Paris, Librairie armand colin , 1905; in-8, 370 pp., cartonnage de l'éditeur.
Reference : 200801540
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Précieux et rarissime ensemble complet des quatre atlas illustrant le récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique Paris, Bertrand, 1826-1827. L’exemplaire comporte l’ensemble complet des Atlas de ce voyage, à savoir : -Historique.. atlasin-folio comportant 60 planches en couleurs dans leurs 15 livraisons d’origine. -Zoologie.. atlasin-folio contenant 157 planches en couleurs dans leurs 27 livraisons d’origine. -Botanique.. atlas in-folio contenant 106 planches (25 en couleurs) dans leurs 15 livraisons d’origine. -Hydrographie.. atlas in-folio contenant 55 cartes et tableaux relié dans le cartonnage d’origine. Soit au total 57 livraisons conservées brochées telles que parues et un volume conservé dans son cartonnage d’origine. Très bon état de conservation des couvertures de livrasions. L’ensemble est conservé dans 5 boites protectrices en demi-maroquin bleu. 565 x 375 mm.
Précieux et rarissime ensemble complet des quatre atlas illustrant le récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique, édité en livraisons de 1825 à 1835 et dont la publication ne fut jamais achevée. Borba de Moreas, p. 275-76; Ferguson, 1069; Hill, 517; Hocken, 42; Sabin, 21353; Nissen IVB, 280; Nissen BBI, 1210. Parti de Toulon le 11 août 1822 à bord de la Coquille avec Dumont d'Urville comme second, Louis-Isidore Duperrey (1786-1865) traversa l’Atlantique et se dirigea vers le Brésil, puis le Chili, où il mène une enquête ethnographique sur les Indiens Araucans. Il explora ensuite les Iles du Pacifique (Touamotou, Tahiti, Bora-Bora), la Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Zélande et les Moluques. La Coquille traverse le canal d’Ombay, pour atteindre finalement Sidney en janvier. En avril 1825, l'expédition est de retour à Marseille. Sitôt revenu de son voyage, Duperrey s'attelle à sa publication dont il se réserve la partie "historique", l'hydrographie et la physique. Ce voyage qui n'a essuyé aucune perte et aucune avarie majeure, suscite l'enthousiasme. Les contemporains de Duperrey sont impressionnés par la réussite sanitaire et la portée scientifique de la campagne. Les résultats de l'expédition sont évalués par une commission d'éminents scientifiques de l'Académie des sciences : "L'académie trouvera, dans les analyses qui précèdent, la preuve que le voyage de la Coquille mérite d'occuper un rang distingué, parmi les plus brillantes expéditions scientifiques exécutées, soit par la marine française, soit par celle des autres nations." Les collections récoltées sont d'une richesse surprenante en quantité et en qualité. Les collections zoologiques s'élèvent à près de 1900 échantillons (insectes, poissons, oiseaux, reptiles) et 3000 espèces ont été recueillies en botanique. Le naturaliste Lesson a méthodologiquement dessiné ces espèces. Des témoignages sur le mode de vie des Carolins, Tahitiens, Zélandais, Papous et Alfourous ont été recueillis. Gabert a constitué des lexiques et glossaires des mots les plus utilisés par les populations visitées. Les croquis réalisés par Jules-Louis Lejeune sont remarquables et constituent un véritable témoignage ethnologique. Ses dessins (calques, croquis, dessins aquarellés) sont en grande partie gravés pour être intégrés aux albums de l'expédition. Il a réalisé 43 portraits, 40 "petits tableaux", 43 vues ou paysages, 59 dessins "représentant des armes, des ustensiles de ménage et divers autres objets". L'enseigne de vaisseau Bérard a dessiné différents types de pirogues. Des observations ont été réalisées en astronomie, en magnétisme, en météorologie, des études sont effectuées sur la zoologie, la botanique. Le voyage constitue également une source pour la médecine puisque les maladies survenues à bord et celles diagnostiquées parmi les indigènes ont été recensées. 53 cartes ont été élaborées. Elles complètent les cartes établies lors de précédents voyages par d'autres explorateurs et en corrigent les erreurs grâce aux avancées technologiques (notamment l'invention des chronomètres) permettant le calcul de la longitude. En effet, si la configuration du Pacifique est déjà connue grâce à Bougainville, Cook, Lapérouse et d'Entrecastreaux, les connaissances géographiques, ethnologiques et biologiques de certains espaces sont superficielles, lacunaires voire totalement erronées. La cartographie de l'Océanie est approximative car le calcul de la longitude est mal maîtrisé jusque-là. C'est ainsi que figurent sur certaines cartes des îles imaginaires, des écueils, des bancs de sable qui n'existent pas. Duperrey est le premier à élaborer une carte où figurent les méridiens et les parallèles magnétiques. Resté inachevé, ce récit d'un des plus célèbres voyages dans le Pacifique fut publié sous forme de livraisons de 1825 à 1835. Le nombre de volumes diffère donc suivant les exemplaires et les bibliographies; l'ouvrage est cependant le plus souvent relié en 11 volumes et comprend toujours 4 volumes d'atlas. L'atlas de Zoologie est divisé en sept parties (oiseaux, reptiles, poissons, mollusques, insectes, crustacés et zoophytes). L'Histoire du voyage est illustrée de belles planches représentant des vues de villages, des habitations, des indigènes, etc. Rare et précieux ensemble complet des quatre atlas du récit de voyage de Duperrey, conservés tels que parus sous forme de livraisons brochées.
