle en sera une des principales composantes!A l'occasion de l'ouverture de la ligne, James de Rothschild fit réaliser 25 exemplaires de l'album pour les membres du Conseil d'Administration de la compagnie. C'est ainsi que les quelques exemplaires répertoriés portent tous une justification et le nom du destinataire; ses initiales sont reportées dans un cartouche sur le premier plat de couverture et la page de titre. Notre exemplaire est exempt de justificatif, mais porte dans les cartouches les initiales LN et F. Une note figurant dans l'album justifie LN pour Louis Napoléon, et F pour Franquet de Franqueville. Alfred Charles Ernest Franquet de Franqueville (1809-1876) fut un célèbre ingénieur, et occupa le poste de directeur général des Ponts et chaussées et des chemins de fer de 1853 à 1876. Il contribua fortement à l'agrandissement du réseau de chemin de fer français (660 km par an pendant les douze premières années en tant que directeur des Ponts et chaussées, v. Annales des Mines, 7e série tome 11, 1877). Notre exemplaire est bien complet, et l'ouvrage est constitué d'une page de titre et d'un index imprimés en bistre et rehaussés à l'or et à l'aquarelle, d'une carte photographique du tracé (23x16 cm), ornée de sept épreuves miniatures (4,5x3,5 cm), et de 77 épreuves prises à droite et à gauche de la voie. Soit 78 épreuves montées sur carton avec les légendes imprimées et la numérotation; l'ensemble étant monté sur onglet. Le format des images varie de 6,5 x 7 cm à 16 x 9 cm. Quelques rousseurs sur la page de titre.Voir Bibliothèque Nationale de France (notice n° : FRBNF40329440 ).