Namur AD. Wesmael-Charlier 1920 1 in -4 Demi-basane brun 373 [pp]
Bon état de conservation , exemplaire agréable Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Librairie Hachette et Cie, Paris. 1873. In-12. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 412 pages. Auteur, titre et filets dorés sur le dos. Etiquette de code sur le dos. Tampon en page de titre. Dos légèrement frotté.. . . . Classification Dewey : 590-Zoologie
'Histoire Universelle publiée par une Société de Professeurs et de Savants', sous la dir. de V. Duruy. La zoologie dans l'Antiquité. La zoologie au Moyen Age. La zoologie dans les temps Modernes... Classification Dewey : 590-Zoologie
Paris, Jean Montaudon (Imprimerie Ferdinand Champenois), sans date (circa 1918-1923). Dimensions : 105 x 152,5 cm.
Très bel état de conservation. En 1911, lorsque Jean Montaudon (1886-1926), petit-neveu du Docteur Auzoux, prend la direction de la célèbre fabrique de modèles d’anatomie clastique en papier mâché et souhaite en diversifier le catalogue, il se lance dans la production d’affiches pédagogiques illustrées. Mais la concurrence féroce des maisons Deyrolle, Hachette et Cie, Masson ou encore Armand Colin, plus anciennement établies dans ce secteur-clé de l’édition scolaire, le contraint à adopter une stratégie commerciale audacieuse et originale : la publication de planches murales « de luxe », d’une haute qualité scientifique et artistique, destinées principalement aux étudiants des universités ou des écoles normales. Aussi confie-t-il l’impression à l’un des plus importants réalisateurs d’affiches et objets publicitaires de la Belle Epoque, dont le nom reste notamment associé à Mucha, Sarah Bernhardt et Lefèvre-Utile : Ferdinand Champenois. Pour la typographie, le caractère Auriol, fleuron de l’Art nouveau, pare les titres et sous-titres. L’exécution graphique des planches est l’oeuvre de talentueux dessinateurs, sachant allier finesse et précision du trait avec un sens de la couleur et un souci du détail remarquables. Enfin, pour la conception des tableaux, il s’entoure de spécialistes tels que les zoologues Rémy Perrier (1861-1936) et Casimir Cépède (1882-1954). Le choix de ces représentants de l’excellence académique française s’avéra judicieux pour insuffler aux Etablissements Auzoux le nouvel élan voulu par Montaudon. Ce dernier a probablement été séduit par leur commun attachement à la transmission du savoir : tous deux normaliens, ils mènent en effet des carrières d’enseignants respectés au sein de la Faculté des Sciences de Paris et d’autres institutions. L’étendue des réseaux intellectuels auxquels ils appartiennent a sans doute joué un rôle non négligeable, car tandis que Cépède fréquente les cercles artistiques de Bourdelle et Gémier, puis collabore avec le Docteur Toulouse aux programmes documentaires du service scientifique de la firme cinématographique Pathé, Perrier entretient, par l’intermédiaire de son frère Edmond, directeur du Museum d’Histoire naturelle et président de l’Académie des Sciences, des liens étroits avec l’élite scientifique de son temps. Enfin, ils disposent, au-delà de leurs domaines d’expertise respectifs (malacologie et bactériologie-parasitologie), de compétences et expériences fort appréciables : entre autres, publication d’ouvrages de référence et participation à l’élaboration d’illustrations scolaires (R. Perrier), mise au point de vaccins et création de modèles d’insectes démontables afin de former les équipes soignantes aux protocoles antipaludiques (C. Cépède). L’entrepreneur leur accorde donc de très avantageux contrats (droits d’auteur de 20 %) et carte blanche pour le choix des sujets. Ainsi, à la fin de la Première Guerre mondiale, les deux savants prévoient une « collection » d’environ 150 planches permettant de « donner un cours complet de zoologie », auxquelles doivent s’ajouter des séries sur l’anatomie, la physiologie humaine et la botanique, comme l’indiquent les catalogues. Indéniablement, l’ensemble est une véritable réussite, tant sur le plan formel que sur le fond - à la fois précis, rigoureux, esthétique – atteignant l’objectif de se démarquer des autres éditeurs. Le premier tome d’un Atlas de Zoologie et d’Anatomie contenant la description de 17 affiches paraît également au début des années 1920. Cependant, dès 1922, lorsqu’ils dressent le bilan financier de la fabrique, qui s’avère désastreux, les rapports comptables soulignent la responsabilité majeure des planches dans les difficultés économiques : leur diffusion reste limitée, et à l’évidence bien trop faible pour rentabiliser les investissements. Seulement une trentaine d’entre elles voit le jour pour la zoologie, moins d’une dizaine pour la biologie végétale ; il n’y aura pas d’autre volume de l’Atlas. L’aventure prend fin avant même la mort de Jean Montaudon, en 1923. Sa veuve se résout ensuite (en 1927) à céder l’établissement à Henri Barral qui, ayant également acquis les maisons Tramond et Vasseur (spécialisées dans les cires anatomiques et la réalisation de squelettes à partir de restes de dissection), privilégie d’autres orientations. Il faudra attendre les années 1940 pour que paraissent de nouvelles séries, - dont les fameuses planches schématiques en couleurs sur fond noir, attributs incontournables des salles de classes de l’après-guerre.Relativement rares et méconnues, les affiches pédagogiques de la « collection Rémy Perrier et Casimir Cépède » ont été peu conservées dans les institutions patrimoniales, ou l’ont été de manière lacunaire. Aussi sont-elles aujourd’hui très recherchées par les collectionneurs, amateurs de sciences naturelles ou de cabinets de curiosités. Leur très bel état de conservation ajoute encore à leur caractère tout à fait exceptionnel. Explications des figures : Fig.1 : Squelette complet de Coq. Fig.2 : Crâne, vu en dessous. Fig.3 : Crâne d’un poussin de deux jours, vu par la face postérieure. Fig.4 : Crâne de profil. Fig.4’ : La columelle, plus grossie, montrant la sole, qui s’applique sur la fenêtre ovale et, à l’autre bout, les 3 branches en rapport avec le tympan. Fig.5 : L’atlas, vu de face et de profil, et l’axis. Fig.6 : Dixième vertèbre cervicale. Fig.7 : L’os hyoïde. Fig.8 : Coupe transversale de la région sternale, montrant l’importance du bréchet pour le développement des muscles moteurs des ailes. Fig.9 : Extrémité de l’aile d’un jeune Poulet. Fig.10 : Vue intérieure du bassin. Fig.11 : Développement de la patte d’un Pingouin (Pygoscelis Adeliae). Fig.12 : Patte de Pygoscelis antarctica adulte. Fig.13 : Patte d’un embryon de Poulet. ***** ENGLISH TRANSLATION ****** In 1911, Jean Montaudon (1886-1926) (Dr Auzoux's great-nephew) took over the management of the famous factory of "papier-mâché clastic anatomy models" and wanted to diversify the catalog. He launched into producing illustrated educational posters but had to cope with fierce competition from the houses Deyrolle, Hachette and Cie, Masson, and even Armand Colin. All of them were more established in this key sector of educational publishing. This forced him to adopt a daring and original commercial strategy : the publication of " luxury" wall posters of high scientific accuracy and artistic quality, mainly intended for students of universities and Ecoles Normales (training schools for future teachers). Therefore he entrusted the printing to one of the most important Art Nouveau producers of posters and advertising objects, whose name remains notoriously associated with Mucha, Sarah Bernhardt, and Lefèvre-Utile : Ferdinand Champenois. As for typography, the Auriol font, flagship of Art Nouveau too, were chosen to adorn the titles and subtitles. The graphic execution of the plates was the work of talented designers who knew how to combine finesse and precision of line with a remarkable sense of color and great attention to detail. Finally, for the creation of the drawings, he hired two major specialists : the zoologists Rémy Perrier (1861-1936) and Casimir Cépède (1882-1954). The choice of these representatives of French academic excellence proved to be judicious and gave the Auzoux Establishments the new impetus Montaudon wanted for the company. He had probably been convinced by their common attachment to the transmission of knowledge since both graduated from the Ecole Normale. They lead careers as respected teachers within the Faculty of Sciences of Paris and other institutions. The extent of the intellectual networks to which they belonged undoubtedly played a significant role. While Cépède frequented the artistic circles of Bourdelle and Gémier, and later worked with Doctor Toulouse on the documentary programs for the Science Department of the Pathé film company, Perrier maintained, through his brother Edmond, director of the Natural History Museum and president of the Academy of Sciences, close links with the scientific elite of his time. In addition to their respective areas of expertise (malacology and bacteriology-parasitology), they had very valuable skills and experience. Among other things, Rémy Perrier published several reference works and participated in the development of school illustrations. Also Casimir Cépède developed vaccines and created removable insect models in order to train healthcare teams to antimalaria protocols. Given such skills and experience Montaudon granted them very advantageous contracts (20% copyright) and complete freedom on the choice of subjects. Thus, by the end of the Wolrd War I, the two scientists had planned a "collection" of around 150 plates which was supposed to enable them to "give a complete course in zoology". Series on anatomy, human physiology, and botany were also considered as indicated in the catalogs. Undeniably, the outcome is a real success, both in substance and in form - precise, rigorous, aesthetic - achieving the aim of standing out from other publishers. The first volume of an Atlas de Zoologie et d'Anatomie containing the description of 17 posters also appeared at the beginning of the 1920s. However, when the financial results of the company were calculated in 1922, they turned out to be disastrous. The accounting reports underlined the major reason for these economic difficulties were the posters : their distribution remained limited and obviously far too weak to make all the investments profitable. In the end, only around thirty of those plates have seen the light of day for the zoology section, less than ten for the plant biology section, and the second volume of the Atlas was never published. The project even ended before Jean Montaudon's death, in 1923. Four years later, his widow decided to sell the establishment to Henri Barral who had also acquired the "Maisons Tramond and Vasseur" (specialized in wax anatomy models and the creation of skeletons from dissection remains). It was not before the 1940s that a new series appeared - including the famous schematic posters in color with a black background which were essential attributes of post-war classrooms. Relatively scarce and underrated, the educational posters from the “Rémy Perrier and Casimir Cépède collection” have been poorly preserved in heritage institutions or are incomplete. Nowadays, they are therefore highly sought after by collectors, lovers of natural sciences, or cabinets of curiosities. Their very good condition further adds to their quite exceptional character. ***** - Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding. - Frais de port : -Colissimo France 14,5 € -U.E. + SUISSE 23,5 € - Colissimo Monde 65 € -Outre-Mer (OM 1 : 38 €) (OM 2 : 55 €)
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Paris, Jean Montaudon (Imprimerie Ferdinand Champenois), sans date (circa 1918-1923). Dimensions : 105 x 152,5 cm.
Très bel état de conservation. En 1911, lorsque Jean Montaudon (1886-1926), petit-neveu du Docteur Auzoux, prend la direction de la célèbre fabrique de modèles d’anatomie clastique en papier mâché et souhaite en diversifier le catalogue, il se lance dans la production d’affiches pédagogiques illustrées. Mais la concurrence féroce des maisons Deyrolle, Hachette et Cie, Masson ou encore Armand Colin, plus anciennement établies dans ce secteur-clé de l’édition scolaire, le contraint à adopter une stratégie commerciale audacieuse et originale : la publication de planches murales « de luxe », d’une haute qualité scientifique et artistique, destinées principalement aux étudiants des universités ou des écoles normales. Aussi confie-t-il l’impression à l’un des plus importants réalisateurs d’affiches et objets publicitaires de la Belle Epoque, dont le nom reste notamment associé à Mucha, Sarah Bernhardt et Lefèvre-Utile : Ferdinand Champenois. Pour la typographie, le caractère Auriol, fleuron de l’Art nouveau, pare les titres et sous-titres. L’exécution graphique des planches est l’oeuvre de talentueux dessinateurs, sachant allier finesse et précision du trait avec un sens de la couleur et un souci du détail remarquables. Enfin, pour la conception des tableaux, il s’entoure de spécialistes tels que les zoologues Rémy Perrier (1861-1936) et Casimir Cépède (1882-1954). Le choix de ces représentants de l’excellence académique française s’avéra judicieux pour insuffler aux Etablissements Auzoux le nouvel élan voulu par Montaudon. Ce dernier a probablement été séduit par leur commun attachement à la transmission du savoir : tous deux normaliens, ils mènent en effet des carrières d’enseignants respectés au sein de la Faculté des Sciences de Paris et d’autres institutions. L’étendue des réseaux intellectuels auxquels ils appartiennent a sans doute joué un rôle non négligeable, car tandis que Cépède fréquente les cercles artistiques de Bourdelle et Gémier, puis collabore avec le Docteur Toulouse aux programmes documentaires du service scientifique de la firme cinématographique Pathé, Perrier entretient, par l’intermédiaire de son frère Edmond, directeur du Museum d’Histoire naturelle et président de l’Académie des Sciences, des liens étroits avec l’élite scientifique de son temps. Enfin, ils disposent, au-delà de leurs domaines d’expertise respectifs (malacologie et bactériologie-parasitologie), de compétences et expériences fort appréciables : entre autres, publication d’ouvrages de référence et participation à l’élaboration d’illustrations scolaires (R. Perrier), mise au point de vaccins et création de modèles d’insectes démontables afin de former les équipes soignantes aux protocoles antipaludiques (C. Cépède). L’entrepreneur leur accorde donc de très avantageux contrats (droits d’auteur de 20 %) et carte blanche pour le choix des sujets. Ainsi, à la fin de la Première Guerre mondiale, les deux savants prévoient une « collection » d’environ 150 planches permettant de « donner un cours complet de zoologie », auxquelles doivent s’ajouter des séries sur l’anatomie, la physiologie humaine et la botanique, comme l’indiquent les catalogues. Indéniablement, l’ensemble est une véritable réussite, tant sur le plan formel que sur le fond - à la fois précis, rigoureux, esthétique – atteignant l’objectif de se démarquer des autres éditeurs. Le premier tome d’un Atlas de Zoologie et d’Anatomie contenant la description de 17 affiches paraît également au début des années 1920. Cependant, dès 1922, lorsqu’ils dressent le bilan financier de la fabrique, qui s’avère désastreux, les rapports comptables soulignent la responsabilité majeure des planches dans les difficultés économiques : leur diffusion reste limitée, et à l’évidence bien trop faible pour rentabiliser les investissements. Seulement une trentaine d’entre elles voit le jour pour la zoologie, moins d’une dizaine pour la biologie végétale ; il n’y aura pas d’autre volume de l’Atlas. L’aventure prend fin avant même la mort de Jean Montaudon, en 1923. Sa veuve se résout ensuite (en 1927) à céder l’établissement à Henri Barral qui, ayant également acquis les maisons Tramond et Vasseur (spécialisées dans les cires anatomiques et la réalisation de squelettes à partir de restes de dissection), privilégie d’autres orientations. Il faudra attendre les années 1940 pour que paraissent de nouvelles séries, - dont les fameuses planches schématiques en couleurs sur fond noir, attributs incontournables des salles de classes de l’après-guerre.Relativement rares et méconnues, les affiches pédagogiques de la « collection Rémy Perrier et Casimir Cépède » ont été peu conservées dans les institutions patrimoniales, ou l’ont été de manière lacunaire. Aussi sont-elles aujourd’hui très recherchées par les collectionneurs, amateurs de sciences naturelles ou de cabinets de curiosités. Leur très bel état de conservation ajoute encore à leur caractère tout à fait exceptionnel. Explications des figures : Les types figurés ont été choisis dans les principales familles de Carnivores, de façon à présenter une vue d’ensemble de l’évolution de la dentition dans cet ordre. Ce sont : P : Proviverra (Cynobyœnodon) Cayluxi Filhol (Créodontes) -V : Viverra indica Desm. (Viverridés) - H : Hyœna crocuta L. (Hyænidés) - F : Felix leo L. (Félidés) – M : Machairodus cultridens Cuvier (Félidés) - C : Canis familiaris L. (Canidés) - U : Ursus arctos L. (Ursidés).I/Créodontes. Ordre fossile de l’Eocène et de l’Oligocène inférieur, souche commune de tous les Carnivores. Type figuré : Proviverra (Cynobyœnodon) Cayluxi Filhol, des phosphorites du Quercy. P : Moitié droite de la base du crâne (vue inférieure). Au-dessous, fragment de la moitié droite de la mâchoire inférieure (face interne). II/Carnivores. Leur dentition se distingue de celle des Créodontes par la différenciation, aux deux mâchoires, d’une carnassière définie par son développement plus grand que celui des autres molaires. 1°) Viverridés. Les plus primitifs des Carnivores proprement dits, d’où on peut faire dériver toutes les autres formes. Type figuré : Viverra indica Desm. V : Crâne, vu du côté droit. Vs : Carnassière supérieure gauche, vue par la couronne. Vi : Carnassière inférieure gauche, vue par la face interne. 2°) Les Mustélidés sont des formes très voisines, où s’affirme plus encore la tendance carnivore, par la réduction plus grande des molaires et la différenciation plus avancée de la carnassière. 3°)Hyænidés. Ils forment un rameau directement dérivé des Viverridés, apparu au Miocène supérieur. Type figuré : Hyœna crocuta L. H : Les deux mâchoires, vues du côté gauche. Hs : Carnassière supérieure gauche, vue par la couronne. Hi : Carnassière inférieure gauche, vue par la face interne. 4°) Félidés. Les plus caractérisés des Carnivores. Leurs représentants les plus typiques apparaissent au Miocène moyen ; mais ils sont précédés par d’autres, qui les rattachent aux Viverridés. Types figurés : Le Lion (Felis leo L.) ; Machairodus cultridens Cuvier. Félidé fossile du Pliocène d’Europe. F1 : Crâne de Lion, vu du côté gauche. F2 : Moitié gauche du même crâne, vue par la face inférieure. Fs : Carnassière supérieure gauche, vue par la couronne. Fi : Carnassière inférieure gauche, vue par sa face interne. M : Crâne de Machairodus cultridens, vu du côté droit. Ms : Carnassière supérieure gauche, vue par la couronne. 5°) Canidés. Régime mixte, à la fois carnivore et omnivore. Les Canidés apparaissent au début de l’Oligocène, leurs formes initiales avoisinant les Viverridés primitifs. Le genre Canis apparaît au Pliocène moyen. Type figuré : Canis familiaris L.C1 : Moitié gauche du crâne, vue par-dessous. C1’ : Condyle gauche du maxillaire inférieur, montrant sa forme en cylindre horizontal, caractéristique de tous les Carnivores, en rapport avec la cavité glénoïde, également en forme de cylindre creux. C2 : Le crâne, vue du côté droit.Cs : Carnassière supérieure gauche, vue par la couronne.Ci : Carnassière inférieure gauche, vue par la face interne. 6°) Ursidés. Les moins carnassiers de tous les Carnivores. Ils dérivent vraisemblablement, au Miocène supérieur, de Canidés primitifs (Amphicyon). Type figuré : Ursus arctos L. U1 : Les deux mâchoires, vues du côté droit. U2 : Moitié droite de la base du crâne, vue par la face inférieure. Us : Carnassière supérieure gauche, vue par la couronne. Ui : Carnassière inférieure gauche, vue par la face interne. Evolution de la carnassière supérieure (Fig. Vs, Hs, Fs, Ms, Cs, Us). Evolution de la carnassière inférieure (Fig. Vi, Hi, Fi, Mi, Ci, Ui). ***** ENGLISH TRANSLATION ****** In 1911, Jean Montaudon (1886-1926) (Dr Auzoux's great-nephew) took over the management of the famous factory of "papier-mâché clastic anatomy models" and wanted to diversify the catalog. He launched into producing illustrated educational posters but had to cope with fierce competition from the houses Deyrolle, Hachette and Cie, Masson, and even Armand Colin. All of them were more established in this key sector of educational publishing. This forced him to adopt a daring and original commercial strategy : the publication of " luxury" wall posters of high scientific accuracy and artistic quality, mainly intended for students of universities and Ecoles Normales (training schools for future teachers). Therefore he entrusted the printing to one of the most important Art Nouveau producers of posters and advertising objects, whose name remains notoriously associated with Mucha, Sarah Bernhardt, and Lefèvre-Utile : Ferdinand Champenois. As for typography, the Auriol font, flagship of Art Nouveau too, were chosen to adorn the titles and subtitles. The graphic execution of the plates was the work of talented designers who knew how to combine finesse and precision of line with a remarkable sense of color and great attention to detail. Finally, for the creation of the drawings, he hired two major specialists : the zoologists Rémy Perrier (1861-1936) and Casimir Cépède (1882-1954). The choice of these representatives of French academic excellence proved to be judicious and gave the Auzoux Establishments the new impetus Montaudon wanted for the company. He had probably been convinced by their common attachment to the transmission of knowledge since both graduated from the Ecole Normale. They lead careers as respected teachers within the Faculty of Sciences of Paris and other institutions. The extent of the intellectual networks to which they belonged undoubtedly played a significant role. While Cépède frequented the artistic circles of Bourdelle and Gémier, and later worked with Doctor Toulouse on the documentary programs for the Science Department of the Pathé film company, Perrier maintained, through his brother Edmond, director of the Natural History Museum and president of the Academy of Sciences, close links with the scientific elite of his time. In addition to their respective areas of expertise (malacology and bacteriology-parasitology), they had very valuable skills and experience. Among other things, Rémy Perrier published several reference works and participated in the development of school illustrations. Also Casimir Cépède developed vaccines and created removable insect models in order to train healthcare teams to antimalaria protocols. Given such skills and experience Montaudon granted them very advantageous contracts (20% copyright) and complete freedom on the choice of subjects. Thus, by the end of the Wolrd War I, the two scientists had planned a "collection" of around 150 plates which was supposed to enable them to "give a complete course in zoology". Series on anatomy, human physiology, and botany were also considered as indicated in the catalogs. Undeniably, the outcome is a real success, both in substance and in form - precise, rigorous, aesthetic - achieving the aim of standing out from other publishers. The first volume of an Atlas de Zoologie et d'Anatomie containing the description of 17 posters also appeared at the beginning of the 1920s. However, when the financial results of the company were calculated in 1922, they turned out to be disastrous. The accounting reports underlined the major reason for these economic difficulties were the posters : their distribution remained limited and obviously far too weak to make all the investments profitable. In the end, only around thirty of those plates have seen the light of day for the zoology section, less than ten for the plant biology section, and the second volume of the Atlas was never published. The project even ended before Jean Montaudon's death, in 1923. Four years later, his widow decided to sell the establishment to Henri Barral who had also acquired the "Maisons Tramond and Vasseur" (specialized in wax anatomy models and the creation of skeletons from dissection remains). It was not before the 1940s that a new series appeared - including the famous schematic posters in color with a black background which were essential attributes of post-war classrooms. Relatively scarce and underrated, the educational posters from the “Rémy Perrier and Casimir Cépède collection” have been poorly preserved in heritage institutions or are incomplete. Nowadays, they are therefore highly sought after by collectors, lovers of natural sciences, or cabinets of curiosities. Their very good condition further adds to their quite exceptional character. ***** - Clients Livre Rare Book : Les frais postaux indiqués sont ceux pour la France métropolitaine et la Corse, pour les autres destinations, merci de contacter la librairie pour connaître le montant des frais d'expédition, merci de votre compréhension. Livre Rare Book Customers : The shipping fees indicated are only for France, if you want international shipping please contact us before placing your order, thank you for your understanding. - Frais de port : -Colissimo France 14,5 € -U.E. + SUISSE 23,5 € - Colissimo Monde 65 € -Outre-Mer (OM 1 : 38 €) (OM 2 : 55 €)
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